Nolan&Thalia ♣ You know all about me

Il était tard. Bon pas aussi tard que ça, mais tard pour une étudiante. Je ne devrais plus être dans les bureaux. Alors pourquoi j'y étais ? Bonne question, enfin elle ne concerne que moi enfaite. Disons que je retournais sur mon lieu de travaille. J'étais assistante du psychologue du campus. Même s'il n'était pas psy au campus, son bureau était surtout ici. Mais en tout cas c'était un métier intéressant, et surtout quand on travaille avec un des prof les plus sexy. Personne ne pouvait le nier. Nolan était carrément mignon, et en plus il était plutôt gentil. Enfin moi je n'avais pas à me plaindre. Quoi que, j'avais l'impression qu'il me soupçonnait. Parfois il était assez mystérieux. Mais je ne pouvais pas réellement le blâmer sachant que moi j'étais largement pire. Mais il ne me laissait pas regarder ces dossiers alors que j'étais son assistante. Logiquement j'étais là pour l'aider, faire du trie et tout et tout, mais lui depuis quelques jours ne voulait pas. Il fallait que je prenne un dossier sur un de ces anciens patients. Celui qui m'avait engager à la base pour le tuer. Je voulais savoir pourquoi il désirait que je mette fin à ces jours. Choses que je n'avais plus l'intention de faire.

J'ouvris son bureau, j'avais la clé pour les jours ou j'arrivais avant lui ou que je devais partir après lui. J'entrais discrètement en vérifiant s'il n'était pas là, mais personne. Tant mieux. Je me rendis dans son bureau passant devant le mien. J'allumais juste sa lampe de bureau pour ne pas faire trop de lumière. Je commençais à fouiner dans ces dossiers pour trouver le type. Il en avait un centaine, j'allais y passer la nuit. Je sortis une pile de dossier au pif. Et en fouinant je tombais nez à nez avec mon nom sur un dossier. Il n'avait pas la même allure que les autres. Je voulus le lire, mais un bruit de porte qui claque retentit. Je pris le dossier et je me planquais alors sous son bureau en éteignant la lumière. Mais les dossiers étaient toujours sur le bureau. Faite que ce ne soit pas Nolan.

19 heures. J'avais finit ma journée depuis une heure, sachant que les heures supplémentaires n'étaient pas rémunérées, je n'avais aucunes raisons de me trouver encore au bureau à cette heure ci. Mais j'y étais. Et cela m'arrivais pratiquement tout les soirs depuis quelques temps, déjà parce que j'avais beaucoup de boulot. Les élèves avaient beaucoup plus confiance en moi et j'avais de plus en plus de rendez vous et de personnes à voir. Mon agenda était bouclé jusqu'au mois prochain. Une masse de nouveaux patients qui induisaient une masse de nouveaux dossiers à traités. Mais pour être totalement honnête, si je restais chaque soir une heure de plus ce n'étais pas parce que je voulais rattraper du boulot en retard, ou des dossiers à traités rapidement. Non je restais chaque soir parce que c'était le seul moment où je pouvais bossé sur deux dossier en particulier.

L'un concernait un ancien patient. Un homme d'une quarantaine d'année qui présente des troubles paranoïaque. Un homme qui m'a avoué lors d'une séance avoir tués cinq jeunes femmes après les avoir violées. Beaucoup penseront que je dois me tenir au secret professionnel, mais beaucoup ignore que le secret professionnel n'existe pas chez les psys. Ce que mon patient à appris à ces dépends lorsqu'il compris que je l'avais dénoncer à la police. Dans quelques temps je devais passé devant le tribunal afin de témoigner contre lui, c'est pour cela que je travaillais son dossier chaque soir afin d'établir un rapport détaillé. Je ne me doutais absolument pas que cet homme avait engagé quelqu'un pour me tuer. De plus mon assistante ...

Même si je ne savais pas exactement que mon assistante voulait me tuer. Je savais néanmoins qu'elle me cachait quelque chose de pas claire. J'avais pour habitude de demander un extrait du casier judiciaire de mes employés afin de me rassurer, et de rassurer le directeur de l'université. Mais Thalia ne m'en avait jamais rapporter. C'est sur un doute que j'avais décidé d'enquêter sur elle, ayant quelques amis dans la police dont un au FBI je fit monter un dossier. Sans aller trop loin pour ne pas lui attirer de problème. Mais ce que j'appris me fit froid dans le dos. Pour le moment je n'avais pas assez d'éléments pour l'accuser de quoi que ce soit, mais je compris qu'elle m'avait mentie sur son passé ... 20 heures. Je fermais son dossier et le rangeais dans un tiroir de mon bureau, là où je rangeais les dossiers les plus personnels, ceux que Thalia n'avaient pas le droit de touché. Reprenant ma veste et quelques dossiers, je décidais de rentrer chez moi. Une fois prêt de ma voiture, je me rendit compte que j'avais oublié mes clés. Je remontais les escaliers quatre par quatre et ouvrait la porte de mon bureau. J'allumais la lumière et fut surpris de voir des dossiers étalés sur mon bureau. J'approchais alors et regardais tout autour de moi.

« Il y'a quelqu'un ? »

Personne ne répondit. Je finis par croire que c'étais tout simplement moi qui avait laissé tout ça sur le bureau, et que je manquais sérieusement de sommeil. J'attrapais les dossiers et les rangeais dans les étagères. J'attrapais le dernier dossier que je rangeais dans les tiroirs de mon bureau, passait derrière le bureau et je me rendais compte que quelqu'un c'était caché sous mon bureau. Je me mettais à la hauteur de cette personne et reconnu la splendide Thalia. - Non ce n'était absolument pas pour son physique que je l'avais engagée, même s'il faut avouer que cela me plaisait beaucoup de voir son jolie visage chaque jour
-. La voir ici ne faisais que renforcé l'idée qu'elle me cachait quelque chose.

« Qu'est-ce que tu fais là Thalia ? »

Un bruit de prote qui claque. Moi qui sursaute, ce qui n'arrive pas souvent, mais un peu quand même. Ok j'étais dans une grosses merde. Je n'avais prévu cette hypothèse là. Non je n'avais pas prévu les deux trucs qui se passaient en ce moment là. Mon patron avait un espèce de résumé de ma vie dans ces dossiers, caché, et il ne m'en disait rien. Enfin encore c'était un peu logique qu'il ne me dise rien. Je le voyais mal arriver un matin et poser le dossier complet sur moi et me dire " ah au faite Thalia vous me ferez un café, et j'ai fait un dossier sur pour on ne sait jamais ". Non vraiment pas le genre de Nolan. Et là j'étais carrément dans la merde. Avait-il découvert que j'étais pas une fille fréquentable ? Du genre tueuse la nuit, élèves studieuse le jour ? Si oui soit j'appelais Harry Potter, et je lui demandais un petit Oubliette, pour qu'il m'oublie. Dans la saga ça fonctionne pas mal.. mais soyons sérieux, je fais quoi moi s'il est au courant et qu'il veut aller me dénoncer ? Je le tus ? Dans un sens je gagne de la tune hein ! Mais dans un sens je perd un job, et je suis soupçonnée par la police puisque je quitte LA. Franchement il vaudrait mieux pour nous deux qu'on ne me découvre pas.

A l'entente de la porte d'entrée je m'étais cachée avec mon dossier sous le bureau de Nolan. J'essayais de voir qui était là. Je reconnus les chaussures de Nolan, merde. Il alluma la lumière, remerde. J'étais plutôt mal barrée, il n'était pas vraiment dupe. J'essayais de retenir ma respiration pour ne pas qu'il m'entende, mon coeur battait fort. J'avais pourtant l'habitude de ce genre de situation, et encore celle ci n'était pas la pire, je ne risquais pas de mourir, juste d'être virée. Et encore, j'avais des arguments pour m'opposer à lui.. Même si en ce moment j'étais dans l'illégalité. Je l'entendais avancer vers le bureau. Et.. il se pencha et me vit. FUCK. Il me demandait forcément ce que je faisais ici. C'est une bonne question. Je soupirais. Et je tentais de sortir de sous le bureau tant bien que mal. Je répondis donc pas une question. On était lancé sur les explications, j'en voulais aussi. Et moi d'abord !

- Oh non, TOI, - oui on se tutoyait on avait presque le même âge à 4 ans près. - qu'est ce que tu fous avec un dossier sur moi ! Et comment se fait-il que je ne sois même pas au courant.

Je m'étais relevée, et je suis plantée devant lui. Je le regardais avec un air interrogateur. Le lui montrais le dossier que j'avais dans les mains, mais que je n'avais pas eu le temps de lire en entier, c'était un détail, il avait fait des recherches sur moi.

- Tu fais des recherches sur toutes les filles que tu croises ? Ou alors je t'intriguais tellement que tu t'es dis pourquoi pas faire une enquête sur elle ? Ma vie privée tu la mets ou ?

J'avais retourné la situation sur lui en deux minutes même pas, on peut m'appeler dieu.. Non je rigole, mais j'étais douée, en espérant que cela fonctionne. Croisez les doigts.

J'étais à présent remonter dans mon bureau, après avoir oublié les clés de ma voiture. Parfois j'avais la tête ailleurs, enfin surtout en ce moment avec tout ce qui me chamboulaient. Mon témoignage, mes histoires de coeur, la véritable identité de mon assistante qui commençait à m'inquiété de plus en plus. C'était franchement le jour d'en rajouté une couche. Je ne vous faire pas dire qu'elle fut ma surprise quand je vit que quelqu'un avait visité mon bureau. Enfin c'est cela que fut ma première interprétation, parce que des dossiers mal rangés étaient étalés sur mon bureau. En vrac sans lien particulier, sans raison pour lesquelles j'aurais sortis ceux là précisément. Mais après tout je les avaient peut-être moi même mit comme cela ? Je devenais sûrement paranoïaque ... Enfin en même temps il y'avait de quoi. Seulement j'étais en plus d'être paranoïaque complètement maniaque. Surtout au boulot, j'avais une organisation de fer et une chose est sûre, je n'aurais jamais laisser traînés des dossiers sur mon bureau! Impossible.

Je demandais alors si je n'étais pas seul dans mon bureau, pour moi quelqu'un était venu, ou était même toujours là. Aucunes réponses. Je rangeais alors mes dossiers sur les étagères. Je pris les plus sensibles pour les mettres dans le tiroir de mon bureau. Pour cela il fallait que je passe derrière et c'est ainsi que je remarquais que quelqu'un c'était caché sous mon bureau. Il ne me fallut pas longtemps pour la reconnaître. Une longue chevelure blonde, un corps de rêve et un visage d'ange ? C'était Thalia. Mon assistante ... Que je soupçonnais d'ailleurs de me cacher des choses.

Je fus surpris quand elle m'attaqua ... Et non mais qui était entré par effraction dans mon bureau alors que l'établissement à fermé ces portes ? Oui c'était elle! Alors pourquoi je me sentais tout d'un coup coupable d'avoir monté un dossier sur elle ? Je toussotais et arrachais le dossier des mains de la jeune femme.

« A vrai dire tu es la seule sur qui j'ai fait des recherches Thalia ... ou devrais-je dire Lucille ou encore Zdenka ? De quelle vie privée tu me parles ?» Je la dévisageais afin de capter la moindre de ces expressions qui pourraient la trahir.

« Je ne t'en ai pas parler parce que je me méfie de toi, et apparement j'ai raison de me méfier de toi. Je me serais excusé dans le cas contraire mais ce n'est pas le cas. Je pense que tu as des choses à m'expliquer. Qui est-tu et qu'est-ce que tu fais ici ? Avec un passé comme le tiens je vois pas ce que tu fou la ? pourquoi tu es étudiante à l'UCLA ? »

J'avais peut-être été dur, mais quelque chose me tracassait, j'étais un peu effrayé car elle avait apparement des liens avec la mafia. Et depuis que je devais témoigner contre un meurtrier, que j'avais reçu des menaces de mort, je me méfiais beaucoup de ceux qui m'entourait. D'autant plus d'elle. Je ne connaissais pas réellement ces activités, mais je m'attendais à quelque chose de louche. Après la dénoncerais-je à la police? Pour tout dire je ne pense pas mais ça elle ne devait pas le savoir.

Comment se faire niquer en dix minutes. Par Thalia Levingston. Putain, il m'avait grillé rapidement sous le bureau, il était expert ou quoi ? J'étais sortie un peu en colère. Je lui montrais le dossier et j'étais un peu rageuse. Il ne m'avait même pas dis qu'il en faisait un sur moi. Quoi que c'est le but d'un dossier secret et confidentiel, mais merde ! Il m'avait grillé alors que ça ne faisait pas un an que je bossais pour lui. C'était vraiment la merde. Je suppose que c'est parce qu'il était psy, et qu'il savait décrypter les gestes de gens et leur attitude. Il avait capté quand que j'avais menti sur mon ancienne vie. Enfin pas si ancienne puisque je la continus juste dans ces pays différents lorsque la mafia russe est trop proche de moi. Je n'avais pas eu le temps de voir s'il savait pour mon lien avec les meurtres et la mafia. J'avais juste qu'il avait trouvé mes différents identités. Ce n'était pas grand chose. Certes c'était pas très légale, mais j'avais des gens bien placé dans le gouvernement, donc mes papiers américains étaient vrais. Ou presque, je n'avais juste pas d'acte de naissance. Je lui balançais ça pour qu'il ne s'en prenne pas à moi. Mais ça fonctionna que trop peu.. Il me reprit le dossier sur moi. Je lui avais demandé s'il faisait des recherches sur toutes les femmes qu'il rencontrait. Ou si j'étais une exception. Apparemment la seconde hypothèse. Cela aurait pu être flatteur s'il était attiré par moi mais j'en doutais. Enfin j'en savais rien. Il ne me disait pas ce genre de truc. Cela aurait pu être bien que dans ce sens là mais j'en doutais fort.

Il me balança comme ça mes deux anciennes identités. Ok, I'm in the shit no ? Mon visage fière s''effaça et on pouvait lire de l'appréhension sur mon visage. Franchement là c'était problématique. Parce que s'il en savait d'avantage je le mettais dans la merde. Il pouvais se faire interroger sévèrement par la mafia, ou carrément se faire tuer. Or ce n'était pas mon but en ce moment. Je voulais justement le garder en vie et pour ça il me fallait surveiller l'ancien patient qui désirait le tuer. En faite c'était carrément un enchaînement de circonstance. Je déglutis et je le fixais. Je n'avais pas honte. J'étais ce que j'étais impossible à mon avis de me changer.

- Thalia dis-je fermement.

Il voulait aussi savoir pourquoi j'étais ici.. Apparemment il savait pour mon passé. Je redéglutis. Je me sentais vraiment conne de ne pas l'avoir vu venir. Je m'assis sur son bureau sans le quitter des yeux.

- Ma vie privée existe, tu n'avais pas à faire ça. Tu sais rien ! Tu peux pas comprendre ! UCLA c'est une couverture. Ce job une couverture. Quoique j'aime bien bosser pour toi, mais c'est pas la question.

Je fus une pause. Il avait l'air de tout savoir sur moi. Il était plutôt fort. Je lui repris le dossier. Je le feuillais quelques instant. Oui il savait presque tout. Autant lui expliquer avant qu'il me prenne pour une folle. Et surtout qu'il me dénonce.

- Effectivement je m'appelle Zdenka, et je suis pas étudiante, ou plutôt pas que étudiante. La mafia russe me recherche. J'essais tant bien que mal à me refaire une vie. Mais là tu vois TOI, en ce moment tu es dans la merde, et la seule personne qui puisse t'aider, c'est moi ! Donc après si tu me dénonces, tu es mort je dirais dans les jours qui suivent.. c'est pas une menace tu fais ce que tu veux, je m'en sortirais toujours. J'ai toujours réussi à m'en sortir.

Une pause. Je le fixais. Puis je lui demandais.

- Tu sais quoi exactement ?

Je n'avais aucunes expériences en matière d'espionnage ou de tout cet univers underground. C'était pour moi la grande inconnue, je n'avais aucun don particulier en sport, à part une grande endurance. Je n'étais pas un combattant, je n'avais même pas fait l'armée ... Si j'avais vu Thalia sous mon bureau c'était parce que j'étais de nature observateur. C'était ça mon talent, je retenais facilement tout ce que je voyais, les visages, les couleurs, les actions ... Et je les décryptais facilement me trompant rarement.

C'était sûrement ainsi que j'avais compris que quelque chose clochait chez Thalia. Déjà parce que je n'avais pas eu d'extrait de casier judiciaire comme je le lui avais demandé. Mais aussi que lorsque je lui avait demander de me parler de sa vie, de son passé, ces mots n'avaient pas été franc et sincère, ils étaient totalement dépourvu d'émotion, comme si ce qu'elle avait vécu ne la concernait pas, où comme si son histoire était totalement fausse. J'étais parti sur la deuxième hypothèse et au fur et à mesure que j'avais plus d'élément sur elle, je comprenais que je ne faisais pas fausse route.

Bien sûr que quelque part je m'en voulais de fouiller dans sa vie. Mais elle ne m'avait pas laisser le choix. C'était bien prétentieux de me dire qu'elle aurait dû me dire la vérité, car je n'étais rien pour elle. Peut-être un ami ? Je ne savais pas si ce lien était vraiment valable maintenant. Je ne pouvais exigé de savoir quoi que ce soit d'elle. Thalia me dit elle fermement. Je l'avais sûrement mise en colère, je l'avais provoqué en quelque sorte c'était de ma faute. S'en suit un discours de la jeune femme, me parlant d'une couverture. Je compris alors que j'étais tombé sur du sérieux, que ce n'était pas une affaire à prendre à légère. Une chose qui m'effraya encore un peu plus. Cependant je ne laissais rien transparaître.

« Je suis désolé d'avoir fouiller dans ta vie, mais j'ai sentit que tu me cachais quelque chose, tu vois tu travail dans un cabinet d'un psy. J'ai des dossiers confidentiel ici, je ne peux pas travailler avec des gens pas claires. Et tu en fais partie. Même si j'apprécie beaucoup de travailler avec toi ... Je vais être obligé de te viré. »

Bon je ne voulais pas vraiment la virer. Surtout si ce boulot était une couverture ça risquait de la mettre en difficulté ... Ces paroles me confirmèrent d'ailleurs cela. La situation était importante, voir grave. Et j'étais maintenant impliqué. Je fronçais les sourcils.

« Ecoute moi je ne suis dans rien du tout! Je n'ai rien fait, je n'ai de lien avec personne qui fais parti d'une quelconque mafia ok? Laisse moi en dehors de tout ça. Pour le moment je n'ai pas dit que j'allais te dénoncer ... Mais j'aimerais quand même savoir ce que tu faisais dans mon bureau ce soir ? » Je n'avais apparement pas compris que j'étais impliqué malgré moi. « Je sais que tu as des liens avec la mafia, lesquels j'en sais rien. Je sais que tu as plusieurs identité et des relations hauts placés. D'ailleurs ça à pas été facile de trouver des éléments sur toi. Je sais que tes parents sont morts assassiné par la mafia. Je sais également que partout où tu t'es arrêtés dansle monde, il y'a eu des morts et c'est ça qui m'inquiète. Et c'est pour ça que je te demande ce que tu fais là ... Tu cherches vraiment à refaire ta vie ? A redémarrer à zéro ? Ou tu as une nouvelle mission ? »

J'essayais de ne pas me m'énerver. De ne pas être la fille impulsive que j'avais appris à être dans l'institut. Il ne pouvait rien comprendre et pourtant il essayait. Cela m'agaçait au plus au point, ce n'était pas possible. Pourquoi c'était-il mêler dans mes affaires. Je m'en sortais parfaitement, j'étais sous couverture et tout aller pour pour mieux. Je n'avais pas vu des personne appartement à la mafia depuis presque deux ou trois ans. Depuis que j'avais fuit Paris en faite. Et pourquoi voulait-il tout gâcher.. Pour quoi ? De la curiosité en plus. Tout ça parce qu'il me trouvait mystérieuse. Je ne comprenais pas ce geste déplacé. Je n'aurais jamais été si loin. S'il voulait savoir quelqu'un chose il fallait qu'il m'en parle. J'étais à la voix vexée, oui parce que j'avais foiré et qu'un simple psy avait trouvé mon secret, et énervé. Je le considérais un peu comme un ami et il m'avait trahis. Moi si je ne lui disais c'était pour le protéger.

Il s'excusa tout de même. Mais il n'avait pas à l'être puisqu'il me virait. Je m'énervais pour de bon. C'est bien ce que je pensais il ne comprenait pas. Il ne comprendrait d'ailleurs jamais. Et ahh ! ça m'agaçait ! Je me relevais foutant les dossiers que j'avais posé précédemment sur le bureau par terre par colère. Je lu tournais le dos. Dans mon sac j'avais mon arme. Pas les gros calibres bien sur, mais avait mon revolver, et silencieux en plus. Mais je n'allais pourtant pas lui tirer dessus je le savais. J'en étais incapable, sinon je l'aurais fait lorsque ce mec, l'ancien patient de Nolan m'avait contacté. Mais j'avais refusé son offre et pourtant il me proposait de quoi tout oublier et partir dans un coin paradisiaque ou l'a justice Américaine et Française ne pourrait strictement rien pour moi et ou la mafia aurait tellement de mal à me retrouver que je serais morte et enterrée lorsqu'ils me retrouveront. Mais non, j'avais des principes. Je ne tuais pas les personnes que je connaissais. C'était à la fois trop risqué et trop d'émotions. Je n'étais pas forte pour les contenir. La preuve, je m'énervais très facilement.

- Pardon tu me vires ? Non mais t'as rien compris..

Je me tus. Il reprit. Il était un peu crétin sur ce coup. Il ne comprenait pas que si la mafia revenait à moi elle reviendrait à mes proches. Et qu'il fallait mieux pour lui qu'il ignore ma double vie. Ces gens là ne plaisantent pas et surtout sont près à tout pour avoir des réponses. Alors s'ils mentaient ils allaient le voir tout de suite, et c'est après qu'on le torture. C'est horrible à penser mais mes parents sont morts comme ça. D'abord torturer puis on c'est débarrassé d'eux. Une bal dans la tête. Non il était hors de question que cela se passe de la même façon pour Nolan. C'était peut-être aussi pour ça que je voulais le protéger. Il était hors de question qu'on le touche, je tenais d'une certaine façon à lui alors il était réellement pas question qu'il meurt lui aussi. C'était peut-être débile mais c'était comme ça.

Il m'avoua ce qu'il savait sur moi. Et finalement il était un peu plus intelligent que j'aurais pu le penser. I avait fait le lien entre des meurtres que j'avais probablement commit et mes passages dans ces pays. Je lui tournais toujours le dos. Je regardais pas sa baie vitré LA, de nuit, on voyait les collines. J'aime sincèrement cette ville, et je n'avais pas envi de partir sans rien dire ou un mec qui a fait des recherches sur moi. Et qui risque de me dénoncer. Je crois que je n'avais plus qu'à lui balancer ce qu'il voulait savoir. De toute façon il l'apprendrait, ou le comprendrait. C'était une question d'heures ou de jours. Et c'était probablement mieux qu'il l'apprenne de ma bouche plutôt que de la mafia.

- Bon assis toi, t'as rien compris. Tu connais ma vie mais t'a strictement rien compris, tu sais même pas qui je suis. Et ce que je fais. Assis toi, c'est un peu long.

Je me tournais vers lui. Le regard vide. J'essayais de ne pas avoir d'émotion. On nous apprenait souvent ça à l'institut. Il fallait refouler ce qu'on ressentait. On ne devait pas être submergé par les émotions. C'était mon gros point faible, je le savais. Je m'étais toujours interdite d'aimer, car si on me retrouve on me ferait chanter avec les sentiments, et je savais que je céderais, car voir mes proches mourir était la pire chose. Je ne e supporterais pas. J'avançais à son bureau et je pris le fauteuil en face de lui.

- Je suis tireuse d'élite. J'ai reçu une formation d'espionnage. J'aurais dû travailler pour l'Europe contre les pays ou on m'envoyait, mais j'ai choisi une voie plus personnelle. Après la mort de mes parents. Ils se sont faits torturés par la mafia russe. Ils étaient espions européens et enquêter sur la Russie. Apparemment cela n'a pas plus. J'ai voulu me venger. J'ai tué leur chef. Et je crois savoir que son fils me recherche. Et qu'il est près à tout.

Je marquais un pause pour l'observer avant de reprendre.

- J'ai fuit mon pays natale, la république tchèque. Il m'était impossible de garder ma véritable identité, sinon je serais surement six pieds sous terre. D'ou mes deux identités. Je suis allée en France d'abord, on m'a offert une protection mais on m'a retrouvé. Je suis partie alors que j'avais une vie. J'étais Lucille là bas. Je suis venue ici. Thalia maintenant. En presque 3 ans personne ne m'avait soupçonné sauf toi. Tu fais des recherches sur moi alors que tu devais me servir de couverture. Tout comme mes études. Et puis tu me servais aussi, la psychologie sert, la preuve, tu m'as démasqué.

Un autre pause. Je le dévisageais toujours avant de recommencer mes explications.

- Là ou tu es dans la merde c'est qu'on m'a engagé. Comme je l'ai dis, je suis tireuse d'élite mais à mon compte. Et un mec m'a engagé pour te liquidé. Rassure toi ! Si j'avais accepté tu serais mort. Je tiens à toi et je me suis mis en tête de buter ce type. Seulement j'ignore qui il est et ou il vit. Je pensais en fouillant ton bureau trouver un patient qui aurait la pathologie pour faire ça. Et te protéger par la suite. Mais maintenant le problème est réglé tu m'a viré. Démerde toi tout seul, tu viens de pourrir ma couverture. C'est louche d'être virer sans raison. Et tu risques d'être trouvé par ceux qui me cherche. Enfin pour dire, que je ne voulais pas de mal. Je t'aurais jamais fait de mal.

Je me levais vers lui. Je me penchais de lui. Je plongeais mes yeux dans les yeux. Nos visages à quelques millimètres.

- Tu me crois ou pas.. je te jure que jamais je te ferais du mal.. murmurais-je

Je me perdais.. j'étais troublée par lui.. Et j'étais incapable de tourner le regard du sien..

Honnêtement j'avais mes tord dans cette histoire, fouiller dans sa vie était totalement déplacé et je m'en rendais bien compte. D'ailleurs sa réaction me montrer parfaitement qu'elle était déçue et en colère, enfin surtout en colère. J'avais l'habitude de la voir calme et diplomate mais là elle était carrément énervée. Elle jurait, me disait que j'étais dans la merde, alors que ce n'était pas du tout ce genre de langage qu'elle utilisait habituellement. J'étais surpris, son histoire devait vraiment être peu banale pour qu'elle réagisse comme ça. Et quelque part ça me faisait culpabiliser, même si je trouvais mon initiative totalement justifiée. Après tout j'avais fait ce dossier en mon âme et conscience et je savais que je devrais en assumer tôt ou tard les conséquences. La seule chose que j'avais peut-être sous estimé était la complexité et dangerosité de la vie de Thalia.

D'ailleurs c'est sûrement en prenant conscience de ça que j'avais décidé de la virée. Quelque part, je n'aimais pas qu'on me mente cela me posait un réel problème. Je basais mes relations sur la confiance, et si je ne pouvais pas faire confiance à mes employés je ne voyais pas l'intérêt de travailler avec eux. D'autant plus que mon métier demandais une certaine confiance. J'ai des centaines de dossier confidentiel qui sont sous ma protection, je ne peut pas me permettre que quelqu'un vienne fouiller sans ma permission dans mon bureau. Si je me référait à l'éthique il fallait que je la vire, mais maintenant que je prononçais cette phrase, cela me paraissait bien moins évident, naturel. Je commençais à me dire que j'avais tord et Thalia me répliqua d'ailleurs que c'était le cas. Sans détour elle me déclara que je ne savais rien d'elle que je ne la connaissais pas et me demanda de m'asseoir. Je m'asseyais alors sans rechigner même si je lâchais entre mes dents : « En même temps comment veut tu que je te connaisse ? Tu me mens depuis le début Thalia. Comment veut tu que je te fasse confiance ? » Je n'attendais pas forcément de réponse. Et puis de toute façon ce n'était plus qu'un détail, j'allais bientôt connaître toute la vérité concernant sa réelle vie.

Je ne fus pas déçu, à vrai dire je ne savais plus quoi dire, les yeux écarquillés je la regardais sans dire quoi que ce soit. Les mots ne se formulaient pas dans mon esprit, les idées ne me venaient pas. Tireuse d'élite ? Thalia ? En lien avec la mafia russe ? Sur le dossier ça paraissait tellement peu concret, l'entendre tout me dire me faisait comprendre que tout ça était bien vrai. Que c'était bien elle.

« Mais pourquoi ? ... Comment tu ... Toi tu ... » Je soufflais un bon coup. Elle était prêt de moi, à un tel point qu'il m'aurait été facile de toucher ces lèvres avec les miennes et de l'embrasser. Je me ressaisissais, me rendant compte qu'après tout ce qu'elle venait de me dire je n'avais finalement penser qu'à l'embrasser. Me trouvant ridicule je me levais, l'obligeant à se poussé. J'attrapais un paquet de cigarette dans mon bureau et en allumait une. Sa devait bien faire plus de quatre ans que je n'avais pas touché une cigarette, mais là j'en avais besoin. Je laissais passé quelques minutes, le temps de réfléchir, de digérer ce flot d'information et de trouver quoi dire à la jeune femme.

« Si tu veux changer de vie, tout recommencer ici, pourquoi tu continue à tuer pour de l'argent ? C'est l'adrénaline ? L'argent ? Ou tu aimes simplement tuer ? » C'était important pour moi de le savoir, car je ne retrouvais pas la Thalia que je connaissais dans ce portrait. « Tu dis ensuite que quelqu'un ta demandé de me tuer ? Pourquoi tu ne l'a pas fait ? Si c'est si simple pour toi de tuer pourquoi tu ne m'as pas tuer ? Une vraie tueuse ne devrais pas voir d'empathie ni de sensibilité. Pourquoi tu m'épargnes ? » J'avais un ton plutôt calme malgré la situation, en même temps j'avais appris à me maîtriser grâce à ma formation. Avant cela, j'aurais sûrement essayer de la tuer avant qu'elle le fasse, j'aurais été complètement fou d'apprendre une chose comme ça. « Je suis désolé pour ta famille, ça à pas dû être facile ... En ce qui concerne la mafia russe, si c'est le fils du chef, il sera fiché et n'entrera pas facilement sur le sol américain. Je pense que tu ne devrais pas le croisé de si tôt. Mais si jamais tu as besoin de quoi que ce soit appel ou vient chez moi. » Aller savoir pourquoi je l'aidais, je me trouvais complètement malade de faire une telle chose mais je l'avais proposé quasi naturellement. Pourquoi je n'en avais aucune idée, peut-être parce que j'appréciais beaucoup Thalia, plus que je ne voulais l'avouer. « Bien sûr tu reste mon assistante et je te garantie mon silence, je te garde mais j'ai des conditions. A partir de maintenant je veux que tu me tiennes au courant de tout ce qu'il se passe, si tu as des doutes, des problèmes je veut le savoir. Si tu veux un dossier tu m'en parles, tu ne rentres plus dans mon bureau par efraction! Pour finir, si tu veux rester mon assistante tu ne tue plus. J'augmenterais ton salaire, certes ce ne sera pas le salaire d'un tireur d'élite mais ça te permettra de vivre dignement. » Ma dernière requête était peut-être trop demander. Mais elle pouvait très bien me dire oui et faire le contraire, après tout comment je le saurais ?

Voila tout était dit. Je l'avais mis au courant au péril de sa vie mon secret. Je ne savais pas si cela en valait la peine. Il était quoi pour moi ? Cette situation me posait une colle. Nolan était quoi pour moi ? Je réfléchis. Un qu'un ami fut ma première réponse. Je m'étais toujours sentie attirée par mon patron. Mon professeur aussi. Il était plutôt beau gosse, jeune.. Enfin je suis sure que je ne suis pas la seule à ressentir des sentiments un peu ambigu à son égard. Je soupirais.. Je ne savais pas quoi faire, penser. Est ce que j'avais fait eu raison ? Je n'arrivais pas vraiment à savoir. Je le regardais attentivement. J'étais très proche de lui, mais il s'écarta. Je me ressaisis moi aussi. Je déglutis, un peu vexée. Mon coeur eut un raté je ne sus dire pourquoi. Nolan paraissait assez choqué de la situation. Mais pas non plus paniqué, et pas non plus au point de me dénoncer. C'était déjà un bon point. Non ? Alors qu'il était un trop surpris je lui confirmais la chose.

- Oui tireuse d'élite, Nolan.

Je regardais et je détaillais son attitude, ses réactions. Vraiment il était pas rassuré et je le voyais. Je soupirais. Je me frissonnais c'était vraiment bizarre qu'il soit au courant. Mais je me sentais un peu plus légère. J'avais un peu un point en moins. Dans un sens je pourrais me reposer sur ses épaules. Mais ce n'était pas forcément mieux. Maintenant qu'il savait, il désirerait être mis au courant, et c'est comme ça qu'il serait mis en danger. Et je refusais qu'il lui arrive quoi que se soit ! Sérieusement je ne me le pardonnerais jamais s'il lui arrivait un truc, n'importe quoi, par ma faute. Je me demandais pourquoi je tenais autant à lui. C'était un peu débile. L'amour pour moi était impossible et je ne devais pas me perdre sentimentalement. Je le faisais trop souvent. Il s'était écarté de moi. Je le laissais faire tant pis. Mais il voulait en savoir plus. Je le savais. Il me demanda pourquoi je continuais à tuer, c'était une excellente question. Moi même je n'étais pas sur. Je crois qu'une fois qu'on goutte à l'adrénaline on ne peut pas s'en passer. Tuer m'importait peu, j'étais toujours à une 50e de mètres de mes victimes, j'étais tireuse d'élite pas tueuse. Je n'avais jamais vu le sang de mes victimes, je n'avais jamais touché de sang. Je n'étais pas le monstre qu'on pourrait imaginer lorsqu'on prononce tireuse d'élite. Même si j'en étais quand même un..

- Je suis accro à l'adrénaline, et je ne peux pas m'arrêter comme ça. J'ai un boulot.. c'est plus compliqué que cela peut paraître.

Pourquoi je ne pourrais pas ? Il avait raison, pourquoi pas refaire une nouvelle vie ? Je ne pouvais pas, j'étais connue, le pays se servait de moi pour des affaires pas claires, mais ça il était hors de question qu'il l'apprenne, c'était secret défense. Ma vie était trop complexe pour qu'il puisse la comprendre. C'était difficile.. J'hésitais. Il demanda ensuite pourquoi je ne l'avais pas tué. Je levais la tête d'un coup vers lui. C'était vexant, il me croyait capable de chose horrible. Je déglutis un énième fois. Ma voix allait trahir mes sentiments.

- Tu me crois capable de t'abattre de sang froid comme çà ? j'en suis incapable, je sais que c'est pas le mieux pour une tireuse d'élite, mais je me suis trop attachée à toi. Et puis cela aurait pu compromettre ma couverture. Je suis trop liée à toi. Et de toutes façon je ne tus pas mes proches. J'ai un coeur, j'ai l'impression que tu l'oublies.

Il parla ensuite de la mafia, s'excusant pour ma famille. Il ne savait pas de quoi ces gens étaient capable. Si moi j'avais réussi à venir ici, lui et peut-être ses hommes arriveront en Amérique aussi. On ne pouvait jamais rien prévoir avec la mafia, et surtout Russe, ils étaient fous, ils faisaient souffrir leur victime. Et il était hors de question que je leur donne la satisfaction de me tuer après m'avoir torturer.

- Il y arrivera crois moi. J'ai bien réussi moi. Ils ont de bien meilleures relations de moi..

J'esquivais un sourire lorsqu'il me proposait son aide si j'en avais besoin.

- C'est risqué, que tu sois au courant.. excuse moi.

Il continua, il voulait bien me garder. Je souris une fois encore. J'étais ravie de l'entendre. Il me promettait son silence ce qui me rassura. Je pouvais compter sur une personne au moins. J'espérais ne pas être déçue. Mais il avait des conditions. Et l'une d'elle me chiffonna.

- Je ne peux pas m'arrêter de tuer, je suis engagée, j'ai un patron. J'ai des relations trop complexes. Si j'arrête on me renvoie dans mon pays. Et là la mafia me tut directement. C'est horrible à dire, mais il faut que je termine le boulot de mes parents. Ils ont échoué, alors je dois les remplacer. Pour combien de temps j'en sais rien. J'ai des obligations. Pour le reste je peux faire des efforts. Je te préviens j'ai fais faire un double des clés du cabinet.. - je le sortis de ma poche et je lui montrais - En suite je te mettrais au courant, si tu le désires. L'augmentation n'est pas nécessaire pour le moment..

J'avançais vers lui. Je rompais notre distance, quitte à le coller un peu. Je posais ma main sur sa joue et je lui souris. J'étais à deux doigts de l'embrasser. Mais un truc vint me sortir cette torpeur. Une lumière rouge. Un point lumineux rouge pour être exacte. Il m'était très familier. Trop même. On nous visait ! Et on allait nous tirer dessus.

- COUCHE TOI !

Il y eut un bruit de fracas, la vitre éclata. Je poussais Nolan à terre. Je sentis une douleur dans mon bras dans y prêter attention, j'étais habituée à la douleur, j'avais été entraînée.

- Sors du bureau vite.. !!

Je lui donnais un ordre, il n'avait pas le choix. Mettre ! Ce type avait engagé une autre personne ! Et c'était la merde ! Abasourdie, je restais au sol quelque instant.. Je passais ma main sur mon bras, il saignait, merde. Bon tant pis. Une égratignure, enfin il fallait penser à ça. Mais surtout je devais sortir Nolan de là !

Sans savoir vraiment pourquoi, nous étions sur le point de nous embrasser. L'émotion probablement, je n'avouerais jamais que j'aurais pu être troublée par Nolan. J'essayais un minimum d'être professionnelle. Ce j'allais probablement avoir du mal à faire avec lui. Je n'en revenais pas. Si il n'y avait pas eut ce tireur, je l'aurais embrassé. C'était n'importe quoi.. Enfin, j'en savais strictement rien. Je n'arrivais pas à pensé avec une balle dans le bras. Je me tuer à dire dans ma petit caboche que ce n'était qu'une égratignure. Je ne savais pas me focaliser sur ma blessure. J'avais appris à aller outre.

Au moment ou j'avais vu le viseur rouge nous chercher, j'avais hurler à Nolan de se coucher au sol. Je m'étais promis de le protéger alors c'était ce que j'allais faire. Je lui étais tombée dessus. C'était comme ça que je m'étais faite avoir. Je pris une respiration, et je lui criais de sortir. La vitre avait volé en éclat. Et on en avait un peu partout. Je ne savais pas d'ou tirer le tueur mais on était un peu dans la merde. Mon coeur s'accéléra. L'adrénaline était au rendez vous. Et j'adorais ça, même si j'avais une peur bleu qu'il se fasse tirer dessus. En tout cas soit le nouveau tireur était une quiche, soit vraiment on avait eu du cul ! On pouvait le dire. Je n'avais même pas le temps de comprendre ce qu'il m'avait dis avant.. Je me concentrais sur ce qui se produisait en ce moment.

Nolan me tira. Il fallait qu'on sorte et sur ce coup, il avait réagi plus vite que moi. Nous fûmes rapidement dans le couloir. Je lâchais sa main pour me tenir le bras. Une balle d'un si gros calibre me l'avait à mon avis cassé. Et j'avais de la chance si une artère n'était pas touchée. Il me demanda ce qui c'était. Ce qui se passait. Et bah.. Il n'avait pas compris ? Ou alors si.. Oh mons il comprenait ce que j'endurais.. Et aussi mon job, sauf que moi je ne ratais jamais mes cibles. Cela ne m'était jamais arrivé !

- Nolan, c'est l'autre tireur.. Enfin je suppose. J'en sais trop rien, je ne m'attendais pas à ce qu'il nus tire dessus ce soir..

Je regardais mon bras, la main qui le tenait, était recouverte de sang. J'en perdais beaucoup. Je regardais Nolan, il avait une cravate, et franchement c'était exactement ce qu'il me fallait une cravate, pour faire un garrot. Et surtout arrête le saignement.

- Passe moi ta cravate .. !

Le voyant incrédule, je lui lançais un regard.. Genre, tu attends quoi ? Le déluge ?

- Vite, sinon je vais me vider de mon sang.

Je ne pensais pas à la douleur, elle n'existait pas. Je me refusais d'avoir mal. J'étais une femme forte et j'avais été entraînée dans ce genre de situation. Je regardais autour de nous, le couloir était sombre et vide ! Heureusement. On ne devait rien risquer pour le moment. Je laissais Nolan faire le garrot à mon bras et je sortis tant bien que me mal de mon sac mon revolver. J'espérais ne pas le faire paniquer. C'était juste au cas ou !

- Bon maintenant, tu es garé ou ? Faut qu'on parte. Et tu viens chez moi. Il doit surement savoir ou tu habites, et pas moi ! Après je m'en occuperais. Je réglerais ça vite !

Pourquoi j'avais eu envie d'embrasser Thalia ? D'un point de vue psychologique on aurait pu facilement expliqué qu'en contexte de crise les émotions sont toujours beaucoup plus accrues. Et ici, découvrant tout ce que m'avait caché la jeune femme, toute sa vie passée, tout ces secrets, sachant que je risquais d'être tué pour mon témoignage contre un tueur en série, j'étais à bout et très touché émotivement parlant. Pour Thalia, même si elle démontrait à chaque seconde que c'était une femme dur et forte, qu'elle n'avait peur de rien et de personne et qu'elle était parfaitement indépendante, je me doutais que ce n'était tout de même pas rien de devoir me confiance. De m'avoir parler de ce qu'elle cachait à tout le monde ...Si j'avais dû expliquer ce "baiser" qui ne s'était pas produit de toute façon, je l'aurais expliquer ainsi. Mais était-ce suffisant ? Il fallait sûrement que je rajoute qu'elle me plaisait beaucoup, et que je l'appréciais, car j'avais beau être un homme, j'aimais quand même les femmes qui avaient de l'esprit et pas seulement un beau physique ...

Je compris que ma question était débile, qui c'était ? Et bien le type qui essayais desespérément de me tuer serait une bonne interprêtation ...

« Comment t'aurais pu savoir Thalia arrête ... »

Je me dirigeais vers la sortie, comme elle me l'avait dit, l'entraînant tout de même avec moi. Elle me hurlait des mots au sujet de ma cravate. Mais pour le moment j'étais dans le vague complet, et ceux pour un problème tout bête qui n'était même pas la peur ... Le problème majeur pour le moment est que je me faisais littéralement castré par Thalia. Bon bien sûr pas au sens propre! Mais sérieusement, imaginer ce que je ressentais, elle avait pris une balle pour moi. Et elle ne bronchais pas, comme si cela ne lui faisais rien. Je ne m'étais jamais pris de balle je ne savais pas vraiment ce que ça faisais, et j'espérais ne jamais m'en prendre une devant elle, au cas où je hurlerais de douleur, histoire de ne pas m'humilier plus que ce n'était déjà le cas. Elle faisait l'homme et moi la femme, rien de plus dégradant à mes yeux, j'avais beaucoup de fierté et là je me sentais plus bas que terre. Je passais ma cravate autour de son bras et la serrait assez fort pour qu'elle ne se vide pas de son sang. Je ne disais plus un mot, trop vexé et surtout humilier. J'exécutais simplement ces ordres, descendant au parking. Je m'assurais qu'elle me suive et la fit monter en voiture.

« Il faut que tu me guides je ne sais pas du tout où tu habites ... »

C'était le petit hic ... Elle devrait donc surveiller nos arrière et m'indiquer la route en même temps. Enfin se fut tout de même rapide, heureusement elle n'habitais pas loin. Une fois dehors je la suivais jusqu'à son appartement.

« Tu devrais aller à l'hopital ... »

Une balle dans le bras, c'était plus que douloureux. J'avais une grande fierté. Une immense fierté et il était hors de question que je lui montre que j'avais mal. Parce que oui, j'avais beau me persuadée que j'allais bien, j'étais à deux doigts de tomber dans les pommes. Je n'avais jamais pris de balles sur moi, et j'espérais que cela ne se reproduise pas. Je m'étais un peu énervée sur Nolan pour qu'il me fasse un garrot avec sa cravate. Au cas ou j'aurais une artère de toucher. Je n'en avais pas l'impression, mais c'était plus sur. Ma main commençait déjà à s'engourdir. Je grimaçais lorsqu'il serra. J'avais tourné la tête pour pas qu'il le voit. Hors de question qu'il me voie en train de souffrir le matir.

Je lui avais dis qu'il n'avait pas d'autre choix que de venir chez moi. Il y avait un problème, j'avais trois colocataires dont une qui était pas loin de comprendre mon job frauduleux. Elle avait presque vu mes armes.. Et elle ne comprenait pas mes crises de paranoïa. Et tout les trucs comme ça. Je soupirais. Nous arrivions à ça voiture. Je lui indiquais le chemin pour qu''on se rendre chez moi. J'espérais qu'ils soient de sortis ce soir mes colocs. Sinon il nous fallait une excuse. Et pour ça c'était pas trop compliqué. Il me dit aussi que je devrais aller à l'hôpital. Mais ça c'était pas possible, avoir une balle dans le bras c'était pas claire, et généralement cela emmenait la police et c'était risqué d'attirer l'intention.

- c'est pas une bonne idée. La balle est ressortie je pense de toutes façons. Il faudra juste que tu me recouses..

On était encore dans sa voiture et je me sentais de moins en moins aptes à être en plein forme. Enfin à simuler en tout cas. Je soupirais, je transpirais, et j'étais totalement déchirer par ma souffrance dans le bras. Je réussis à me relever. Mais je sentais que je n'en avais pas pour longtemps. Je me tenais à lui, J'ouvris la porte de l'appartement. Tout était sombre. J'aimais dans ces moments là les soirées étudiantes. A mon avis ils étaient sortis. Et c'était tant mieux. Je l'entraînais vers la salle de bain là il fallait que l'on me soigne. Et dans ce cas précis c'était à Nolan de la faire. Je ne savais pas s'il allait être apte mais je crois qu'il n'avait pas vraiment le choix. Dans ma salle de bain j'avais un kit survie. J'avais de plus en plus mal. A chaque mouvement était une torture. Et j'avais beau avoir été "entraînée" je n'allais pas bien. Ce qui paraissait logique.

Je m'installais sur le rebord de la baignoire, je regardais Nolan, il avait l'air totalement abasourdi. Ce que je comprenais. Je lui souris comme je pus.

- ça va aller ! Je ne le laisserais pas te faire mal !

Je déglutis. J'examinais ma plaie qui n'était pas forcément très très belle. Elle avait un peu près arrêté de saigner. C'était déjà pas mal. Tant bien que mal je retirais mon haut. J'en avais rien à foutre à ce moment là d'être en soutient gorge devant lui. C'était comme être en maillot de bain après tout. Rien de bien méchant.

- Sous l'évier que de quoi me recoudre.. J'ai besoin de toi..

Je tanguais dangereusement. Je n'arrivais plus à supporter. Je n'étais pas si forte que je le voudrais, ou que j'aurais pu le croire. Ma vue se brouilla, et je commençais à avoir du mal à respirer. Je me sentais de plus en plus mal et mon état le montrait bien. Je perdais d'ailleurs connaissance..

Je me demandais encore comme Thalia faisait pour ne pas perdre connaissance. Avec une balle dans le bras, ça ne devait pas être facile. Mais elle ne criait pas, elle ne hurlait pas ... C'était comme si elle ne ressentait pas la douleur, j'étais vraiment surpris. Je ne pouvais que comprendre qu'elle avait du avoir un entraînement vraiment dur en russie ou en république tchèque, bref là où elle avait vécu avant. Car au final même si je pensais en connaître beaucoup sur elle, je n'en connaissais que très peu. Thalia était encore un mystère pour moi. Un mystère qui m'impressionnait beaucoup, même si je ne me sentais plus autant homme en sa présence. C'était comme si je n'avais aucune utilité et que je ne pouvais pas la protéger ce qui pour moi était véritablement affreux. Ne pas avoir la place du protecteur, ne pas être celui qui protège c'était trop dur pour ma fierté. Je conduisais alors jusqu'à chez elle, sans dire un mot. Je n'avais jamais été chez elle auparavant, je me demandais comme était l'appartement d'un tueur en série. Je ne me doutais absolument pas qu'elle pouvait vivre avec des colocataires ...
Nous entrions enfin chez elle, je conseillais à Thalia de nous rendre à l'hopital, mais c'était une très mauvaise idée et je m'en rendais comtpe. Elle avait mal, et maintenant je pouvais le décélé sur son visage, même si elle n'hurlait toujours pas. Elle m'annonça qu'il fallait que je l'a recouse ... Une chose qui ne me plaisait pas ... Je n'avais jamais fait ça et je ne voulais pas lui faire de mal ... Je la tenait car elle n'avait pas la force de marcher plus longtemps. On se dirigeait vers sa baignoire là où je l'assis. Elle enleva son tee-shirt pour que je soit plus à l'aise avec la plaie ... Cependant j'étais totalement déconcentré. Elle était vraiment belle et très bien faite, je me sentais coupable de penser à sa alors qu'elle souffrait. Elle déclara qu'elle le laissera pas me faire du mal, je lui souris, même si le coeur n'y était pas. Comment pouvait-elle encore ce préoccupé de moi ? Je chercher de quoi la recoudre et je suivis ces instructions. Je courais dans le salon cherchant de l'alcool pour la faire boire. C'est ce qu'on faisait en général dans les films! Et puis ça la rendrerait moins consciente. Cependant à peine revenu dans la salle de bain Thalia avait perdu connaissance. Je la rattrapais avant qu'elle ne tombe. La prennais dans mes bras et l'ammenais jusque dans sa chambre où je la posais sur le lit. Je pris la bouteille d'alcool et en but un gorgée, pour me donner du courage.

« S'il te plaît ne te réveil pas tout de suite ... » Alors que je plantais l'aiguille dans son bras après avoir bien désinfecté la zone, je priais pour qu'elle reste inconsciente. J'avais vraiment peur qu'elle se réveille et qu'elle souffre le martyr. Une fois recousu, j'étais assez satisfait de mon travail. La plaie était nette, ça m'avait aider. Je cherchais dans la pharmacie de Thalia des calmants pour la douleur. J'en disposais sur la table de nuit et pris un verre d'eau pour quand elle se réveillerait. J'enlevais ces chaussures et la couvrait avec sa couverture. Je me mis à ces côtés, enlevant mes chaussures également. Je la regardais, pendant quelques heures pour être sûr qu'elle respirait encore, avant de m'endormir à mon tour.