Sometimes it lasts in love, but sometimes it hurts instead | Ft. Lucie

Emprisonnée par le froid, la jeune femme se sentit fébrile. Ses mains tremblèrent, son visage transpirait le stress, sa peau devenait moite et sa respiration saccadée. Soudain un cri aiguë se fit entendre, c’était elle. La peur la guettait et pourtant il ne se passait rien mais elle devait criée, c’était une façon d’évacuée. Tout ses sens étaient en émoi, sauf la vue. Elle ne voyait strictement rien à par une sombre couleur, le noir. Sa pire phobie a toujours été de perdre la vue, de ne plus voir les belles choses de la vie, s’imaginer ou même se souvenir d’un visage qu’on aime tant. Et voilà qu’elle était confrontée à cette privation. Cauchemar. Oui c’est cela ! La seule façon de sortir de cette petite pièce sans couleur c’était de fermer les yeux le plus fort possible et de les ouvrir pour enfin retrouver la réalité. Elle les ferma très très fort, pendant une bonne dizaine de secondes essayant de maintenir une constante respiration comme elle le faisait pendant ses joggings matinaux. Ensuite elle les ouvrit doucement.. Elle se vit ouvrir les yeux, sans se poser de questions, pensant qu’elle avait enfin retrouvée la réalité .Elle se leva d’un coup sec mais ses jambes tremblèrent, ensuite elle sentit sa tête vaciller alors elle s’assit. Quelque chose toucha sa peau, une ombre, sans doute un homme, il sentait bon mais quelque chose clochait.. Elle ne le voyait pas. Il était flou, elle n’aperçut que sa silhouette. Plus il s’approchait, plus sa vision devenait flou. Mais malgré ça, la jeune femme sourit. Cette situation lui plaisait, elle se sentait bien, elle se sentait enfin revivre après ce calvaire. Alors que la silhouette l’effleurait, il approcha son visage, lui toucha délicatement les lèvres et…

TULUTULUTULUTUTU. TATAM.TATAM. BAM. BADABAM.

Lucie sursauta du lit, venant de se faire réveiller par une monstrueuse musique qui était pour elle, épouvantable pour les oreilles. Ce boucan venait de la réveiller de son rêve, ce qui l’énerva. Si il y a bien une chose que la blondinette détestait c’est qu’on la réveille mais si en plus c’était pendant un rêve où elle voulait connaitre la suite ! Lucie se leva et ouvrit la fenêtre, pour voir d’où venait le bruit. Elle y vit un homme qui poussait une charrette, et faisait tourner la manivelle d’une boîte et dans cette boîte en sortit l’épouvantable son. L’homme aperçut Lucie à la fenêtre et s’approcha pensant qu’elle allait lui donner de l’argent. A la place, elle prit une bouteille de champagne vide qui se trouvait parterre et qui avait été consommé la veille et ensuite elle la jeta par la fenêtre, manquant de peu l’homme. « HEEE. MAIS qu’est-ce qui vous prend ? Vous n’êtes pas bien ! Faut vous faire soigner, ma petite dame ! Espèce de folle ! » cracha t’il. Lucie avait appris à se contrôler, alors c’est tout calmement qu’elle lança « Et vous c’est vos oreilles que vous devriez soigner ! Vous avez un sérieux problème auditive sinon vous nous ferez pas endurer un tel calvaire ! » Ensuite elle referma la fenêtre. Inspectant l’appartement où elle avait crécher. Ce n’était pas le sien, vu qu’elle vivait au campus, dormant dans le dortoir prévu pour les alphas. Mais il lui arrivait certaines fois, de crécher ailleurs. Elle était chez des amis, sauf que là, ils étaient tous parti.. Sûrement en cours. Aujourd’hui, Lucie commençait plus tard, donc elle ne s’inquiéta pas. Elle pénétra dans la salle de bain, se regardant dans le miroir, elle sourit, se trouva belle même à peine réveillée. Il y a quelques années, Lucie ne faisait guère attention à son physique, elle était habituée à se faire pouponner mais le physique n’avait jamais été une chose primordiale. Mais maintenant son physique était devenu pour elle un atout, elle en jouait et depuis peu elle avait engendré un certain narcissisme qui agaçait certaines personnes. Oui elle était belle et elle le savait. Fière du visage qui se reflétait dans le miroir. Elle commença à se préparer. Elle enfila un slim, un débardeur légèrement échancrée, et un petit gilet. Elle attacha ses cheveux en couette, se maquilla légèrement et ensuite mit son pendentif autours du cou. Elle toucha le pendentif, où à l’intérieur il y avait une photo, d’une jeune fille. Sa sœur Emilie. La jolie blonde ferma les yeux, essayant de se rappeler son visage, la dernière fois qu’elle avait vue Emilie vivante et ensuite elle se rappela.. du cauchemar fait avant que le rêve arrive. Quand elle fut privée de vue et qu’elle ne voyait qu’un trou noir. Voir a toujours été pour elle quelque chose de précieux. Et si..cela avait un lien ? Oui sans doute, c’est ce que se disait Lucie. Pour elle, les rêves ou les cauchemars avait toujours une signification et elle aimait essayer de les décrypter. Lucie prit son sac à main, pour prendre un cahier aux feuilles vierges. Elle prit un bic et commença à écrire. Son journal intime. Elle avait décidée aujourd’hui d’en commencer un, pourquoi ? Parce qu’elle le sentait, elle avait comme une intuition, sentant qu’à partir d’aujourd’hui pleins de choses allaient se passer et que ces choses elle ne voudrait peut-être pas les oublier pour les années qui suivront. Sur la première page elle écrit ‘à Emilie’, ensuite elle commença à faire quelques annotations et écrit sur ce qui c’était passé récemment. Elle parla de ses souvenirs, de ses plans, de sa haine, puis elle parla de ses conversations avec sa cousine française Lexie qu’elle voyait que très peu ces temps-ci, puis du bal d’halloween où elle c’était bien amusée. Même si elle se faisait du soucis pour Sarah et Santana, ses meilleures amies. Alors elle commença à énumérer des plans pour les rabibocher en rayant certaines assez abracadabrantes. Et puis elle décrit sa nuit, son rêve, son cauchemar.

« Putain ce con avec sa musique de merde est intervenu dans mon rêve, j’ai pas pu voir le visage de mon prince charmant, miséricorde ! J’aime pas quand je connais pas la fin de mes rêves.. En plus je suis sûr que c’était un beau gosse.. Ou alors un intello ? OMFG ! Imagine c’est le gars qui me colle tout le temps en bio, beeerk ! Ouais bon c’est peut-être mieux que je ne connaisse pas la fin de ce rêve. En fait c’est plutôt le début de ce rêve ou plutôt le cauchemar qui était assez étrange. Peut-être que c’est une prédiction ? Oui, oui je sais tout le monde se fou de ma gueule quand je sors que j’ai des pouvoirs médiumnique, paranormal ou je ne sais pas quoi mais je te jure ! Je prédis l’avenir, sisi, c’est un don.-lol- Dommage que je peux pas parler aux morts par contre.. Non mais trêve de plaisanteries j’ai vraiment l’impression qu’aujourd’hui ça sera pas comme tout les jours. Ce sera différent. Bon sinon là il y a mon radar de médium qui me prévient que j’ai un cours de psycho dans pas longtemps alors je vais lâcher mon stylo.Tchou. »

Elle partit de l’appartement pour rejoindre le campus. Arrivée là-bas elle se pressa pour ne pas arriver en retard au cours de Pyscho, l’un de ses cours favoris. Voilà 3 ans qu’elle était passionnée par la psychologie, si elle avait choisi cette option c’est sans doute pour pouvoir comprendre comment chaque individu fonctionne et pouvoir toucher là où ça fait mal. Et puis peut-être que le cours d'aujourd'hui allait l’aider à comprendre les rêves de cette nuit. Elle s’installa tranquillement, une jeune étudiante voulut s’installer à côté de la blondinette mais cette dernière lui jeta un regard froid, l’étudiante en question décida alors de s’installer ailleurs. Dans cette université beaucoup d'étudiants craignaient Lucie, c’était un phénomène à elle toute seule il fallait le dire , grande gueule, garce, populaire. C’est le genre de fille qui peut-être un jour de bonté, sympa avec vous et l’autre jour pire que méchante.

Juste après, un homme arriva, à la dernière minute. Elle le laissa s’asseoir, elle laisse toujours la gente masculine s’asseoir à côté d’elle. En plus de ça il sentait bon mais elle ne se retourna pas, occupée à pianoter sur son portable en envoyant des texto à l’un et l’autre car le cours venait de commencer et malheureusement celui-ci n'était guère intéressant. « Excuse-moi, t’as pas une feuille, s’te plait ? » d’abord elle se demanda qui lui parlait jusqu’à ce qu’elle se ra pella de l’homme assis à côté d’elle. Même si c’était pas son habitude de donner des feuilles mais plus du genre à sortir des « Heu t’a pas les moyen de t’acheter une feuille ? Pff pitoyable », elle eut son instant de générosité et décida de lui passer une feuille. Elle prit le bloc de feuille qu’il y avait dans son sac à main, détacha une feuille et se retourna pour lui tendre la feuille. C’est là..qu’elle le vit. Il avait beau avoir quelque peu changé, elle le reconnaissait entre milles. Wolfgang. Elle resta bouche bée sans savoir quoi faire, quand soudain la feuille lui échappa des mains. La feuille glissa sur le sol, et Lucie se mit à 4 pattes pour la retrouver. Au moins parterre il ne risquait pas de la reconnaitre. Ensuite elle se releva, et prise de panique mis son bloc de feuille contre son visage pour pas qu’il voit son visage et puisse la reconnaitre, et elle lui donna la feuille « Tiens ! » lança t’elle. Ensuite se rendant compte qu’elle avait l’air ridicule elle reposa son bloc de feuille et tourna son visage à l’opposée de Wolfgang. Lucie avait rencontrée il y a peu Amadeus et donc elle était au courant de leur venu en Californie mais elle ignorait que Wolf était à l’U.C.L.A et surtout qu’elle le reverrait de si tôt. Lle n’espéra qu’une chose qu’il ne la reconnaisse pas. Mais voilà le professeur annonça qu’il allait questionner un élève au hasard sur un point important du cours, ce qui était rare vu que le professeur était habituer à blablater tout seul. Alors que le professeur de psychologie prenait sa liste, il pointa un nom au hasard avant de lancer devant toute la seule « Mlle Lucie Bergmann ? » , les élèves commencèrent à dévisager Lucie quand cette dernière paniquée beugla un « Heu..c’est pas moi ! » Oui Lucie était de nature plutôt intelligente mais sur ce coup là.. elle n’avait pas fait preuve de bon sens et on peu dire qu’elle était tout à fait cuite. Confuse elle se tourna vers Wolfgang, mordillant le bout de son bic, peut-être espérait-elle qu'il ne l'est pas reconnu et peut-être ne se souvenait plus d'elle, qui sait.. Ouais bon faut avouer la Lucie elle espère un peu trop, hein.