une thérapie entre amis pv. Anthony

Je n’avais pas une tête de psychologue, je n’avais rien d’un psychologue à vrai dire et pourtant, je faisais des études de psychologies. J’arrivais même à me demander comment c’était possible d’accepter un mec comme moi dans un cours pareil. J’avais choisis les cours qui me paraissaient le moins ennuyant, mais malheureusement le choix était dur. Non pas que je veuille justement tous les exercer, mais c’était plutôt le contraire, je l’ai trouvaient tellement tous nul, que si ça avait tenu qu’à moi, j’en aurais sans doute pris aucune de ses matières. Enfin soit, la vie se trouvait être parfois extrêmement atroce avec moi et je devais faire avec. Même me réveiller super tôt pour assister à un de ses cours ultra soporifique. L’envie de me rendormir était omniprésente, mais je devais ma battre contre le sommeil. Bon aller, je m’étais donné encore le droit de dormir cinq minutes de plus, mais pas plus. J’avais donc refermé tout doucement les yeux, retombant dans les bras de Morphée.

J’ouvrais les yeux au bout de cinq minutes et attrapais mon portable. C’était l’une des premières choses que je faisais lorsque je me réveillais. Je regardais d’abord l’heure, puis ensuite je calculais combien de temps il me restait pour e doucher, m’habiller et faire tout ce dont j’avais à faire. C’était mon petit rituel à moi avant de partir en cours. Malheureusement, ce matin-là, je devais de dernière minute revoir tous mes calculs, car j’avais dormi beaucoup plus que prévu. J’étais persuadé pourtant d’avoir bien calculé dans ma tête. Enfin, en même temps, je n’ai jamais été très fort en math, alors faire des maths tout en dormant, c’était mission impossible. Je n’avais pas le temps de m’apitoyer sur mon sort et de m’énerver avec moi-même. Mon cours commençait dans à peine dix minutes et j’étais encore en caleçon, bien au chaud sous ma couette. Même si je n’avais pas envie d’aller à mon cours de psychologie, je devais quand même y aller, car je n’avais pas vraiment le choix.

Je sautais de mon lit et m’empressais de me laver. J’avais perdu plus de temps que je l’aurais dut sous l’eau chaude, mais en même temps lorsqu’on y est on a beaucoup de mal à en sortir sachant éperdument qu’il fait y a au moins dix degrés de différence entre le dehors et le dedans de la douche. J’éteignais enfin de compte l’eau chaud d’un coup, me trouvant extrêmement cruel avec moi-même aujourd’hui. J’avais plutôt intérêt d’y remédier. Mais ce n’était pas gagné. Je détestais devoir me presser de la sorte, je faisais tout un tas de gaffe, devenait maladroit faisant tomber tout un tas de choses et je n’avais pas le temps de faire les choses que j’avais prévu hier, avant d’aller me coucher.
Enfilant des vêtements que je venais de choisir au pif, j’attrapais à la volé mon sac de cours et partis direction l’université, marchant assez rapidement pour éviter d’avoir le moins de minutes de retard possible.

Je ne savais pas comment j’avais fait, mais j’étais bien arrivé à l’heure. Enfin, avec cinq minutes de retard, mais ce n’était pas beaucoup en y repensant. Tout ça pour quoi ? Pour s’ennuyer une heure dans cette salle. J’étais épuisé à cause d’avoir couru le marathon jusqu’ici, je n’avais même pas eu le temps de fumer pour décompresser et je devais essayer de me concentrer. Vide merde ! Je crois on m’en demandait peut-être un petit peu trop. Je fermais durant quelques minutes les yeux pour me calmer et décompresser, avant de me tourner vers Hayley, ma camarade de psychologie. « Hey ! » C’est bon, j’avais récupéré et je me sentais près à attaquer cette journée qui s’annonçait, malgré son début très critique. « Sa va tranquille ? La pêche, la poire et la banane ? » Je ne lui laissais même pas le temps de répondre que j’enchainais directement. « Super alors ! » Je me munissais de mon seul stylo qui était un super Bic quatre couleurs, comme ça je n’avais pas à m’encombrer de trente six milles stylos de toutes les couleurs. Je sortais aussi un grand calepin désigné pour ce cours là. Un calepin où je dessinais et où à l’occasion, je prenais en note ce que le professeur racontait. Il était rare que j’arrive à suivre, c’est pourquoi j’avais à mes côtés une superbe camarade où je me pouvais si je le désirais, recopier tout ce qu’on avait vu.

Je ne crois pas que beaucoup de personne aurait voulu s’asseoir à ses côtés à cause de son look très extraverti. Ses cheveux roses et ses tatouages nous rappelait à tous qu’elle n’était pas comme tout le monde et qu’elle ne suivait pas le mouvement dit " mouvement mouton ", qui consistait à ce que tout le mon est un look similaire. Le rose n’était pas une couleur que je trouvais très effrayante. Ça me rappelait plutôt les bonbons de mon enfance, oui voilà, ses cheveux me faisaient penser à une grosse barbe à papa. Cette idée était d’ailleurs très alléchante, mes yeux étaient d’ailleurs posés sur sa belle chevelure, mais je revins à la raison et déposa mon regard sur son visage. « Donc tu disais ? » lui demandais-je au cas où elle aurait parlé pendant que mon esprit se trouvait ailleurs. Dans un endroit qui m’était encore inconnu. Il avait tellement l’habitude de partir en vacance et de voyager de villes en villes, qu’il m’arrivait souvent de l’égarer en cours de route.

Un quoi ? Je me ressaisis alors en ne comprenant pas vraiment ce qu’elle me racontait. Enfin en soit ce ne devait pas être très important. D’ailleurs je n’y porta pas plus d’intention et me concentra sur le cours. Enfin, pas vraiment à vrai dire, car je repris sans plus attendre la parole. « C’est quoi un burn out ? » Je m’en fichais de passer pour un inculte ou encore pire, pour un con. Je m’étais fait passé pour ce gars là durant des années et ça ne m’avait jamais vraiment gêné et devant elle, encore moins. De toute façon, autant lui demander et dormir moins bête ce soir, car si je devais faire un burn out autant savoir ce que c’était. J’attendais alors sa réponse avec impatience. J’étais pressé d’apprendre un nouveau truc aujourd’hui.

En attendant qu’elle m’expliquer la définition de ce truc, je me concentrais légèrement sur le professeur qui paraissait vraiment petit de là où j’étais. En même temps, un auditorium se trouve être très très grand et lorsqu’on se trouve dans une place assez en hauteur, tous peut nous paraître très petit. Ce que je trouvais très marrant. Enfin, en même temps un rien pouvait m’amuser. « En fait, ça va ? » En parfait psychologue je me devais de prendre de ses nouvelles. Car oui, depuis le premier jour où j’avais commencer à la côtoyer, nous avions pris l’habitude de se raconter un peu tout et n’importe quoi histoire de s’entraîner pour nos études de psychologie. Bien évidemment, ce que je lui racontais avait souvent ni queue ni tête. Je ne me voyais mal lui raconter ma vraie vie et c’était sûrement réciproque. « Tu sais tu peux tout me dire » Dis-je avec un sourire jusqu’aux oreilles. « Je ne suis pas futur psychologue pour un rien » En fait, il y avait de quoi douter sur mes talents de psy, car je me demandais souvent qu’est-ce que je fichais en cours, mais je ne pouvais plus faire marche arrière.

J’arrêtais alors de regarder le professeur qui de sa petite taille, n’arrêtait pas de me faire rire. Je préférais me concentrer sur la fille aux cheveux roses bonbons. Toujours mon sourire aux lèvres qui faisait légèrement psychopathe, je la regardais dans les yeux, plissant les miens légèrement pour voir si elle allait bien. La persécution n’était pas forcément une solution à vrai dire. Je redevins moi-même voyant que ce n’était pas la bonne solution. J’attendais alors sa réponse. Une réponse qu’elle ne tardait pas à me fournir en la voyant ouvrir la bouche.