we need to talk | WOLFGANG&HELENA

Héléna avait décidé de partir plus tôt que prévu ce matin-là, certes elle embauchait à la même heure que d’habitude, mais aujourd’hui elle avait quelque chose de spécial à faire. Il y avait eu cette nuit qui avait tout chamboulé dans sa tête, qui l’avait ramené à son passé en une seule seconde. Après une dure journée de travail, Wolf avait décidé de ramener Héléna, il faisait nuit, et il s’inquiétait pour elle. Il faut dire que les deux jeunes gens étaient proches, cela faisait un certain moment qu’ils travaillaient ensemble, ce qui leur avait permis de bâtir une vraie relation amicale, dans laquelle Héléna se sentait en sécurité. Elle n’avait jamais réussi à faire confiance à un homme après ce qui lui était arrivé, mais Wolf avait su lui donner confiance, il était toujours là quand Héléna parlait d’elle, il l’écoutait, c’était rare de nos jours. Ensemble ils avaient donc quitté l’endroit où ils travaillent, sur le chemin, c’était des rires, des cris, des chamailleries, des tas de choses les opposaient, mais c’était ce qui les avaient rapprochés. Héléna ne s’était jamais confiée sur son triste passé, elle en avait honte, même si elle n’y pouvait rien, elle se sentait tout de même coupable. Son passé dictait sa vie actuelle, elle se laissait beaucoup influencé par celui-là. Si elle pouvait, elle effacerait tout ça, elle recommencerait à vivre, mais pour l’instant c’était impossible, elle devait laisser le temps faire les choses, même si c’était long. Ils finirent par arriver chez Héléna, cette dernière reconnaissante, invita Wolf à prendre un verre, Héléna insista « Aller, après une dure journée comme on vient de passer, je suis sûre que tu meurs de soif ! » Héléna ne voulait pas se retrouver seule face à sa solitude, c’était le moment qu’elle détestait, car c’était l’unique moment où elle pouvait ressasser ses idées noires, et ce n’était pas ce qu’elle aimait le plus. Elle fit signe à Wolf de prendre place sur le canapé, et prit la direction de la cuisine. Elle ouvrit le frigo, et resta bloquer devant, faisant une légère moue. Elle revint dans le salon, les mains dans le dos « Tu risques me détester mais … » Elle sortit ses mains de derrière son dos, révélant une bouteille d’eau « J’ai que ça, désolée … Mais vois le bon côté des choses, elle est fraîche. » Elle sourit et attrapa des verres, lui en servit un. « C’est un peu ringard de tchiner avec de l’eau je trouve. »

C’est à partir de là, que tout est parti de travers, les sujets de conversations s’enchaînaient, les confidences, et les rapprochements. Des regards échangés, des sous-entendus, Héléna savait où il voulait en venir, mais le pouvait-elle vraiment ? Un baiser échangé, et plus si affinité. Héléna sentit la main de Wolf remontait le long de sa cuisse, et elle eut comme un électrochoc, elle se recula immédiatement, se levant du canapé. « Je ne peux pas, je ne peux pas » avait-elle répéter à plusieurs reprises. Wolf s’était levé pour la réconforter, Héléna fit un pas en arrière, redescendant sa jupe « Je crois qu’il est temps pour toi que tu partes. » Héléna avait tourné les talons, et s’était enfuie pour se réfugier dans sa chambre. C’était donc à cause de ça, que les choses étaient tendues entre les deux amis. Depuis Wolf l’ignorait totalement, il ne lui parlait plus, il l’ignorait, même au travail, alors les journées étaient devenues interminables. Ce matin-là, elle attendait Wolf, elle savait qu’il passait par là pour aller au travail, et comme elle ne voulait pas s’exposer devant ses autres collègues de travail, Héléna avait décidé de le prendre à part pour discuter de tout ça. Dans un coin de la rue, Héléna regardait sa montre, impatiente de le voir apparaître, ils ne pouvaient pas rester dans une telle situation. Wolf arriva dans la rue, marchant sans s’attendre à ce que cette petite tête blonde surgisse. Il passa devant elle, sans la voir, Héléna emboîta le pas juste derrière lui « Hey ! Attends ! » Wolf l’avait bien entendu, mais refusait de s’arrêter. Héléna accéléra le pas, et se mit devant lui, les mains en avant comme pour le forcer à s’arrêter. Légèrement essoufflée elle commença « Tu me détestes, je le sais ! Ou en fait, je ne sais pas vraiment si tu me détestes, mais en tout cas, tu m’en veux … Et je suis désolée ! » Se mordant la lèvre inférieure, Héléna ne savait pas vraiment quoi lui dire, elle n’avait pas préparé de discours. En fait elle ne savait pas ce que c’était de s’excuser, car ce n’était pas une chose qu’elle faisait souvent.

Elle finit par croiser les bras, prête à affronter tous les reproches qu’il pourrait lui faire « Tu ne peux pas me haïr jusqu’à la fin de tes jours » L’ironie, c’était la seule chose qu’Héléna savait faire pour se protéger, après tout, si elle ne se protégeait pas, qui le ferait pour elle ? Elle ne pouvait pas se confier à lui, sur le pourquoi elle avait bloqué comme ça. C’était un sujet bien trop intime pour qu’elle en parle, ici et maintenant. Et surtout, elle redoutait le fait que Wolf lui pose des questions, après tout, elle comprendrait qu’il veuille en savoir plus sur son comportement de l’autre soir. Mais serait-elle vraiment prête un jour pour en parler, ou devait-elle se faire violence pour arriver à tourner la page ?

Les trois conditions de mon emménagement à L.A se résumaient par : école, logement, travail. Bon peut-être pas dans cet ordre là, mais c'était cela les conditions de ma vie à L.A. En tant que fils de dame de ménage, je ne pouvais pas compter sur mes parents pour financer mon voyage, mon appartement et mes études ... Il fallait que je m'en sorte seul et c'est d'ailleurs ce que je faisais en travaillant comme serveur dans le centre ville. Les mauvais côtés il y'en a beaucoup dans ce boulot, des horaires affreux, des collègues mesquins, un chef qui en demande toujours plus, être debout toute la journée ou la soirée ... Mais il fallait que j'avoue qu'il y'a aussi de bons côtés. Se faire draguer à longueur de journée par des étudiantes, pouvoir se bourré de coca et Héléna. Héléna était une petite blondinette serveuse également avec qui je prenais toujours mon service. Le temps passait nettement plus vite avec elle et le travail me semblait moins dur. C'est bête mais parfois j'étais même motivé à aller au boulot sachant que comme ça je pourrais la voir. Une forte et sincère amitié c'était construite entre nous, même si tous semblait nous séparés, nous rions, nous amusions, parlions des heures et des heures sans nous arrêter. Oubliant souvent le boulot ...

Un soir où il se faisait tard, je proposais de ramené Héléna. Pas que les rues de L.A était spécialement dangereuse mais j'étais tout de même plus rassuré à l'idée de la ramenée. Une fois devant chez elle, elle insista pour que je monte prendre un verre. Après tout je n'avais rien à faire de ma soirée et prendre un verre en sa compagnie ne me dérangeait absolument pas, au contraire. Je montais donc et m'asseyais sur le canapé. Lorsque la jeune femme revint avec de l'eau je ne pu m'empêcher de rire, me moquant légérement d'elle. « Toi au moins tu sais recevoir!! » Je prenais son verre d'eau de bon coeur et le claquais contre le sien. « On s'en fiche sa me fait plaisir! » Un nouveau sourire puis nous commençions à discuter, rire encore. Tout ça s'enchaînait et je pense que chacun de nous était détendu et dans de bonne condition. Tellement bonne que je me permis de l'embrasser. Je reste un homme je sais, mais Héléna est simplement superbe et les moments passé avec elle sont vraiment sympa. Pour moi tout ça se passait naturellement. Jusqu'au moment où semblerait-il je suis aller trop loin. J'ai posé ma main sur sa cuisse et elle m'a carrément dégager, virer de son appartement et s'enferma dans sa chambre. Je n'eut pas le temps de demander pourquoi, ce qu'il se passait que j'étais déjà dehors. J'étais complètement vexé, honnêtement elle m'aurait dit qu'elle ne voulais pas aller plus loin je ne serais pas aller plus loin. Je n'allais pas la forcé et j'étais complètement blessé du fait qu'elle m'ai pris pour ce genre de type. Je ne connaissais rien de son passé et je n'ai pas pu me douter de quoi que ce soit. Poussé par mon orgueil, depuis ce moment là je l'ignorais.

J'allais désormais au boulot sans me soucier de si elle y serait ou non. Je ne la regardais même plus. Aujourd'hui encore je marchais d'un pas décidé. Je ne pensais pas qu'elle m'attendrais pour me sauter dessus à la première occasion, d'ailleurs encore une fois je l'ignorais ne m'arrêtant pas jusqu'à ce qu'elle m'y oblige. Je la regardais droit dans les yeux, d'un regard perçant, lui montrant bien qu'elle me faisait perdre mon temps. Elle s'excusa, ce qui était un bon point, mais ne me donna aucunes explications sur son comportement. Je levais les yeux au ciel et ne répondit pas. Elle continua et se mit à ironiser. Une chose qui m'énervait tout particulièrement. Je lui répondit alors sèchement : « Bien sûr que si je le pourrais ... Tant que tu ne me donneras pas d'explications sur ton comportement je te haïerais. » Ok c'était dur et franchement pas du tout compréhensif. Mais je ne savais pas ce qu'elle me cachait, d'ailleurs je ne me doutais même pas qu'elle pouvait me cacher une chose pareille. « Ecoute je ne sais pas pour qui tu m'as pris mais tu te trompes. Tu m'aurais dit stop j'en serais resté là, qu'est-ce que tu croyais, qui tu crois que je suis ?? » J'affichais maintenant deux grands yeux, plongés dans les siens cherchant une réponse, quelque chose qui me pourrait m'orienter. Quelques secondes plus tard Héléna ne me donna pas de réponse. Je la dépassais à nouveau continuant mon chemin comme si elle n'avait jamais exister.

Héléna n’avait pas réfléchit quand elle avait agis, elle avait juste voulu se sortir de cette situation gênante pour elle, le plus vite possible. Elle avait fermé les yeux quelques instants, et la sensation de la main de Wolf remontait le long de sa cuisse, lui rappelait ce très mauvais souvenir qu’elle voulait absolument oublier. Mais il était vrai que ce soir-là, elle avait mal agis, elle connaissait Wolf plutôt bien maintenant, et au fond d’elle, elle savait que ce n’était pas le genre de garçon à forcer les filles pour coucher avec elle, mais sur le moment, ce raisonnement ne lui était pas venu à l’esprit. C’est vrai que maintenant elle regrettait, elle ne voulait pas le perdre pour si peu, grâce à lui, les journées au travail semblait moins longues, elle pouvait se confier sans crainte, sans avoir peur de ce qu’il pourrait penser, car il avait toujours été là pour l’écouter, sans faire le moindre commentaire désagréable. Mais parler de ce qui lui était arrivé, le fait qu’elle avait violé, c’était bien trop pour Héléna, pourtant elle aurait voulu lui en parler, mais les mots ne voulaient pas sortir de sa bouche, cette honte était présente, elle se sentait sale, et elle avait peur qu’il la voit de la même façon. Héléna devait lui parler, s’excuser, elle comprenait sa façon d’agir, le fait qu’il l’ignore, elle aurait sûrement fait de même, mais elle n’avait absolument rien préparé comme ‘excuse valable’. Elle ne pouvait pas lui balancer à la figure son passé, au milieu de cette rue, avec les passants. Cependant, elle en mourrait d’envie, que pour une fois quelqu’un le sache, qu’elle se sente, ne serait-ce qu’une seule seconde plus légère. Elle lui faisait confiance, elle ne doutait même pas de ça. Quand Héléna l’avait vu arriver, elle l’avait appelé pour qu’il s’arrête, mais il continuait de l’ignorer, elle n’avait pu d’autre choix que de lui barrer la route. Face à lui, elle était comme désemparée, elle aurait aimé qu’il lise dans ses pensées, qu’il puisse savoir pourquoi elle avait été si brutale, et peu diplomate. « Bien sûr que si je le pourrais ... Tant que tu ne me donneras pas d'explications sur ton comportement je te haïerais. » Héléna resta figée sur place, voilà le résultat de leur amitié après une erreur de sa part. Elle ne savait pas quoi dire, quoi faire pour tenter d’arranger les choses. « Je … » Dans sa tête, la phrase était toute faîte, mais rien ne voulait sortir, pourquoi avait-elle si peur d’être jugée ?

« Ecoute je ne sais pas pour qui tu m'as pris mais tu te trompes. Tu m'aurais dit stop j'en serais resté là, qu'est-ce que tu croyais, qui tu crois que je suis ?? » Son regard se plongea dans le sien, comme ci il cherchait une réponse, Héléna détourna le regard, de peur qu’il comprenne quelque chose. Mais devant le mutisme d’Héléna, Wolf passa à côté d’elle, et continua sa route. Héléna serra ses poings, comme ci elle cherchait la force de lui avouer, pouvait-elle vraiment le faire ? Un jour sortirait-elle de son silence ? Et elle haussa la voix « J’ai été violé okay ? » Héléna se retourna, les larmes coulaient à flots sur son visage, les regards des passants c’étaient arrêtés sur elle quelques instants, mais Héléna n’était plus à ça près. Elle voulait juste que Wolf lui fasse un signe, qu’il comprenne sa façon d’agir, et qu’il ne la laisse pas comme ça. A cette annonce, elle le vit s’arrêter net, se retourner vers elle. Elle haussa les épaules, prit une voix douce remplie de sanglots « T’es content ? » Certes elle ne disait pas ça, pour savoir s’il était content de savoir qu’elle avait violé, mais s’il était enfin rassuré de savoir que ce qui c’était passé était loin d’être de sa faute. Pour la première fois depuis son viol, Héléna en avait enfin parlé, ses jambes tremblaient, elle avait l’impression d’être trop lourdes pour ces dernières. Elle se laissa donc tomber au sol, elle se sentait vide, mais tout cela faisait ressurgir des tas de souvenirs qu’elle aurait tellement voulus oublié.

Bien sûr ces derniers temps j’avais été un salaud, un vrai de vrai, je couchais avec toutes les filles qui me chantais, sans prendre le temps de les connaître ni avant l’acte ni après, à vrai dire elles ne m’intéressaient pas et c’était sûrement pour ça que je leurs accordaient si peu de considération. C’était le résultat d’un cœur brisé. On m’avait fait du mal et je ne voulais plus donner ce pouvoir à qui que ce soit. Je suis quand même un homme, et c’est déjà assez dur d’avouer avoir été brisé par une femme, que ça recommence ? Il en était juste hors de question. Mais lorsque cette nuit j’avais embrassé Héléna, que j’avais essayé d’aller plus loin, porter par les évènements, ce n’étais bsolument
pas parce que je voulais profiter d’elle et que je me fichais d’elle. Au contraire, c’était la première fois depuis longtemps que j’étais prêt à passer à l’acte avec une fille pour qui j’avais de la considération, du respect et que j’appréciais. Ce n’était pas une fille parmi tant d’autres, que j’aurais jeté, au contraire c’était une fille que je connaissais, que j’appréciais et que j’aurais traité avec tout le respect qu’il se doit. Je ne sais pas comment les choses
auraient tourné par la suite, s’il se serait passé quelque chose entre nous mais la question ne se posais plus. Pour une fois que je m’autorisais à aller plus loin avec une jeune femme qui comptais pour moi, ça ne se passais pas bien. C’est d’ailleurs suite à cette soirée que je m’étais mis en tête de ne plus jamais refaire la même erreur. Héléna n’avait eut aucunes considérations envers moi, j’ai compris qu’elle ne me connaissait pas du tout, lorsqu’elle m’a pris pour un type qui lui ferais du mal, qui la forcerait à faire quelque chose d’aussi intime même si elle ne le voulait pas. J’étais vexé, rien de plus et cela passerait sûrement, mais pour le moment je voulais lui faire comprendre son erreur sans même envisagé qu’il y’a une cause à ce comportement.

Je m’étais fait avoir ce matin, mon petit jeu de l’ignoré avait marché un temps mais maintenant elle m’avait coincé sur la route pour aller travailler. Je pense qu’elle essayait de s’excuser, comme elle le pouvait et certainement pas de la bonne manière en essayant de
l’humour. J’avais été très sec dans ma réponse, je n’avais jamais eu l’occasion de m’expliquer avec elle sur cette soirée et une chose était sûre j’attendais plus que des excuses. Je me rendais compte que j’avais été assez méchant en lui répondant, je commençais à m’en vouloir. Surtout que je lisais dans ces yeux qu’elle était sincère et
que quelque chose clochait. Je ne m’attendais pas du tout à ce qui allait me tombé dessus. Je la contournais, l’ignorant à nouveau quand elle lâcha sur un ton plus fort qu’elle c’était fait vio… La phrase eut à peine le temps de monter à mon cerveau que je me tournais vers
elle. Elle avait les yeux inondés de larmes se qui me pinça le cœur. Quand elle me demanda si j’étais content je me sentais juste minable et pathétique, comment n’y avais-je pas pensé … Je m’en voulais tellement. Je m’approchais alors doucement d’elle, accélérant le pas lorsque je la vit se laisser tomber au sol. Je l’attrapais dans mes bras avant qu’elle ne touche le sol et la serrais contre moi. « Je suis désolé Héléna, je ne me doutais pas que … J’ai mal réagis je suis désolé, je suis un idiot … » Je me sentais mal pour elle.
Tellement mal, je n’imaginais même pas ce qu’elle avait pu ressentir ce soir là, puis lorsque je l’avais ignoré … Je caressais doucement ces cheveux, attendant que sa respiration reprenne un rythme normal. Les passants ne s’étaient pas attarder vu que je leur jetais des
regards méprisants. Repoussant un peu la jeune femme pour voir ces yeux, j’essuyais quelques larmes qui coulaient sur ces joues. « Qui c’était ? Donne-moi son adresse, je lui ferais comprendre ce que c’est ! » J’étais en colère contre cet homme qui avait osé lui infligé ça. Mon regard était noir, je voulais la vengé, même si je n’avais aucune idée de quand c’était passé tout ça, s’il avait été en prison, si elle le connaissait.

Héléna ne pouvait pas en vouloir à Wolf, il n’avait pas pu comprendre la réaction de cette dernière, étant donné qu’il ne connaissait pas son passé. Le sujet que Héléna n’avait jamais voulu aborder avec qui que ce soit, c’était un souvenir qu’elle avait logé dans un coin de sa mémoire, et jamais elle n’aurait voulu en parler. Mais son passé était toujours bien trop présent dans sa vie actuelle, dès qu’elle devenait trop intime avec un homme, elle se braquait, et refusait systématiquement d’aller plus loin, ou alors il fallait qu’elle soit ivre. Bien sûr, ce n’était pas une image glorieuse qu’elle avait d’elle-même, mais pourtant c’était la seule façon pour elle, d’être la même qu’avant. Elle n’avait jamais réussi à en parler, serait-ce parce qu’elle n’avait jamais fait assez confiance à qui que ce soit ? Certes, à présent, elle devait en parler, tenter de se libérer de ce poids qui pesait lourd un peu plus chaque jour. Aujourd’hui, elle n’avait pas le choix, pour ne pas perdre un ami, elle devait prendre son courage à deux mains, et c’est d’ailleurs ce qu’elle fit. Sans réfléchir, elle lui avoua ce qui lui était arrivé, simplement sur un coup de tête. Cette révélation avait stoppé net Wolf dans sa marche, il s’était retourné vers elle, Héléna était submergée par l’émotion, elle n’avait pas pu contenir ses larmes, tellement de souvenirs étaient remontés à la surface, qu’elle n’avait pas réussi à se contrôler. Se laissant tomber au sol, Wolf la rattrapa avant qu’elle ne touche le sol, Héléna s’était rattrapée à ses bras, sanglotant dans ces derniers. « Je suis désolé Héléna, je ne me doutais pas que … J’ai mal réagis je suis désolé, je suis un idiot … » Il caressa ses cheveux, ce qui permit à Héléna de se calmer en douceur, ce n’était pas facile pour elle d’exposer son passé, et surtout cette partie de son passé. Mais elle n’avait pas trouvé le soulagement qu’elle aurait aimé trouvé. Elle ne pouvait plus prononcer aucun mot, elle se sentait vide à l’intérieur, comme ci c’était cette histoire qui la caractérisé et au final, maintenant, quelqu’un le savait. Wolf dégagea le visage de la jeune femme, essuyant quelques larmes par la même occasion. « Qui c’était ? Donne-moi son adresse, je lui ferais comprendre ce que c’est ! »

Héléna n’avait pas oublié qu’elle était en plein milieu de la rue, dans les bras de Wolf, sanglotant, elle n’aimait pas s’afficher comme cela, mais elle n’avait pas réfléchi – encore une fois – aux circonstances. Elle fit donc signe à Wolf de partir dans une petite ruelle plus loin, pour pouvoir lui en parler, même si, ça ne serait pas facile. Elle lui avait avoué sur un coup de tête, et maintenant elle devait lui raconter plus en détails. Héléna emboîta le pas, essuyant les quelques larmes qui restaient avec le revers de sa veste. Elle se colla contre un mur, et se laissa glisser le long de celui-ci, attendant que Wolf face de même. Elle ne voulait pas se replonger dans ce genre de souvenirs, ils étaient bien trop douloureux, mais elle en avait trop dit, pour reculer. Wolf voulait simplement la protéger, voilà pourquoi il l’avait envahi de questions auxquelles elle se devait de répondre. Elle prit une grande respiration « J’avais 16 ans … » Elle jeta un coup d’œil à Wolf qui l’écoutait attentivement, Héléna avait honte d’en parler, même si elle savait qu’elle n’y était pour rien. Elle finit donc par fixer le sol, et reprit son récit « Je sortais avec un garçon du même âge que moi, on s’entendait tellement bien, on aurait presque dit qu’on était fait pour être ensemble. » Un léger sourire se dessina sur les lèvres de Héléna, tout simplement car cela restait tout de même un bon souvenir. Mais ses yeux commencèrent à se remplir de larmes à nouveau « Et on était à cette soirée, et il avait prétexté qu’il voulait me parler à l’écart des autres, et c’est là que tout est arrivé » Héléna ne voulait pas rentrer davantage dans les détails, un viol restait un viol. « J’en ai jamais parlé à qui que ce soit, j’ai fuis New-York après ça, et je suis venue m’installer ici. » Héléna cacha son visage dans ses mains, recommençant à sangloter un peu « Je me sens si sale ! » Retirant ses mains, elle reporta son attention sur Wolf, ses yeux étaient une nouvelle fois inondée de larmes « Je te jure que la dernière fois, ce qui s’est passé entre nous, ce n’était pas ta faute ! J'aurai voulu, mais j'ai pas pu ... »

Bien sûr que je ne savais rien, que je n'aurais pas pu imaginer ce qu'il c'était passé dans sa vie. Héléna n'avait rien d'une victime enfin je ne l'ai jamais vu ainsi, elle était forte et sûre d'elle, voilà comment je la voyais. Je n'aurais jamais pu me douter qu'une chose pareille lui était arrivée. De plus la jeune femme n'avait jamais rien laisser entendre sur ça, elle n'avait jamais rien laisser paraître, je la voyais femme fatale alors qu'elle était brisée. Et ça faisait vraiment du mal à voir. Je ne pouvais pas l'admettre c'était trop difficile, savoir qu'on lui avait fait tant de mal, qu'elle avait vécu une chose aussi dure me dépassait. Je la croyais bien sûr mais je refusais de me l'admettre. J'avais essayé de couché avec elle et je comprenais maintenant ce que j'avais du lui rappeler. Je m'en voulais tellement d'avoir fait ça, si j'aurais sû je m'y serais pris un peu mieux ! Si j'aurais sû je crois qu'enfin de compte je n'aurais jamais osé la touchée ... C'était bête de dire ça mais vrai, au fond c'est difficile de gérer ce genre de situation j'aurais eu trop peur de toujours lui rapeller de mauvais souvenir.

J'avais Héléna à présent dans les bras et la seule chose que je savais c'était que j'étais désolé mais aussi très en colère contre le type qui avait osé la touché. J'avoue que j'aurais pu le tuer si je l'avais eu en face de moi. Comment pouvait-on faire une telle chose ? Il y'a d'autres moyens pour ces pervers de ce satisfaire ? Pourquoi il fallait qu'il soit aller jusque là ? Je voulais à présent venger Héléna, qu'elle puisse vivre la conscience tranquille, sachant qu'elle ne le reverrait jamais, car sa aussi sa devait être très dur. Héléna préféra s'éloigner, c'est vrai on était prêt de la foule, il vallait mieux prendre un peu de recul. On se dirigea alors vers une petite ruelle où Héléna se laissa glisser contre le mur et je la rejoignit m'asseyant à côté d'elle. Elle me raconta son histoire et encore une fois je sentais en avoir trop fait, avoir poser trop de question. Elle devait revivre cette torture encore une fois à cause de moi. J'écoutais attentivement ce qu'elle me disait, une veine sur mon coup ressortait vu que je serrais la machoire de colère. Elle n'en avait jamais parlé à personne et c'était totalement compréhensible mais ce type courrait toujours, fière de lui et pouvant recommencer avec n'importe qu'elle fille autant que cela lui plairait. Je serais les points prenant une grande inspiratation attrapant de nouveau la jeune femme et l'attirant vers moi pour la consoler de nouveau. Je ne supportais pas ces larmes c'était plus fort que moi. « Tu as fait ce qui te semblait le mieux pour toi, c'est normal Héléna, maintenant je te promet qu'il ne t'arrivera plus jamais ce genre de chose. Je veillerais sur toi. » J'essayais de lui sourire même si c'était difficile face à ces larmes et surtout en l'entendant dire qu'elle se sentais sale. « C'est finit maintenant et ici à L.A tu peux être qui tu veux, tu n'est plus la petite fille de 16 ans tu est une belle jeune femme, sure d'elle et vraiment intelligente. C'est du passé le reste, ce n'est plus toi. » Je voulais qu'elle comprenne qu'elle n'était plus la même, que la fille violé ce n'était plus elle qu'elle n'était pas cette femme là. Je savais aussi que c'était facile à dire et que je n'étais pas le mieux placé pour lui dire ce genre de chose. Mais j'essayais tout de même, je voulais l'aider.

Ces derniers moi me firent sourire et j'essuyais à nouveau les larmes sur son visage. « Je comprends tout maintenant Héléna et je t'en veut pas du tout ok ? Mais sache que je ne te ferais jamais aucun mal, jamais je ne te manquerais de respect. » J'espérais qu'elle me croit, qu'elle ai confiance en moi même si elle n'avait pas besoin de me le confirmer vu qu'elle venait de me raconter son histoire. « Pendant un instant j'ai penser que j'étais trop nul, que je ne savais plus embrasser ... que je n'étais pas à la hauteur ! » C'était de l'humour, je voulais détendre l'atmosphère, passé à autre chose et ne pas revenir sur cette histoire qui devait être trop douloureuse pour elle.

Wolf avait écouté Héléna attentivement, durant ses moindres paroles, la jeune femme avait l’impression de revivre un enfer, cet enfer. Mais après ce qu’elle lui avait fait, elle lui devait bien ça, être honnête envers lui. Après son long et interminable récit, Wolf la prit contre lui, pour la consoler à nouveau, cela faisait du bien pour Héléna de se sentir importante pour une personne. « Tu as fait ce qui te semblait le mieux pour toi, c'est normal Héléna, maintenant je te promet qu'il ne t'arrivera plus jamais ce genre de chose. Je veillerais sur toi. » Jamais personne ne lui avait dit ça, personne n’avait jamais veillé sur elle auparavant, elle avait toujours du se débrouiller toute seule, faire attention à elle, aux fréquentations qu’elle pouvait avoir. Mais à partir de maintenant, c’était terminé, Wolf avait décidé de la protéger, méritait-elle un peu de changement dans sa vie ? Avait-elle droit à une seconde chance ? « C'est finit maintenant et ici à L.A tu peux être qui tu veux, tu n'est plus la petite fille de 16 ans tu est une belle jeune femme, sure d'elle et vraiment intelligente. C'est du passé le reste, ce n'est plus toi. » Héléna en était bien consciente, c’était ce qu’elle se répétait tous les jours, elle pouvait être qui elle voulait, mais c’était son passé qui la caractérisait, qui faisait d’elle ce qu’elle était aujourd’hui. Une femme sensible et fragile, qui ne laissait aucun homme pénétrait dans son cœur. « J’ai essayé tellement de fois de passer à autre chose, de construire quelque chose avec un garçon, mais à chaque fois tout s’écroule ! » Héléna se contrôlait pour ne pas fondre en sanglot une nouvelle fois, elle voulait se montrer forte, pas vulnérable « Mais je ne peux pas oublier, j’y arrive pas ! »

Il finit par essuyer les larmes qui coulaient le long de ses joues, ce qui dessina un sourire sur les lèvres de la jolie blondinette « Je comprends tout maintenant Héléna et je t'en veut pas du tout ok ? Mais sache que je ne te ferais jamais aucun mal, jamais je ne te manquerais de respect. » Elle pouvait lire la sincérité dans les yeux de Wolf, elle savait qu’il ne ferait jamais rien contre elle, et elle ne lui tiendrait jamais rigueur de ce qui c’était passé entre eux, elle ne pouvait pas lui en vouloir. Et puis, il aurait pu prendre la fuite, et ne pas essayer de comprendre quand Héléna lui avait révélé la vérité, pour une fois dans sa vie, elle refaisait confiance à un homme. « Pendant un instant j'ai penser que j'étais trop nul, que je ne savais plus embrasser ... que je n'étais pas à la hauteur ! » Héléna laissa échapper un petit rire, elle se rappelait chaque détail de cette soirée, avant que ça ne tourne à la catastrophe. Elle s’était sentie bien, même quand Wolf avait commencé à l’embrasser, une chose qui était devenue extrêmement rare chez Héléna. La plupart des hommes qui l’approchaient, Héléna avait la fâcheuse tendance à prendre la fuite, sauf si vraiment ils arrivaient à la convaincre. Certes Héléna s’accordait des plaisirs de temps à autre, mais il fallait que ce soit elle qui fasse le premier pas, et qu’elle établisse des règles avant. Héléna leva les yeux vers lui « Non tu étais très bien … Et je doute pas une seule seconde que tu aurais été à la hauteur. » Héléna baissa les yeux, visiblement gênée de se confier sur ce qu’elle ressentait.

Héléna se blottit dans les bras de Wolf à nouveau, de la tendresse ça ne faisait jamais de mal à personne, et Héléna pouvait en profiter un peu. Quelqu’un prenait soin d’elle, faisait attention à elle, et Héléna ne pouvait qu’approuver ce changement. Puis Héléna finit tout de même par se reculer et se défaire de l’étreinte de Wolf, essuyant les dernières larmes sur son visage « Je ne vais pas te retenir plus longtemps, tu peux y aller, je ne pense pas que je vais aller bosser aujourd’hui. » Vu son état actuel, Héléna préférait plutôt rentrer chez elle, et se renfermer sur elle-même, comme elle le faisait toujours quand ça n’allait pas.

Je savais que tout ça avait été très dur pour Héléna et le fait de me le raconter me montrait qu'elle me faisait vraiment confiance, ce qui me touchait au plus au point. Je comprenais qu'elle avait réfléchi et que le manque de confiance qu'elle avait eu envers moi ce fameux soir ne dépendait que du contexte, que cette soirée lui avait rappelé de mauvais souvenirs et que c'était pour ça qu'elle avait réagit ainsi. Mais au fond je comprenais à présent qu'elle me faisait vraiment et pleinement confiance, une chose qui me touchait beaucoup. Bizarrement et sans vraiment y réfléchir je lui avais promis de prendre soin d'elle, de veiller sur elle. Héléna ne me semblait pas fragile mais je sentais que quelque part elle avait besoin de se sentir en sécurité, et sans savoir pourquoi je lui avais promis qu'elle le serait. Je tenais à elle, c'était bien vrai, je devais l'admettre. Seulement je me surprenais moi même à l'apprécier et à vouloir la protéger plus que je ne me le serais avoué ... L'attirant contre moi, j'essayais de la réconforter, de faire arrêter de couler ces larmes qui me fendait le coeur et que je n'appréciais pas du tout. J'essayais de faire comprendre à Héléna qu'elle n'était plus cette fille, qu'elle ne devait pas se laisser caractérisé par ce viol et qu'elle devait se construire sur de nouvelles bases. Et j'avais conscience que c'était beaucoup plus facile à dire qu'à faire ... Mais je me devais d'essayé. Elle avoua d'ailleurs qu'elle avait essayé elle même de se reconstruire mais qu'elle n'y était jamais arrivé ce qui la fit éclaté encore plus en sanglot ... Admettre qu'elle était brisé était dur pour elle et je comprenais du mieux que je pouvais. « Je ne sais pas si tu y arriveras un jour ... Il y'a des choses qu'on oublie pas, mais il faut que tu laisses sa derrière toi ça te prendras du temps mais je sais que tu y arriveras, je crois en toi Héléna ... » Je lui souris de nouveau, faiblement, essayant de ne pas craqué sous ces larmes qui me brisaient le coeur.

D'ailleurs Héléna rit à sa remarque, quelque chose qu'il n'avait pas espéré mais qui lui réchauffait le coeur à présent. Elle me certifia que j'étais très bien et que j'aurais pu être à la hauteur ... Je me demande comment les choses auraient été entre eux si cette nuit il s'était passé quelque chose ... Mais ce n'était pas le cas et je ne voulais pas revenir en arrière. « Fiou, je suis rassuré! J'ai faillit rester sous ma couette à pleurer comme une fillette toute la journée! » J'espérais la faire rire de nouveau en imaginant la scène. Sa aurait été très très ridicule ... Mais je n'avais pas honte devant Héléna.

Elle se blottit contre moi et je resserais mon étreinte, elle me réchauffait mine de rien et j'en profitais moi aussi. Jusqu'à ce que la jeune femme s'écarte un peu de lui pour le laisser vailler à ces occupations ... Je soupirais. « J'espérais que tu dises ça! Aller on se fait une journée tout les deux, j'ai pas envie d'aller bosser moi non plus aujourd'hui! » J'avais pris un air snob comme si j'avais le choix d'aller bosser ou non. Je me relevais et attrapais la main de la jeune femme. « Par contre hors de question que tu rentres te morfondre chez moi, aujourd'hui on reste ensemble et on fait tout ce que tu veux! Qu'est-ce qui te passes par la tête, qu'est-ce que tu aurais voulu faire et que tu n'as jamais pu faire ? Aller dis moi! » Je souriais, avec entrain, je voulais faire quelque chose de fou, quelque chose qui pourrait lui faire oublié toute cette histoire l'espace d'une journée. Je voulais qu'elle retrouve le sourire et qu'elle s'amuse qu'elle profite de sa vie.

Peut-être que Wolf avait raison, cette fois Héléna devait vraiment tourner la page, certes elle avait déjà essayé, mais à chaque fois quelque chose la ramenait à ce passé qu’elle espérait oublier. Le fait qu’un homme la touche, lui porte de l’attention, Héléna était devenue méfiante, tellement, qu’elle avait presque oublié de vivre. Aujourd’hui elle avait cette chance de pouvoir tout recommencer, en ayant comme soutient Wolf, qui lui avait promis de la protéger, de veiller sur elle. Maintenant Héléna avait quelqu’un sur qui s’appuyait, quelqu’un sur qui elle pourrait compter peu importe la raison. « Je ne sais pas si tu y arriveras un jour ... Il y'a des choses qu'on oublie pas, mais il faut que tu laisses sa derrière toi ça te prendras du temps mais je sais que tu y arriveras, je crois en toi Héléna ... » Il croyait en elle, personne ne lui avait jamais dit ça auparavant. Héléna fut touchée par ce qu’il lui disait, elle n’avait pas envie de le décevoir, et elle ferait tout pour se reprendre en main, et surtout reprendre goût à la vie, quelque chose qu’elle avait longtemps négligé, mais oublier surtout. Héléna l’avait rassuré sur le fait qu’elle n’avait pas douté qu’il serait à la hauteur si jamais ils avaient été plus loin « Fiou, je suis rassuré! J'ai faillit rester sous ma couette à pleurer comme une fillette toute la journée! » Héléna rit de nouveau, elle avait, pendant un instant, imaginait la scène, et il faut dire que c’était très ironique. Il est vrai que Wolf ne ressemblait pas aux hommes que Héléna fréquentait en général, mais ce changement ne lui faisait que du bien, tout simplement, car elle avait une oreille attentive, et pas quelqu’un qui avait pour seule idée de la mettre dans son lit. « Je t’imagine bien sous ta couette ! T’as pas à douter de toi, je suis sûre que pleins d’autres filles t’ont déjà dit que tu étais à la hauteur. » Héléna ne connaissait pas la réputation de Wolf, et il faut dire qu’elle s’en fichait, tout simplement parce qu’elle le connaissait bien, et elle savait à qui elle parlait.

Puis Héléna fit par à Wolf qu’elle n’irait pas travailler aujourd’hui, et ce fut un soulagement pour ce dernier, qui était apparemment, loin d’être motivé aussi. Et à sa grande surprise, il lui proposa de passer la journée avec elle, juste tous les deux. Héléna fut flattée qu’il lui accorde autant d’attention, elle s’était confiée à lui, mais elle ne voulait pas non plus devenir gênante dans sa vie, ou même trop encombrante. Mais il finit par attraper sa main pour aider la jeune femme à se relever, Héléna n’avait donc pas le choix, et puis même si elle l’avait eu, elle aurait immédiatement choisi de passer la journée avec lui. « Par contre hors de question que tu rentres te morfondre chez moi, aujourd'hui on reste ensemble et on fait tout ce que tu veux! Qu'est-ce qui te passes par la tête, qu'est-ce que tu aurais voulu faire et que tu n'as jamais pu faire ? Aller dis moi! » Héléna eut presque envie de sautiller partout, comme une petite fille, on lui demandait ce qu’elle avait envie de faire, elle était comme impatiente d’avoir une idée farfelue, comme elle les avait autrefois. Elle souriait, sautiller légèrement, puis elle s’arrêta d’un coup « J’en ai aucune idée en fait … » Voyant la petite moue de Wolf, Héléna se remit à réfléchir, souriante, regardant autour d’elle « On pourrait faire … Ah je sais ! Je peux te payer un verre, vu que je t’en dois un, je crois que tu n’as pas trop apprécié l’eau la dernière fois » C’est vrai que Héléna avait perdu sa joie de vivre, les idées ne fusaient plus aussi rapidement qu’avant, mais peut-être qu’avec cette journée qu’elle allait passer tout allait rentrer dans l’ordre, du moins, elle espérait.

Elle continuait de regarder autour d’elle, au cas où qu’elle ait une idée lumineuse après ça, mais rien ne vint, elle se sentait bloquée, elle était à l’aise, mais peut-être pas autant qu’elle aurait aimé. Tout était compliqué, elle devait réapprendre à vivre, à aimer de nouvelles choses, à s’amuser comme auparavant. Cela prendrait du temps, mais elle finirait par y arriver, elle savait qu’elle le pouvait, elle était forte, même si ces derniers temps ça ne se voyait pas. Puis elle reporta son attention sur lui « A moins que tu es autre chose de mieux à proposer, excuses mon manque d’imagination. » C’était dur de se révéler à la lumière du jour, Héléna avait toujours voulu paraître forte, sûre d’elle devant tout le monde, mais finalement, les choses changeaient, et en plus devant un homme. Héléna se sentait vulnérable face à lui, mais elle savait qu’elle ne risquait rien avec lui.

Je voulais être ce soutient qu'il manquait apparement dans la vie d'Héléna, cette personne à qui elle pouvait se confier, parler sans tabou. Je voulais lui laisser la possibilité de faire ce que je ne pouvais pas faire moi même, parler ... se confier, avouer ces faiblesses. Je me doutais qu'elle serait d'une si bonne écoute que je l'étais pour elle, mais pour le moment nous n'en étions pas à parler de mes problèmes. Puis je commençais à peine à lui faire retrouver le sourire je n'allais pas tout gâcher comme ça. Oui Héléna souriait à mes vannes et ça faisait du bien de la voir sourire ainsi. D'ailleurs je ne put m'empêcher de le lui faire remarquer : « T'es quand même beaucoup plus jolie avec ce sourire aux lèvres ... » Je la regardais un instant avant de rire doucement à mon tour. Elle m'imaginais bien sous ma couette, je repris rapidement la parole : « Non imagine pas ça vaut pas le coup! » Je souriais enfin lorsqu'elle me dit que plein d'autre fille devaient me trouvés à la hauteur ... Après un refus de demande en mariage c'était difficile de me le dire, de penser que j'étais à la hauteur pour toutes les femmes. Je manquais sûrement d'assurance depuis mon histoire avec Lucie, je ne préférais pas relevé, pour ne pas que le sujet dérive sur moi. Je souriais simplement aidant la jeune femme à se lever.

Elle avait l'air emballé par mon idée, franchement contente que je lui propose de sortir, de s'amuser et de faire des trucs fou. Elle sautillait partout comme une enfant et j'avoue que je trouvais ça vraiment charmant de sa part. Sauf qu'à un moment elle s'arrêta net, avouant qu'elle n'avait aucune idée ... Une chose qui me laissa penaud, deux grands yeux ouvert sur elle. Elle me proposa un verre, je soupirais avant de dire consterné : « Aller Héléna! Y'a rien de plus palpitant qui te passe par l'esprit la maintenant ? Boire un verre! C'est d'un ennui! » Je riais légèrement, me moquant d'elle, l'attrapant par la main j'avais exactement en tête un endroit qui pourrait la détendre. « Vu que tu manque d'imagination, c'est moi qui choisit! Et tu es obligé de faire semblant de t'amuser même si c'est pas le cas! » Je souriais de plus bel, l'ammenant vers le bus accosté à la rue. J'entrais dedans avec la jeune femme avant que les portes ne se ferme. Ce bus était censé nous emmener en dehors de la ville.

C'est après une demi-heure de trajet qu'on arriva prêt d'un grand complexe qui ne laissait pas vraiment deviner ce qui s'y déroulait. Je connaissais bien cet endroit et dans ce grand entrepôt il y'avait un karting, avec de vrai kart et un grand circuit pour adulte. De quoi se faire de belle frayeur avec la vitesse et une bonne compétition. « Tu as déjà fait du kart ? » Je souriais de nouveau à la jeune femme la traînant dans l'entrepôt. Je commandais deux kart, les plus rapides, on nous affubla de deux casques. Nous serions deux sur le circuit, en ce jour de semaines il n'y avait personne. « Installe toi et n'hésite pas à appuyer sur les pédales! » Je m'installais la laissant faire de même de son côté. Quelque part j'espérais que la sortir un peu de son quotidien pouvait lui faire du bien, s'amuser un peu et ressentir cette adrénaline quand la vitesse vous cloue au sol pouvait lui changer les idées. Je m'avançais vers la ligne de départ, attendant que le feu passe au vert tout en faisant rugir mon Kart. Je tournais ensuite la tête vers la jeune femme, partant dès que le feu passait au vert.

Héléna ne connaissait pas l’histoire de Wolf, tout simplement, car il n’avait jamais parlé de lui. Au travail, la seule chose qu’ils savaient faire, c’était se taquiner, faire des blagues, jamais ils n’avaient parlé d’eux-mêmes, excepter ce jour-là pour Héléna. Elle avait franchi un pas énorme dans sa reconstruction, et elle espérait que ce ne soit pas le dernier. « T'es quand même beaucoup plus jolie avec ce sourire aux lèvres ... » Héléna sentit ses joues chauffées légèrement, pour une fois qu’on lui faisait un compliment sincère, Héléna se sentait gênée, mais elle n’avait pas honte de l’être. Elle se racla la gorge pour reprendre ses esprits, et tenter de dissiper ses petites joues rouges. Il lui avait ainsi proposé de passer la journée avec lui, Héléna avait accepté, sans même réfléchir, en même temps, il l’avait entrainé avec lui. Mais Héléna avait perdu beaucoup de sa personnalité, et surtout sa folie qui avait charmé tellement de personnes. Elle lui avait donc proposé de boire un verre, pour tenter de se rattraper de la dernière fois où elle lui avait proposé de l’eau « Aller Héléna! Y'a rien de plus palpitant qui te passe par l'esprit la maintenant ? Boire un verre! C'est d'un ennui! » Héléna le frappa sur l’épaule en souriant « Je te ferai remarqué qu’avec moi, on s’ennuie jamais, et tu le sais. » Elle croisa les bras, faisant mine de bouder. « Vu que tu manque d'imagination, c'est moi qui choisit! Et tu es obligé de faire semblant de t'amuser même si c'est pas le cas! » Héléna n’eut pas le temps de dire ‘ouf’ que Wolf l’avait déjà embarqué, montant ensuite dans un bus, pour quitter la ville. Elle se sentait bien, elle n’avait jamais eu le temps de visiter, avec le travail, et les cours, Héléna n’était pas allée bien loin. Attentive au paysage qui s’offrait à elle, Héléna ne cessait de taquiner Wolf pendant le trajet.

En descendant du bus, un grand complexe était devant elle, Héléna ignorait totalement ce qui se trouvait à l’intérieur. D’un coup, Héléna se sentit angoissée, elle attrapa la main de Wolf pour le retenir « Je suis pas sûre de vouloir entrer là-dedans. » Héléna s’imaginait tout de suite le pire, où l’emmenait-il ? « Tu as déjà fait du kart ? » Héléna fut rassurée avec cette phrase, il l’emmenait donc vers un divertissement, pendant une seconde, Héléna avait douté de ces intentions envers elle. Mais elle serra sa main encore plus fort, souriante « Non j’en ai jamais fait, et j’ai loupé de nombreuses fois mon permis de conduire, alors si tu veux éviter des morts, il vaudrait mieux faire demi-tour. » Héléna tourna les talons, mais Wolf la rattrapa par le bras, la faisant venir avec lui, mais en marche arrière, Héléna se laissa entraîner, rigolant de temps à autre. A quoi bon se débattre ? Elle ne faisait pas le poids. Wolf commanda deux karts, et Héléna sentit la pression montée. Puis on mit un casque sur sa tête, et elle s’assit dans le kart, les mains sur le volant, presque tremblante. « Installe toi et n'hésite pas à appuyer sur les pédales! » Elle jeta un coup d’œil vers lui, et sortit de manière ironique « Non sans blague, appuyé sur les pédales, je m’en serai pas doutée ». Puis elle se retrouva face à un feu, il fallait attendre le vert. Héléna ferma les yeux, en laissant qu’un seul d’ouvert, elle entendait le moteur de Wolf rugir. Puis le feu passa au vert, Wolf partit comme une fusée « Attends moooooi !! » Héléna prit un grand élan et appuie fortement sur sa pédale, elle partit à son tour, assez rapidement, elle lâcha un cri de panique. « Mais pourquoi je t’ai suivi dans ça !! L’idée d’aller boire un verre était moins effrayante » Héléna tentait tant bien que mal de suivre la route, mais c’était difficile quand on était complètement paniquée.

Héléna avait tout de suite apprécié de travailler aux côtés de Wolf, car comme il le savait aussi bien qu’elle, quand ils étaient ensemble, le temps de travail passait bien plus vite. Surtout que travailler en tant que serveuse, n’était pas une chose facile pour Héléna. Se faire draguer, insulter, c’était la routine du travail, mais Héléna avait du mal avec ça. Mais bon, si elle voulait avoir de quoi vivre, elle n’avait pas le choix, et devait supporter ce genre de choses. Avec son ami, tout était bien plus simple, entre deux services, Héléna pouvait se détendre avec lui, ils se taquinaient, se moquaient toujours gentiment l’un de l’autre, c’était grâce à ça qu’elle tenait le coup. Mais aujourd’hui tout était différent, Wolf connaissait le réel secret de Héléna, celui qu’elle avait toujours cherché à cacher, peut-être avait-elle eut pour projet de l’emmener dans sa tombe ? Enfin maintenant ça n’arriverait pas, il était au courant, et il avait décidé de la prendre sous son aile. Tellement ému par cette dernière, il lui avait proposé d’aller se changer les idées, de faire quelque chose de complètement fou, une chose qu’elle n’avait jamais fait. Mais avec ce qui lui était arrivé, Héléna avait perdu toute joie de vivre, elle n’avait pas d’idées folles comme autrefois. Cependant, lui, était pleines de ressources, il emmena donc Héléna en dehors de la ville à l’aide du bus. Héléna était attentive au paysage, c’est alors que Wolf lui lança « C’est la première fois que tu sors de la ville ? Tu ne m’as jamais dit d’où tu venais ?» Perdue dans ses pensées, Héléna répondit, sans quitter le paysage des yeux « New-York » Puis elle baissa la tête, c’était là-bas que c’était produit son enfer. Jamais elle ne voudrait y retourner, même si on lui mettait le couteau sous la gorge. Cette ville elle l’avait enterré dans sa mémoire, et elle ne voulait plus y penser. Cependant, elle trouvait ça normal que Wolf veuille en savoir plus sur elle. Quant à Héléna, elle gardait ses questions pour un moment plus opportun. Quand ils descendirent du bus, Héléna fut réticente, ne sachant pas où Wolf avait décidé de l’emmener, c’est pour cette raison qu’elle serra fort sa main, mais d’un ton rassurant il lui dit « fais-moi confiance ! S’il te plaît … » Finalement elle avait un long travail à faire sur elle-même.

Elle le laissa l’entraîner dans ce grand entrepôt, où se trouvait simplement un circuit de Kart. Du Kart ? Quelque chose que Héléna n’avait jamais fait de sa vie, et pour cause, le nombre de fois où elle avait raté son permis de conduire, voulait tout dire. « C’est plus facile que le permis, ici tu n’as aucunes contraintes, contentes toi d’appuyer sur les pédales et de tourner ton volant … Je sais que c’est difficile pour une fille, d’autant plus si elle est blonde mais quand même ! » Héléna laissa échapper un rire, c’était toujours comme ça entre eux, c’était à celui qui taquinerait plus l’autre. Puis elle le vit s’éloigner « Oui oui tu as raison, fuis, je risquerai de te faire mal avec ma force de blonde ! » Elle lui tira la langue, et elle fut installée dans une voiture. Au feu vert, Wolf partit comme une fusée, Héléna eut un peu de mal, mais finalement elle réussit. Arrivait à la hauteur du Wolf, il l’aida doucement à diriger son volant, il faut dire que Héléna était loin d’être rassurée dans cet engin, comment avait-il réussit à l’emmener là déjà ? « Quoi qu’il en soit si tu te prend les pneus je peux t’assurer que tu ne te feras aucun mal » Cette phrase raisonnait dans la tête de Héléna, elle ne voulait pas finir dans les pneus, avec la chance qu’elle avait, elle serait capable de se faire mal, même s’il lui avait dit le contraire. Sans savoir comment Héléna prit une certaine avance, elle entendait Wolf derrière qui commençait à râler, elle savait autant bien que lui que ce n’était qu’un jeu, peu importe qui perdrait, le principal c’était de passer un bon moment ensemble. Et il revint à sa hauteur « Aller ose dire que tu n’aimes pas le kart ! Tout le monde aime le Kart ! Le perdant paye la tournée ! » Héléna sourit à sa remarque, c’est vrai qu’elle ne pouvait pas affirmer le contraire, l’adrénaline que procurait ce circuit, c’était quelque chose elle avait oublié.

« Mais je suis pauvre ! » lui avait-elle lancé par rapport à ce qu’il lui avait dit, celui qui perd, c’est celui qui paye. Héléna se mit à rire, et finalement elle réussit à revenir à sa hauteur, le défiant du regard « Tu me diras l’effet que ça fait de se faire battre par une fille monsieur Rosenberg ? » Héléna appuya davantage sur l’accélérateur, et elle passa devant. Bien sûr, n’ayant pas encore tous les réflexes par rapport à ce jeu, Héléna se retourna pour voir où il était, mais quand on est sur ce genre de circuit, le but du jeu, est de regarder la route. Au moment où elle se retourna, elle vit que les pneus n’étaient pas loin d’elle, elle n’eut pas le temps de les esquiver, et elle fonça droit dessus, poussant un cri de terreur.

HELENA & WOLFGANG
Life is made to have fun ... So have fun!

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Nous étions sur la route, je voulais changer les idées d’Héléna, lui faire voir autre chose que le café, l’université et son appartement. C’était très important pour tout étudiants d’avoir une vie sociale, de sortir et de découvrir des choses. De s’amuser en fait. Et je n’arrivais pas à croire qu’Héléna n’était jamais sortie de la ville, mais c’est ce que je comprenais peu à peu. Je me demandais alors d’où elle venait, elle ne me l’avait jamais dit car nous n’avions jamais réellement parlé de nous-même l’un à l’autre. Elle venait de New York, l’autre bout du pays, à croire qu’elle avait vraiment toute une vie à fuir. Je souriais alors me rendant compte que ce n’était pas la peine de poser plus de question là-dessus. Je préférais au contraire la laisser admirer un paysage qu’elle n’avait encore jamais pu admirer. C’était très important pour moi de sortir souvent, même si je n’avais pas vraiment les moyens j’appréciais de sortir de la ville, aller courir sur la plage ou dans les montagnes par exemple … Je voulais aujourd’hui profiter de ma vie, faire en sorte que je ne rate rien.

J’avais donc emmené Héléna dans un entrepôt de Kart. J’adorais le Kart c’était un loisir qui faisait facilement monter l’adrénaline et se sentir vivant. J’aimais la vitesse, la simplicité du Kart qui nous permettait de sentir l’air et la vitesse plus facilement qu’en voiture. Tout ça me plaisait beaucoup et je voulais initier Héléna à ce loisir que j’affectionnais. Je me moquais bien sûr d’abord d’elle, j’aimais la taquiné, c’était ma blonde, celle que je pouvais me permettre d’embêter lorsque j’en avais envie. D’ailleurs je savais que cela l’amusait autant que moi ça m’amusait car elle me le rendait bien me lançant qu’elle pourrait me faire mal avec sa force de blonde. « J’aimerais bien voir ça ! » Je lui fis un clin d’œil avant en démarrer en trombe et de prendre une certaine avance. La jeune femme ne savait pas du tout s’y prendre mais au moins elle avait démarré ce qui était déjà en somme pas trop mal. Je ralentissais ensuite l’aidant à se diriger avec son Kart maitrisant un peu son volant. Puis lorsque je la sentais sûr d’elle je lui lâchai que le perdant paierais sa tournée et là la jeune femme me mit une vingtaine de mètre dans la vue. La jeune femme me lâcha alors qu’elle était pauvre ce qui me fit rire. « Ah parce que moi je suis riche peut-être ??? » J’accélérais lui passant presque devant alors qu’elle fonçait à toute allure vers les pneus environs dix mètres avant la ligne d’arrivée. Je la passais donc facilement et m’arrêtais juste derrière la ligne d’arrivée. Je marchais ensuite vers la jeune femme et riais à sa hauteur. « Bah alors … Tu voulais impérativement essayé les pneus ? » Je riais me moquant franchement d’elle. « Tu me montreras une prochaine fois ce que c’est de ce faire battre par une blonde … Parce que là c’est foiré ! ». J’aidais ensuite la jeune femme à sortir le kart des pneus. « Donc tu m’emmènes où boire ce fameux verre ? Je ne me ferais pas avoir cette fois ! Je ne veux pas d’eau ! » Je souriais, même si rappeler les souvenirs de cette fameuse soirée ne me donnait pas vraiment envie de sourire. Il fallait l’accepter elle faisait désormais partie de notre histoire et quoi qu’il en soit, on finirait bien un jour à la dépassé aussi bien elle que moi. Je déposais mon casque à l’accueil reprenant mon sac où la tenue du café était rangée. « La prochaine fois on teste le saut en parachute ! » Je souriais de toutes mes dents. Je n’étais pas vraiment sérieux … enfin sauf si la jeune femme le voulait. Alors là je serais partant, faire des choses folles j’en avais vraiment envie, histoire de pas mourir ignorant, mais plutôt avec beaucoup d’expériences à mon actifs.