Chanel && Kayo {Come With Me Sistàa..}

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La fin des cours approchée, j'en pouvais plus d'être assis là à suivre le cours d'anatomie humaine, il fallait que je sorte vite. Je n'arrêtais pas de jeter un œil sur ma montre, ça n'allait pas arriver de si tôt, il restait encore, quoi? Une demi-heure? Je n'en pouvais plus et remballais mes affaires, sortant du cours sans faire attention aux innombrables regards qui se posèrent sur moi. On était à l'Université, plus au collège ni au lycée, il fallait qu'une chose que je sorte. J'avais été studieux depuis le début de la journée, il fallait que je me détente, ce soir c'était le week-end, je voulais sortir, boire, m'amuser et fumer. Je sortais de la salle, le soulagement découlant de tout mon corps et m'exposais dehors, sous un soleil dissimulé derrière un tapis de nuages grisâtre. Rien de mieux pour vous démoraliser, mais je n'allais pas me laissais abattre. Je m'en allais vers le parking croisant plein de jeunes étudiants, des footballeurs, des basketteurs, des intellos, donc pour résumer, toutes les catégories des étudiants étaient dressés là. Une fois au parking j'ouvrais la portière de la Camaro SS que j'avais refais de A à Z, un pure bijou mécanique que j'avais modifié, réparé, repeins. J'en étais fier bien que ce n'était pas les cadeaux de fils à papa comme la plupart des jeunes ici, j'insérais la clé dans le moteur et souriais, rentrant presque en extase en entendant le bruit du moteur. Un ronronnement idyllique qui me reposait juste à l'écoute de son son. J'allumais la radio, une musique qui bougeait tant mieux. Je sortais de ma poche un paquet de cigarette et insérais le filtre d'une d'elle dans la bouche, l'allumant rapidement. Je recrachais des volutes de fumée dans la voiture, me sentant obligé d'ouvrir les fenêtres. Je sortais de la place de la parking, musique à fond, bras gauche à l'extérieur accoudé sur la portière. Je roulais lentement, appuyant sur l'accélérateur pour faire rugir le moteur afin que la foule s'écarte...

Allez bouges-toi ....

Un groupe de filles se prenant pour les incarnations de déesses ne voulaient apparemment pas bouger. Lorsqu'elles sentirent la chaleur du moteur sous leur mini-jupes certaines laissèrent échapper des cris et d'autres des insultes tout simplement mais au final le groupe s'écartait quand même. J'accélérais faisant partir l'engin sur les chapeaux de roues, et laissais une trainée de fumée derrière moi. Puis tournais pour rejoindre la sortie lorsque je vis un groupe de jeunes qui buvaient quelques bières. Je garais la voiture à côté de la leur puis sortais de celle-ci. Je discutais brièvement avec eux et m'offrirent une bière, j'avais réussis à avoir ce que je voulais! C'étaient des basketteurs, j'allais sûrement rejoindre leur équipe sous peu et leur en avais parlé. Ils avaient été très accueillant, mais n'avais pas envie de rester une minute de plus. Je finissais ma bière et ma cigarette puis m'en allais vers la sortie du parking, une jeune femme traversait devant la voiture lorsque j'allais accélérer. Je finissais par piler et regardais qui aurait pût être la victime...

Qu'est ce que tu fais là? Allez grimpes!

Chanel Knoxville, ma meilleure amie, grimpait dans la voiture et lui souriais avant de démarrer une nouvelle fois en trombe.

Kayo's Car:

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Journée de merde, y a t-il simplement un autre mot qui convienne, je ne crois pas. Mon réveil m’avait tiré d’un rêve magnifique, il y avait des poneys, des papillons, des arc-en-ciel et je me jurais de ne plus regarder des émissions débiles a la télévision. J’avais pris tout mon temps pour m’habiller, j’avais enfiler un short noir, des collants troués comme bouffés par des mites, mais c’était plutôt pas mal, un tee-shirt long et moulant en V qui laissait apparaitre mes seins, je ne l’étais pas coiffée mais mes cheveux étaient lisses et ne paraissaient pas horriblement coiffés. Mon légendaire tas de ferrailles était tombé en panne de carburant, et oui ça coûte cher l’essence tout de même et même si je peux me permettre de vivre, ça ne m’aide pas a payer ce foutu gazole. J’étais arrivée en retard en cours, et j’étais tombée dans l’allée en tentant d’aller m’asseoir discrètement, ce qui - vie de merde - ne fut pas le cas. Alors bien sur la journée ne passa pas a une vitesse grand « V » mais ça allait, cela allait faire une heure que j’avais finis les cours et j’étais restée glander aux abords de l’université, de toute manière chez moi il n’y a rien a faire donc. Je m’étais assise sur le capot d’une voiture qui se trouvait toute au fond du parking des étudiants, et je roulais. Moi toxico ? Bah écoutez chacun ses vices j’ai envie de dire, mais je ne le fumerais pas ici, je n’ai pas envie qu’on me juge, il ne manquerais plus que ça. Je sortais mon paquet de JPS sans « s » et j’en sortais une cigarette, enfilant le filtre entre mes dents, je cherchais mon briquet, enfin pardon, mon zippo en argent avec de belles gravures dessus, il appartenait a mon père. Puis je l’allumais, prenant une bouffée de chartier.

En descendant du capot de cette dernière. Mes bottes avaient un son de grelot a chaque pas que je faisait et cela m’amusais assez, je rejoignais tous les étudiants qui avaient terminés les cours, je suivais la meute, enfin cet espèce de troupeau composé de pouffiasses et de machos. Me fondant dans la masse je commençais a traverser et bien naturellement en fait, j’étais seule a traverser, mais j’étais tellement absorbée par mes pensées que j’en oubliais de regarder la route, je fixais mon zippo avec lequel je jouais comme une enfant. Puis un bruit de moteur qui gronde me sortis immédiatement de ma bulle, je relevais la tête et cette dernière pilla juste devant moi. J’étais passée a deux doigts de me faire écraser… Par mon meilleur ami Kayo dis le doc. Intérieurement, je remerciais le seigneur de m’avoir épargnée. « Qu‘est-ce que tu fais là ? Allez grimpes ! » me lança-t-il comme si de rien n’étais, j’arquais d’abord un sourcil puis un large sourire se dessina sur mes lèvres, et j’obéis au jeune homme. Je m’installais dans la voiture, je ne pris pas la peine de m’attacher de suite, il démarra en trombes. J’embrassais longuement et tendrement sa joue pour lui montrer ma joie de le retrouver, enfin. « Faut que t’arrête la branlette, ça te rend aveugle ! » Je souriais fièrement, et je posais mes pieds sur le tableau de bord en souriant, prenant mon paquet dans lequel j’avais rouler un petit chef d’œuvre composé d’une de mes meilleures amies, Marie Jeanne. Je regardais Kay’ en souriant comme une enfant et j’allumais ce dernier soupirant d’aise. « Hé mais tu devais pas finir plus tard toi… ? »

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Sentir ses lèvres déposer un si doux baiser me réchauffait en ce sinistre temps, j'aimais son côté je-m'en-foutiste mais en dehors de tous ces aspects qu'on aurait pu critiquer, elle était quelqu'un de confiance, avec une gentillesse et une tendresse inégalable. J'avais su le voir et ne regrettais en aucun cas de connaître cette jeune femme plus que la majorité des gens ici, je ne l'échangerais pour rien au monde. Elle s'installait à son aise à l'intérieur de l'habitacle posant ses pieds sur la tableau de bord et la vit trifouiller quelque chose. Arrivé à un stop je regardais ce qu'elle faisait, et ne pus m'empêcher de laisser apparaître un immense sourire jusqu'aux oreilles, et rigolais déjà en sentant l'odeur qui se dégageait de ce qu'elle allumait. La drogue ce n'était pas bien, mais je savais encore modérer son utilisation au quotidien, de plus que je n'avais encore intégré aucune équipe officiellement. Puis vint le temps de répondre à sa question.

Je n'en pouvais plus des cours, il fallait que je sorte décompresser...

Je poussais la voiture à une vitesse raisonnable sur les toutes de Los Angeles lorsque j'eus soudain une idée. Irresponsable fut le mouvement que j'entreprenais, je mis un coup de volant en passant devant une voiture pour ne pas louper le virage et continuais dans cette direction pour voir la rivière en face de nous. On pourrait ainsi nous poser et fumer tous les deux sans problèmes. Je garais la voiture un peu n'importe comment, puis sortais de la voiture en me dirigeant vers le banc. J'étais habillé d'un jean large et un Tee-shirt qui collait au corps, moulant parfaitement chaque partie de mon torse, de mon abdomen ou de mes épaules. Je m'avançais vers l'eau qui ne faisait aucun bruit et vint marcher sur l'herbe, regardant le long des des berges. Il n'y avait personne le long de la rivière, on était les seuls au bord de celle-ci. Je mis un pied sur le banc et m'essayait sur le dossier du banc et sortais une cigarette pour commencer à la fumer alors qu'elle me rejoignait.

Alors comment tu vas ma belle? [...] Tu me fais fumer un peu après?

Lui avais-je dis avec un sourire, et un regard charmeur faisant en sorte qu'elle ne puisse rien me refuser. Le vent caressait nos peaux, ébouriffant légèrement nos cheveux, faisant virevolter différentes odeurs sur lesquelles on arrivait pas forcément à poser de noms. On était bien là, et l'odeur de l'herbe que fumait Chanel ne se dissipait pas, une odeur tellement délicieuse que la cigarette ne rivaliserait jamais.

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Je souriais bêtement, parce que je savais qu’en allumant cette « bombe » il comprendrait immédiatement que ce que j’avais entre les lèvres était un délice. L’odeur qui en émanait était douce et délicieuse. J’entre ouvrait ma fenêtre baissant d’un geste simple le volume de son auto radio. Je passais ma main dans mes cheveux quand il commença à m’expliquer qu’il en avait eu marre des cours et qu’il s’en était allé pour se changer les idées. « Sincèrement, ça a été une journée de merde pour moi aussi, sauf que moi je vais en cours parce que j’peu pas me permettre de… » Je n’allais pas finir ma phrase, j’avais pris ce ton désinvolte, mais je soupirais à la fin de ma phrase, non moi je ne pouvais pas me permettre de ne pas aller en cours, j’y ai mis beaucoup d’argent dans cette école, presque tout, et de toute manière il devait avoir saisit le sens de ma phrase.

Nous avancions sur les routes de Los Angeles, je fus violemment secouée par un vilain coup de volant qu’il avait donné. Je me tournais vers lui et lui donnait un coup de poing dans l’épaule pour lui faire comprendre que j’avais eu peur. Avant que je ne comprenne que nous allions nous installé dans un coin tranquille, je recrachais la fumée dans son visage en souriant comme une enfant. Puis il gara la voiture et il descendit. Bien évidemment, moi qui n’aime pas faire les choses conventionnellement je me glissais hors de la voiture par la fenêtre de celle-ci, je regardais avancer Kay’ en souriant, il avait un superbe tee-shirt qui le mettais bien en valeur. Avouons tout de même qu’il n’est pas hideux, c’est mon meilleur ami oui, mais il est très beau. Il sortit une cigarette et je le regardais encore il l’allumait et je me hâtais d’aller le retrouver.

« Alors comment tu va ma belle… ? » Je le regardais, le joint coincé entre mes deux doigts et je souriais. « Pas mieux que d’habitude, mais… Pas plus mal non plus. » Je m’approchais de lui et je venais me mettre entre ses jambes, et je passais mes bras autour de sa nuque pour le prendre contre moi tendrement et d’une voix de petite fille joyeuse je ne pu m’empêcher de dire : « J’suis contente d’être avec toi quand même ! » Puis en me redressant, je collais mes lèvres contre son front et j’entendais : « Tu me feras fumer après ? » J’avais pris du recul et je le regardais d’un air amusé, je rallumais le foyer de ce dernier et je lui tendais. « Putain mais qu’est-ce que tu serais sans moi hein… ? » J’avais posé mes deux mains sur ses genoux et je m’amusais avec en souriant, lui prenant sa cigarette pour la fumer.

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Elle vint me rejoindre, j'étais un peu ailleurs et sentir ma meilleure amie me prendre dans ses bras, me coller contre elle et poser ses lèvres contre mon front me faisait du bien. Je ne savais pas ce que j'avais à être ailleurs, j'avais besoin de grandement m'amuser, et je savais qu'elle serait présente pour me changer les idées. Depuis que je la connais, elle avait toujours été tendre et géniale avec moi, on partageait une relation très fusionnelle! [...] Je lui souriais et j'échangeais donc ma cigarette contre son petit mélange de tabac et de drogue. Je prenais une large bouffée de son contenu, me brûlant la gorge et ressentant cette odeur qui lui était bien spécifique. J'appréciais le moment puis continuais de tirer dessus jusqu'à ce que j'adresse quelques mots à la jolie demoiselle:

C'est clair... Qu'est ce que je ferais sans toi ! Mais te la pètes pas non plus maintenant hein?

Je lui souriais et laissais transparaître un petit rictus du coin des lèvres. Je fumais encore et encore jusqu'à ce que l'échange se fasse à nouveau. Je reprenais la cigarette et vérifiais dans mes poches, puis allais à la voiture n'ayant rien trouvé. Je trouvais là ce que je voulais, un paquet de cigarette convertible, c'était agréable d'en fumer une après avoir fumé quelques joints. Je revenais et me rasseyais sur le dossier du banc face à la rivière et a Chanel. Je lui souriais et m'adressais à elle:

Dis, ce soir tu veux pas dormir avec moi au campus? Chez les Delta! ... J'ai pas envie d'être seul et ça me ferait du bien d'être avec toi.. Si ça te dit ! On irait manger un morceau avant, on ira boire un coup et on va dormir. Qu'en penses-tu?

J’espérais sincèrement qu'elle approuverait, parce que je n'avais pas eus le moral de la journée et je ne l'avais pas retrouvé avec elle. Elle qui me faisait tant de bien juste par sa présence, elle qui me rassurait d'un regard, elle qui me comblait d'un caresse. On dormirait peut-être ensemble, mais comme toutes les autres nuits je n'aurais aucunes envies ni d'idées avec elle, elle était juste géniale et je n'avais aucunes arrières-pensées lorsque j'étais intimement proche d'elle. C'était ma meilleure amie après tout et bien que je ne connaissais pas ce mot avant de la connaître, je prenais conscience de l'importance et de ce que représentait ce statut. Je n'aurais jamais pensé avant que être avec une femme très proche sans arrières pensées était possible, maintenant tout avait changé avec elle. Je l'attirais à moi et lui fis un câlin, ça me reposait...

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