Santana & Nolan ϟ « saison 2 » x)

« Et vous ! vous partez en voyage ? » Cette question me laissa perplexe. La jeune femme à côté de moi attendait une réponse. Ces grands yeux bruns s'attardaient longuement sur moi ... Je ne savais pas du tout quoi lui répondre. Je ne partais pas réellement en voyage, je fuyais ... Me l'avouer à moi même était dur. J'avais honte et me rendre compte de cette idée me mettais mal à l'aise. Je fuyais encore, parce qu'elle ne m'avait pas choisie, parce qu'elle me brisait le coeur et que je ne pouvais pas le supporter. Parce que la savoir, la voir avec un autre me rendais littéralement complètement dingue et que je ne supportais pas cette idée. J'avais l'impression d'être une femme, une mauviette comme on le dit si vulgairement.De fuir par peur de souffrir. Mon père aurait sûrement eu honte de moi, il m'aurait probablement dit « Si tu veux quelque chose tu te bat pour l'obtenir ! », je pense même qu'il aurait ajouter : « Soit un homme! » ... J'abandonnais, toujours, je n'étais pas un battant il fallait que je me fasse à l'idée ... Je relevais la tête vers la jeune femme assise à mes côtés. Elle était jolie c'est vrai, je ne put m'empêcher de la comparer à Santana qui était tout de même bien plus jolie. Je soupirais, baissant de nouveau la tête. Puis d'un bond je me levais, attrapais mon porte document dans le petit compartiment prévu à cet effet et je bousculais les gens qui cherchaient encore leur place jusqu'à la porte. « Monsieur! Vous ne pouvez pas sortir! Qu'est-ce que vous faites ?? » Je me casse imbécile d'hôtesse! Bon ok je ne l'avais pas dit, mais je l'avais penser très fort. J'avais bousculer les agents qui me retenaient et finissais par débouché dans l'aéroport.

C'est en taxi que je retournais à l'UCLA. Je ne pouvais rentrer dans l'établissement, le doyen me l'avait interdit, je devais alors attendre Santana ici sur le parking. Il pleuvait, mais bizarrement c'était comme si je ne l'avais pas remarqué. Comme si je ne sentais ni la pluie, ni le froid. J'étais là posé contre sa voiture, en attendant qu'elle sorte des cours, ou de n'importe où où elle se trouvait à présent. Il fallait que je lui dise ce que j'avais sur le coeur, il fallait que je me batte pour elle. Car si je ne le faisais pas pour elle, je ne le ferais pour personne d'autre. Je ne me rendais pas compte que je devais sûrement faire de la peine, complètement trempé, pas forcément à mon avantage. Mon pull me collait, mon jean serrait mes jambes, mes baskets regorgeaient d'eau. Heureusement l'UCLA semblait vide, il n'y avait pas beaucoup de voiture sur le parking, peu d'élèves qui pouvaient donc me voir ainsi. De toute façon je m'en fichais, je ne faisais plus parti de l'établissement. Cela faisait d'ailleurs presque un mois que je n'étais pas revenu ici, un mois que je n'avais pas revu Santana.

Elle avait dû penser que j'étais parti, alors qu'il n'en était rien. On ne s'était pas croisé voilà tout mais je n'avais pas quitter la ville. D'ailleurs au moment où je m'étais décidé à quitter la ville, je me retrouvais ici à l'attendre. Elle comptait vraiment pour moi et maintenant je voulais qu'elle soit à moi, et elle le serait. J'étais déterminé, habituellement je fuyais, je ne me battais pas mais aujourd'hui je le faisais. J'étais là, l'air pitoyable mais déterminé, ce qui me donnais un peu plus d'assurance, de crédibilité. Voilà, je la voyais, elle sortait de l'établissement en courant pour rejoindre sa voiture. Elle ne m'avait pas encore vu, j'attendais qu'elle relève la tête. Voir comment elle m'accueillerait ... Quoi qu'il en soit, quelque soit sa réaction, je n'adonnerais pas.

Cela fait maintenant plus d'un mois que je n'ai pas vue, aperçue ou croiser Nolan, et je dois avouer qu'il me manque...énormément. Je ne sais pas comment l'expliquer, mais c'est comme si il y avait un manque en moi, comme si une partie de moi n'était plus là, morte, enterrée. Nolan me manquait et pas un seul jour ne passe sans que je n'espère le croiser, dans le parc, dans ma chambre, et surtout à l'université, je n'arrêtai pas de repenser aux moments que nous avions partagée, comment nous étions arriver à ce stade là...J'étais nostalgique, oui je crois que le terme correspond plutôt bien à ma situation.

Je crois que le pire dans ses sentiments de manque, c'est le fait de l'imaginer avec quelqu'un d'autre, j'ai toujours cette horrible sensation que mon coeur va lâcher, c'est un peu comme si tout l'air de la pièce avait été aspiré lorsque je l'imagine avec une autre, au bras d'une autre femme. Le pire c'est quand je l'imagine avec Sarah. En faite je ne peux tout bonnement pas le voir avec qui que ce soit, exceptée moi. Pourtant, il est plus qu'évident qu'à présent je devais me faire à cette l'idée qu'il sera heureux avec une autre puisque nous n'avons pas réussi à être heureux ensemble. Je peux avouer par ailleurs que lorsque j'ai tant bien que mal essayée de me mettre ça en tête, je me suis mise à pleurer comme une madeleine sans pouvoir m'arrêter.

Ce matin, je m'étais levée avec la ferme intention de remonter la pente - chose assez difficile quand on sait que je vais surement croiser Sarah à l'université, même Cayden, je dois dire que depuis le départ de Nolan, c'est comme si j'étais devenue un zombie, et pourtant dieu sait que je tiens à Cayden et pas qu'un peu. Pourtant il me manquait quelque chose, il me manquait Nolan tout simplement...

La journée fut assez longue, mais je fus surprise de n'avoir pensée à Nolan que très peu pour une fois, je peux d'ailleurs dire merci à une amie de ma classe qui m'a tout simplement fait bien rire - meilleure remède pour arrêter de penser : le fou rire - enfin je me calmais bien vite fait en voyant par la fenêtre qu'il pleuvait des cordes, quel magnifique temps, et en plus je n'avais pas de parapluie et je n'étais pas vraiment habillée pour recevoir cette flotte dans la gueule, que du bonheur quoi pour la sortie de l'université.

Me dirigeant vers le parking, je me mis à courir à toute vitesse jusqu'à ma voiture essayant tant bien que mal de ne pas me retrouver complètement mouillée. Arrivant à ma voiture, je sortis les clefs de celle-ci de ma veste avanr de relever la tête me sentant carrément fixer par quelqu'un. Et la...J’aperçus Nolan, mon coeur se mit à battre à la chamade et je dois dire que mon visage crispé c'était complètement décomposé de surprise. « No...Nolan ?! » Je commençai à repasser dans ma tête la scène ou il me dit je t'aime en s'exclipsant et moi restant sans voix suite à cette confession. Il était parti comme ça sans rien dire de plus, c'était la dernière fois que je l'avais vue, cela faisait exactement un mois. Je m'approchais alors lentement de lui oubliant que la pluie allait surement me trempée plus les cheveux qu'ils ne l'étaient déjà. « Tu...Tu es de retour ? Tu as retrouvé ton poste ?! » J'étais assez tendue et cela devait bien ce voir, mais j'étais tellement surprise de le voir ici...Je ne le quittais pu des yeux, son regard qui dans le passé m'avait tant rassuré m'avait tant manqué...

Je me doutais que pour Santana, me voir ici serait une vraie surprise. Bonne ou mauvaise se serait à elle de me le dire. Les derniers mots que je lui avais dit avait un goût amer d'adieu. Ils sonnaient la fin de notre relation, de notre histoire, aussi courte fut elle. Mais aussi la fin de nos rencontres ... Je veux dire par là que je comptais partir et ne plus la revoir. Ne plus souffrir parce que je ne pouvais être le seul à yeux, ne pas la voir d'ailleurs avec un autre type. Une image que je ne pouvais tolérer. C'était une autre raison de mon départ. De plus j'avais un nom, un visage de celui qui avait pris ma place sans que je m'en rende vraiment compte ... Il n'était pas la puis du jour au lendemain c'était comme s'il m'avait pris ce à quoi je me raccrochais. C'est à dire Santana ... En y repensant j'avais l'impression que tout c'était passé très vite. Notre relation, la fin de notre relation, le bal, mon licenciement ... Et aujourd'hui j'étais dans l'avion. Prêt à partir pour Boston ... Pour retrouver qui ? Quoi tout le monde était là! J'avais même croiser Yelena à l'aéroport! A croire que tout me disait de rester, heureusement que je n'étais pas vraiment supersticieux.

Quoi qu'il en soit. J'étais à présent devant l'UCLA. Comme s'il y'avait eu une ellipse temporelle et que je passais de l'avion à l'UCLA en l'espace de deux lignes. Je ne me rappelais déjà plus du chemin, j'étais beaucoup trop pensif. A présent je ne sais pas si j'étais vraiment conscient, j'étais dans un état difficile à décrire ... Je ne voyais pas les gens autour de moi, je ne sentais pas l'eau sur mon visage, je ne reconnaissais aucun visage des personnes qui passaient et me dévisageaient pour essayer de comprendre si j'étais fou ou non. A vrai dire je me le demandais aussi ... J'étais dans un état complètement second. J'avais chaud malgré la pluie froide qui s'abattait sur moi, mes membres étaient réactif, sûrement dû à l'adrénaline qui envahissait mes veines.

J'attendais devant la voiture de la jeune femme qu'elle sorte. Je ne savais pas dans combien de temps elle arriverait mais je m'en foutais. Je resterais la nuit s'il le fallait. Je ne serais plus lâche, à présent je voulais me battre pour les choses qui me tiennent à coeur. Et Santana la première. J'étais sûr de moi, cependant appercevoir son visage au loin me provoqua une petite crise de panique. Mes yeux écarquillés, je pensais une nouvelle fois à m'en aller en courant, avant qu'elle ne me voit. Mais mes jambes m'interdir de partir, elles restaient là encrées dans le sol. M'interdisant toutes fuites. Je serrais les poings surtout pour me donner du courage. Elle courrait vers moi mon coeur s'accélerait. Enfin à quelques mètres de moi elle relevait la tête. Je croisais son regard, un regard qui se voulait surpris, dans le bon ou le mauvais sens, je ne savais pas. Je la laissais me poser des questions sans répondre, puis enfin je m'approchais d'elle, glissais mes mains autour de sa taille et l'embrassais. Un baiser passionné et tendre. Une manière de lui montrer qu'elle m'avait énormément manqué durant ce mois. Je réalisais à quel point la douceur de ces lèvres m'avait manqué, son parfum si particulier que j'aurais reconnue entre mille, sa taille si fine qu'elle me parraissait fragile. Puis enfin je me détacher d'elle, à contre coeur. Mais il fallait que je m'explique.

« Je n'ai plus envie d'être celui qui fuit. Je n'ai plus envie de laisser tomber sans me battre. » Je souriais enfin à la jeune femme, un sourire franc et sincère. Qui démontrait que je ne lui en voulais pas pour tout ce qu'il c'était passé, pour Cayden, pour mon post ... Tout ça n'avait aucune importance pour moi, ça ne comptait plus. « Je suis revenu parce que je te veux Santana, je pensais que je ne pouvais pas rester prêt de toi sans que tu sois à moi, mais en faite ce qui m'est le plus difficile c'est rester loin de toi. »

J'étais complètement à nu devant elle, je savais déjà que je n'aurais pas une réponse qui me satisferait mais je m'en fichais, il fallait déjà que j'apprenne à l'accepter et cela passait aussi par la tolérance de son manque d'expression en matière de sentiment. « Santana Hillary Wildworth tu seras que tu le veuille ou non bientôt à moi. » Je souriais de plus belle, c'était de l'humour ... Enfin ... Peut-être pas mais en tout cas je ne voulais pas qu'elle se sente piéger. Elle était toujours libre de me repousser, même si je n'allais pas abandonner de si tôt dans mon idée de la reconquérir. De sortir de nouveau avec elle et d'en faire officiellement ma petite amie. De toute façon, je n'exerçais plus à l'université, je n'avais plus rien à cacher et je pouvais ainsi faire ce que je voulais avec qui je voulais. Et en l’occurrence avec Santana.

Nolan était surement la dernière personne que je pensais pouvoir voir en sortant de cours, j'étais persuadée qu'il était bel et bien parti, à point que je me forçais à tirer un trait sur lui, oui je me forçais à oublier son regard amoureux qui me troublait tant, ces mains si douces, sa voix rassurante...Pour continuer à profiter de la vie, je devais le faire. Mais le voir là ce soir en face de moi changeait tout, et c'est d'autant plus bizarre que je m'étais enfin mise en tête de passer à autre chose seulement aujourd'hui, après un mois à me lever sans vraiment profiter, sans vraiment tourner la page. A croire que je ne devais tout simplement pas la tourner ?

Le voir ici sous la pluie me fit penser environ douze milles raisons de son retour, et si il était revenue pour Sarah ? Bon je ne sais pas ce qui c'est passé entre eux mais autant dire que je m'attend au pire, connaissant Sarah, si elle le voulait elle l'aurait un jour ou l'autre, puis faut dire que je n'ai rien fait pour l'empêcher d'aller la voir si il c'est passé quelque chose. J'étais donc en quelque sortes fautives, enfin je partais dans des spéculations assez folles et incohérentes mais c'est tout à fait mon genre, à me faire des idées pour rien, à voir le mal partout, c'est un peu une façon de me protéger. Jusque aujourd'hui ça a plutôt bien marcher en plus...La preuve je suis toujours aussi seule, enfin quoi que...Je m'étais récemment attachée à Cayden, chose que je n'aurais jamais cru possible, d'ailleurs dire un nom à notre relation serait un peu compliqué, parce que justement elle l'était.

Bref j'arrêtais de me faire quinze film digne d'un réalisateur professionnelle lorsqu'il s'approcha de moi et déposa ces lèvres contre les miennes, geste encore plus surprenant d'autant plus que j'étais tout bonnement incapable de le repousser tellement il m'avait manqué, j'avais perdue le gout de ces lèvres, j'avais oubliée le sentiment d'avoir mon coeur s'emballer au contacte de ces mains sur mon corps, de ces lèvres sur les miennes. J'aurais fait n'importe quoi pour que ce baiser ne s'arrête pas, d'ailleurs je restais à une distance assez proche de lui, comme si j'avais peur qu'il m'échappe.

Il commença ensuite à me faire une magnifique déclaration, chaque mot sortant de sa bouche faisait mon coeur battre un peu plus vite, jamais quelqu'un n'avait encore dit de tel choses à mon propos. Je restais en face de lui sans savoir quoi lui répondre, ça faisait beaucoup d'un coup et je dois dire que cela m'effrayait un peu mais en même temps je ressentais l'envie d'essayer quelque chose avec lui, contrairement à ce qu'on avait vécue jusque maintenant, cela semblait bien plus...Sérieux et je ne sais pas, j'avais envie de tenter, j'en oubliais tout ce qu'on avait pu vivre avant comme problèmes, ces paroles étaient encrées dans mon coeur. Je serais alors à lui, et rien qu'à lui et il serait le mien, rien qu'à moi.

M'approchant alors avec un grand sourire gênée je pris la parole le regardant droit dans les yeux. « Tu en as assez dit... » Je me mordillais la lèvre inférieure avant de l'embrasser tendrement en guise de réponse à tout ce qu'il venait de dire, je ne pouvais lui dire plus puis je me collais ensuite à son torse mouillé me blottissant contre lui quelques secondes fermant les yeux avant de relever la tête afin de lui murmurer à l'oreille doucement et timidement. « Tu m'as manquée Nolan...» Je le regardais un instant dans les yeux avant de sentir la pluie devenir de plus en plus forte, c'était presque une tempête, et je dois dire que j'étais plus que trempée et rester ici comme ça ne me disait mais alors rien du tout. « Si on ne veut pas attraper une pneumonie on devrait peut-être se mettre à l’abri non ?»

En revenant, j'avais pris le risque de me ridiculisé, de perdre ma dignité, de mettre un énorme coup à mon égo. C'était un risque à prendre, un énorme risque qui pouvait me cassé encore plus que je ne l'étais déjà. Mais ça en vallait le coup, elle en vallait le coup, plus qu'aucune n'en avait vallu le coup. Même mes sentiments envers October n'équivalait pas ceux que je ressentais pour Santana. Bien sûr après tout ce qu'on avait vécu, le semblant de relation chaotique qui nous avait unis, on aurait pu facilement croire que c'était absolument idiot de revenir, de vouloir réessayer, la reconquérir. Mais c'était mon choix. De toute façon je ne m'imaginais pas loin de Santana, ce qu'on avait vécu avait été très cours, mais vraiment intense. Ce que j'avais ressenti pour elle, la façon dont j'étais si rapidement tomber amoureux d'elle, tout ça faisait que c'était unique que notre relation était unique et que je ne pouvais pas la laisser tomber ainsi. Je ne pouvais plus fuir,cette fois ci je voulais me battre pour obtenir ce que je voulais. Et ce que je voulais c'était Santana.

Il pleuvait ce qui rajoutait une dimension tragique et dramatique à la scène qui allait ce déroulé. D'ailleurs elle devait sûrement me rendre aussi pathétique, mais je m'en fichais car je ne ferais pas chemin inverse. De plus Santana ne se préoccuperait sûrement pas de mon aspect, ma présence devrait être une assez grande surprise. Et à en croire son expression c'était le cas. D'ailleurs je l'embrassais, avant qu'elle n'ai l'occasion de dire quoi que ce soit. Je l'embrassais pour lui faire comprendre le motif de mon retour, de ma visite ici à l'UCLA, mais aussi pour lui faire comprendre que j'étais là pour une raison précise, parce que je l'aimais. Mais un baiser ne suffisait pas, il fallait que je lui dise. Que je lui balance tout ce que j'avais sur le coeur, et une fois que tout cela fut fait, je commençais à appréhender. Je ne savais absolument pas comment elle allait réagir, si elle allait accepter mon retour, que je revienne ainsi dans sa vie et que j'insiste. Peut-être avait-elle développé sa relation avec son Cayden et ne voulait-elle définitivement plus de moi dans sa vie.

Je n'eu pas à réfléchir très longtemps car à présent elle m'embrassais, en guise de réponse. J'étais aux anges, c'était exactement ce que j'espérais. Ces baisers étaient toujours aussi spéciaux, des baisers qui vous rendais tout simplement heureux et fière, car il faut voir un peu à quoi ressemble Santana. La plus jolie fille que j'ai jamais vu. Mon coeur s'accéléra lorsqu'elle m'avoua que je lui avais manqué. Je resserais alors mon étreinte, la collant contre moi, la protégeant aussi un peu plus de la pluie. « Tu m'as manqué aussi, énormément. J'ai cru que j'allais péter les plombs sans toi ... » J'avais besoin d'elle c'était bien ça le mot, le problème. J'étais complètement accro et il fallait qu'elle soit prêt de moi pour que j'aille bien. J'hochais la tête à sa phrase. Oui on allait carrément chopé la pire crève de toute notre vie si on restait là. J'attrapais les clés de la voiture dans sa main. Je lui ouvrais la porte passager et me mettais à la place du conducteur. « Si tombé malade ça veut dire passé une semaine dans un lit avec toi, ça ne me pose aucun problème ... » Je souriais niaisement, me moquant de moi même en arborant un air vicieux.

« Je te ramène chez toi ? » Bon bien sûr j'espérais que je n'allais pas juste la ramener, j'espérais qu'on passe la soirée ensemble car elle m'avait énormément manqué et que je voulais qu'on rattrape le temps perdu. Tout en conduisant je posais la main sur sa cuisse, comme un copain pouvait le faire à sa petite amie, comme un couple quoi. « Ecoute Santana, j'ai vraiment envie que sa marche entre nous, mais avant qu'on recommence quoi que ce soit, en supposant que tu en es autant envie que moi, j'ai des choses à t'avouer. » Je parlais bien sûr de mon histoire avec October, je voulais qu'on reparte sur de bonne base. Sans mensonge, même si quelques part je lui cacherais certaines choses, nottament ma relation avec Sarah. Qui n'était plus aujourd'hui, parce que de toute évidence j'avais choisit Santana.

De nature à fuir dès qu'une relation un peu trop sérieuse se présentait, bizarrement cette fois-ci ce n'était pas le cas, en temps normal avec une déclaration aussi belle et magnifique j'aurais tout simplement prit mes jambes à mon coup et je l'aurais laissé comme ça sans réponse, et autant dire que avec le temps qu'il faisait et le fait que cela fait un mois que je n'ai pu eut un seul signe de vie, je pourrais avoir toutes les raisons de le faire et pourtant non...Je restais lui faisant alors face, profitant au maximum de ces mots qui résonnaient dans ma tête comme si il les avaient dit plusieurs fois, j'étais touchée, j'étais amoureuse c'est certain. En faite j'étais si heureuse de le voir là en face de moi que je ne pensais même plus à ce qui pourrait me faire peur en temps normale : la relation sérieuse qui se présente à moi. Parce que oui en temps normale ça me terrifie, et là honnêtement je ne ressentais aucune peur, peut-être que je ne réalisais pas dans quoi je m'engageais, peut-être que je fais une connerie, et pourtant à ce moment précis je m'en fichais, je le voulais à moi et c'est tout.

A vrai dire sur le coup je ne réfléchissais carrément pas, je désirais vraiment seulement le retrouver, l'avoir pour moi et rattraper le temps qu'on a perdue depuis un mois parce que oui je disais vrai il m'a terriblement manqué, et d'ailleurs c'est en le voyant que je réalise à quel point il m'a manqué, et ça par contre cela m'effrayait.

L'entendre dire que je lui avais manqué, et même énormément me fit le plus grand bien, parce que oui je dois avouer que je craignais qu'il ne m'oublie aussi vite qu'il ne m'a connue, je craignais qu'il trouve mieux que moi, ça peut paraitre idiot, mais après tout la vie est faite de chose inattendue et puis je sais très bien que les filles qui désirent Nolan sont nombreuses, d'ailleurs cela me rendait vraiment dingue, comment rester calme alors que d'autres filles peuvent poser la main sur lui ?

C'est en pensant ça que je commençai doucement à me faire à l'idée de commencer quelque chose de sérieux avec lui, après tout si je n'arrive pas me passer de lui alors pourquoi me forcer à le faire ? Bref, il faisait froid et j'étais trempée alors autant dire que j'avais beau aimer revoir Nolan, je ne tenais pas à tomber malade, c'est pour cette raison que je lui proposais de se mettre à l'abri. « ça ne me dérangerait pas non plus...Mais je devrais aller en cour moi.» Même pas deux secondes plus tard il avait mes clefs de voiture en main, prêt à me conduire chez moi, comment refuser ? Je ne désirais qu'une chose passer la soirée avec lui. Prenant place au coté passager. « Si j'accepte que tu me ramènes chez moi, alors j'exige que tu restes la soirée avec moi... » Je le regardais avec un air malicieux, j'étais sure qu'il n'allait pas refuser, enfin du moins cela serait légèrement illogique sachant ce qu'il venait de me faire comme déclaration.

Lorsqu'il déposa sa main sur ma cuisse je ne pu m'empêcher de ressentir un petit frisson me parcourir le corps, c'était un geste surprenant, mais si je devais commencer une relation avec lui, je devais m'habituer à ce genre de geste venant de sa part, et pour tout dire...Ce n'était pas du tout désagréable, enfin cette je ne restais pas plus longtemps sereine puisque lorsque je l'entendis dire qu'il avait des choses à m'avouer une boule se forma dans mon ventre, j’appréhendais, qu'allait-il m'avouer ? J'avalai lentement ma salive avant de lui dire regardant droit devant sans lui lancer un seul regard.« Je t'écoute... »

Après une vingtaine de minutes de route on arrivait enfin chez moi, et autant dire que le temps était toujours aussi mauvais, voir pire puisqu'il y avait de l'orage, de quoi bien me faire peur. « Il ne manquait plus que de l'orage...Je déteste ça.» Sur ce coup j'étais une vraie lopette je dois l'avouer.

Nous étions donc en route pour nous rendre chez la jeune femme. Je ne voulais pas qu'on aille chez moi, mes cartons empilés un peu partout ne nous mettrez pas à l'aise. Je n'avais pas rendu mon appartement cependant, car au fond je savais qu'il pourrait toujours me service. Je voulais un point de chutte si jamais les choses tournaient mal, comme ça arrivait bien souvent, mais au final je n'étais pas parti bien loin. A peine arrivé à l'aéroport, à peine installé dans l'avion, j'avais fait demi-tour. Ce mois sans la jeune femme avait été une torture, mais une torture positive car au final elle m'obligeait à revenir, à me battre. A faire quelque chose que je ne faisais jamais, m'obstiné. J'étais cette fois ci complètement déterminé à revenir et à la récupérer. Il était hors de question qu'un autre que moi l'ai, elle était mienne et ce serait ainsi et pas autrement. Bon j'étais bien sûr de moi, même si bien sûr je ne pouvais pas l'obligé. Quoi qu'il en soit je pouvais toujours insité ...

Heureusement pour moi, je pense que j'avais manqué également à Santana et qu'au final elle devait ressentir des choses assez fortes pour moi pour m'accueillir ainsi après un mois d'absence. Oui elle l'avait voulut quelque part, car elle ne m'avait pas retenue, mais non je ne lui en voudrait pas pour ça. J'étais le premier à être aller voir ailleurs, et en plus de ça je l'avais à nouveau fait avec Sarah. Même si après le ball d'Halloween, je me doutais que Santana ne devait pas être blanche dans cette histoire. Enfin pour le moment je préférais ne pas y venir, je ne voulais pas aborder ce sujet. Ce type m'énervais, il était complètement stupide et vraiment trop prétentieux, le genre de type que j'ai simplement envie d'éclater dans un coin et le laissais pourir ... Bref, ma rancune n'était pas passée. Mais au moins elle n'était pas dirigée vers la jeune femme ...

Elle devait aller en cours ... Je me rappelais soudainement que moi je n'avais plus de boulot vu que j'avais donner ma démission à l'hôpital. Je soupirais, retirant ma main de sa cuisse. Sa réponse était maladroite, même si elle ne s'en rendait pas compte. « Oui c'est vrai ... » On pouvait sûrement sentir mon amertume dans cette phrase. Je n'étais pas ravi qu'elle aille en cours car moi je ne faisais plus rien. Mais c'était mon problème et je devais arranger les choses moi même. « J'espérais que tu me le demandes. » Je préférais ne pas penser à tout ça, je tournais la tête vers elle et lui souriais simplement, histoire de détendre un peu l'atmosphère qui allait être tendu par la suite.

En effet, je la sentais ce tendre un peu plus à chacun de mes mots. Elle redoutait ce que j'allais dire et quelque part elle n'avait pas tord de le redouter. Je m'arrêtais devant chez elle. « On rentre je préfère t'expliquer ça à l'intérieur. » Je suivais la jeune femme jusqu'à chez elle, en courant. La pluie avait redoublé de force et de l'orage s'annonçait au loin. Je souris lorsque Santana me fit remarquer qu'elle détestait ça. « Tu n'as pas à avoir peur je suis là. » Je passais mes bras autour d'elle lorsqu'elle ouvrait la porte, l'embrassant dans le cou pour la déconcentrer. Puis je m'arrêtais rentrant dans son appartement. Elle alla directement chercher de quoi nous essuyer, j'attrapais la serviette et commençais à m'essuyer.

« Ce que je vais te dire fait parti de mon passé. Je veux que tu gardes à l'esprit que j'ai changé ... Que je ne suis plus le même. J'espère que tu me pardonneras de te l'avoir caché, en tout cas prend en compte le fait que je t'en parle ... Si ça peut m'aider ... »Je reprenais un air plus sérieux. Ce que j'allais lui dire à présent n'allais pas lui plaire et il fallait que je me prépare non pas à un orage mais à un ouragan. « Alors voilà, je t'ai dit que j'étais revenu ici pour October, mais pas parce que j'en étais encore amoureux ? Et bien je ne t'ai pas menti, c'est la vérité. Je suis revenu pour elle, car il y'a six ans je l'ai abandonnée ... Quand elle m'a avoué qu'elle était enceinte de moi. » Je regardais le visage de Santana, redoutant son regard, sa réaction. « Je ne voulais pas te le dire parce que j'avais peur que tu ne veuilles plus de moi. Que tu me détestes à cause de ce que tu as vécu et que je perde toute chance avec toi à cause de ma lacheté ... Je n'étais qu'un ados ...»

Je ne sais pas comment expliquer mon état actuel, je pourrais le qualifier d'euphorique, oui parce que j'étais dans un état un peu second, disons que c'est parce que je suis vraiment heureuse de le revoir, ce mois dans nouvelles de lui m'avait paru comme si il était parti depuis une éternité. De plus autant dire que ce n'était pas facile du tout de repasser dans les couloirs de l'université sans le croiser, et ça je sais très bien que ça ne risque plus d'arriver puisqu'il n’exerce plus de ma faute, enfin à cause de notre relation. Je crois que le pire c'est lorsque je passe devant le bureau du psychologue, savoir que ce n'est plus lui, que c'est quelqu'un d'autre me rendait tout simplement nostalgique, oui nostalgique de mes rendez-vous dans ce bureau qui je dois dire au début furent assez désastreux puisque je ne parlais pas.

Le chemin que nous avons parcouru jusqu'à aujourd'hui est on peut dire chaotique, c'est vrai quoi passer de psychologue à petit ami, ce n'est pas tout les jours que ça arrive, et puis honnêtement je pense que depuis Matthew je ne me suis jamais autant attachée à quelqu'un, c'est comme si il m'avait prise au piège de part son regard, son sourire, ça façon de me rassurer lorsque je ne vais pas bien...Et surtout ça façon de me faire penser que je suis la seule fille à ces yeux, comme lors de cette déclaration, personne oui personne ne m'en a jamais fait une aussi belle. Je pouvais me sentir importante à ses yeux, et c'est ça que je recherche je pense, me sentir importante pour quelqu'un, assez importante pour revenir vers moi, assez importante pour se battre pour moi, assez importante pour m'aimer et me rester fidèle. Chose que je n'ai jamais avouée et que je n'avouerais surement jamais à qui que ce soit d'ailleurs.

Je me rendais compte que ma réponse était assez maladroite, quelle maladroite, enfin je dois avouer que cela m'étais complètement sortie de la tête, et puis j’espérais secrètement qu'il m'annonce avoir retrouver un job, ou encore mieux être repris à l'université...Apparemment ce n'était pas le cas. « Excuse moi je suis idiote... » Tournant mon visage vers la vitre j'évitais son regard me sentant trop mal à l'aise de lui avoir fait rappeler qu'il n'avait plus de job.

Il m'annonça ensuite avoir quelque chose à m'avouer, là je commençais sérieusement à stresser, en même temps à chaque fois qu'il m'a annoncé ce genre de chose ça c'est plutôt mal finit, voir très mal puisque cela partait à chaque fois dans un règlement de compte. Je me devais de me contrôler pour cette fois, je ne pouvais pas risquer de le voir partir encore une fois.

Lorsqu'il ajouta qu'il préférait me le dire à l'intérieur je dois dire que le stress monta de deux crans au moins, c'est que cela devait être important. Une fois arrivée devant l'entrée de mon appartement, je cherchais mes clefs et essayais d'ouvrir la porte enfin je dois dire avec du mal parce que bon les bisous dans le coup ne m'ont jamais laissée complètement indifférente, surtout les siens.

Une fois à l'intérieur, je pris vite une serviette pour nous essuyer parce qu'on était plus que trempés, mes vêtements me collaient à la peau autant dire que ce n'était pas très agréable. Une fois essuyée, j'étais prête à écouter ce qu'il avait à me dire. Il essayait d'assurer ses arrières en me faisant comprendre qu'il avait changé mais je dois dire que lorsque j'entendis ce qu'il m'avoua je ressentis tout de même une légère déception, il avait donc lui aussi abandonnée une fille qui était enceinte, tout comme cela m'est arrivé à moi aussi... « Attend...Tu veux dire que October à un enfant ?! .» Je n'avais peut-être pas bien compris, mais là sur le coup j'avais clairement compris qu'elle avait donc un enfant et qu'il était donc père, chose qui n'est tout bonnement pas envisageable pour moi, c'est au dessus de mes forces.

Je commençais à lui tourner dos, croisant mes bras faisant les cents pas dans mon appartement, je devais trouver quelque chose à dire, est-ce que je lui pardonne ? Après tout il était jeune, et inconscient, mais en même temps je n'ose même pas imaginer le mal qu'October à éprouvée en le voyant l'abandonner lâchement. « Je...J'ai besoin de digérer ce que tu viens de dire...Tu imagines le mal qu'elle à du éprouver ? Et maintenant ? Elle en est ou ?»

Je soupirais me tournant face à lui avant, mine de rien je m’inquiétais pour elle alors que jusque maintenant je n'ai jamais pu l'encadrer, c'est spéciale mais en même temps nous avons vécue la même chose...

Me forçant à me changer les idées, je lui proposais « Tu veux boire quelque chose ? Ou je sais pas...Tu as faim peut-être ?»