Wolfgang Mederick Rosenberg • Toute satisfaction n'est que transitoire, créant de nouveaux désirs et de nouvelles détresses ...

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Flashback ...
Une troupe d'enfants s'était agglutinée dans la cour de l'école, à distance du regard des professeurs. Les bonnets à pompons dépassaient de la masse d'enfants et le frottement du tissu des doudounes se laissait entendre. Au milieu de cette attroupement se trouvait Wolfgang un petit garçon replié sur lui même laissant échappé quelques larmes bien à l'abri du regard de ces petits camarades. "Wolfgang il vit dans la rue!", "Wolfgang il a rien à manger!", "Wolfgang il a pas de père!", "Wolfgang c'est nul comme prénom!". C'était presque devenu une comptine et chaque jour c'était le même scénario. Jusqu'au jour où un enfant d'une classe supérieur intervint et défendit Wolfgang. Depuis les autres petits élèves effrayés n'osaient plus embêté Wolfgang qui se retrouvait à nouveau seul mais en paix ce qui ne dura pas qu'à l'école primaire. Il s'agissait bien sûr d'Amadeus le frère du petit Wolfgang. Le frère qui imposait le respect, la fascination, la peur et l'effroi. Tout l'inverse de Wolfgang, ça aussi ça ne changea pas ...
Malgré ça le petit garçon était le meilleur de sa classe, même si ça n'a pas été facile tout les jours. Surtout avec ces professeurs ... il était pris en grippe par ces professeur à cause de son milieu d'origine, très pauvre, son prénom qu'ils jugeait non approprié, son isolement vis à vis des autres élèves et sa mère qui avait une réputation ... pas très honorable.
Fin du Flashback ...

"Amadeus où tu va encore ? Je t'interdis de sortir!" Elle avait hurler cette injonction de la porte de la cuisine. Amadeus souriait, comme si ce qu'elle venait de dire était une plaisanterie. Une plaisanterie qui lui passait bien au dessus de la tête. Il ne répondait même pas, enfilant son manteau sûrement pour bien montrer à ma mère qu'il se foutait bien de ce qu'elle pouvait lui interdire. Bien sûr les menaces de ma mère envers lui n'avait jamais fonctionné, il n'en faisait qu'à sa tête. Il désobéissait, volait, mentait ... J'étais étonné que ma mère essaye encore d'avoir de l'autorité sur lui. "Amadeus si tu sort!" Ces menaces n'avaient jamais de fins, ni d'exécutions ... Je regardais ma mère, le coin de ces lèvres, ces mains et sa peau flasques et fatiguée tremblais. La colère ? La fatigue ? Je ne pouvais pas rester sans rien faire, je me levais alors d'un bond et me plaçais devant la porte de sorti. Je murmurais alors à mon frère : "Pourquoi pour une fois tu ne l'écouterais pas ?" Son regard se fit soudainement froid et dur. J'aurais menti si je disais qu'il ne me foutais pas la trouille, c'était vraiment le cas. Pour tout dire ce n'était pas toujours le cas, nous étions frère et il n'était pas toujours aussi désinvolte en ce qui concernait sa famille, mais parfois il était dur. Son regard noir m'incita à me déplacer, à lui laissé place. Je ne me sentais pas assez fort pour affronter mon frère, pas plus que je venais de le faire ... Je montais dans ma chambre prendre mon téléphone et appelé la seule personne qui pouvais me faire me sentir mieux.

Flashback ...
"Emilie Bergmann ??? Mais t'es malade! Si ça mère l'apprend tu sais ce qui arrivera à la notre ?" Les deux jeunes frères étaient en route pour se rendre chez les Bergmann. Il n'y avait que les deux soeurs dans la maison, les parents n'étaient que très rarement présent. C'était d'ailleurs pour cette raison qu'Amadeus voulait tant y aller. "Les soeurs Bergmann seront seules chez elles et je sais que Lucie te plaît! Aller laisse pas ton frère tout seul sur ce coup là! A moins que tu préfères que je m'occupe aussi de Lucie ?" Ces yeux avaient pris un air lugubre qui ne semblait pas plaire au plus jeune. "Amadeus ta pas intérêt à la faire souffrir Emilie, elle n'a que 16 ans ... Et Lucie ne me le pardonnerait pas si je te laissais faire du mal à sa soeur ..." A ces mots l'aîné afficha un franc sourire avant d'appuyer sur la sonnette très solennel des Bergmann. "J'avais raison tu crac carrément pour Lucie!" Le visage du cadet s'empourpra et une jeune femme blonde ouvrit la porte. "Non ce n'est pas eux.. Ce n'est que les fils de la bonne."
Fin du Flashback ...

"Aller fais pas la gueule! T'en trouveras d'autres!" Amadeus avait bu, ou pris quelque chose je n'en savais trop rien. Il était peut-être humain ? Tout du moins je commençais de plus en plus à le croire. Ce qu'il s'était passé avec Emilie était tabou et aujourd'hui on en parlait plus. La relation entre Amadeus et moi avait changé. Il ne m'impressionnais plus ... Cette relation de dominant/dominé n'était plus, il n'était plus le même, je n'étais plus le même non plus. Impulsif c'était ça le nouvel adjectif qui me caractérisais en parti ... J'attrapais le col de mon frère et le plaquait contre le fauteuil. "J'en ai marre de tes remarques à la con, je te conseil une chose ferme là et arrête de boire."

Flashback ...
"Attend j'ai quelque chose pour toi ..." Wolfgang venait d'escalader le mur jusqu'à la fenêtre de la jeune femme. Il n'était pas sûr que ces parents étaient là mais il préférait prendre ces précautions. Savoir que le fils de la bonne fricotait avec sa petite fille modèle ne plairait sûrement pas à ces parents. Un peu essoufflé je m'agenouillais au pied de la jeune femme, prêt à dégainer la petite boite que je cachais à l'intérieur de ma veste. "Lucie je t'aime.. épouse moi ! Maintenant tu as une raison de rester" Les secondes qui s'écoulèrent lui parurent des heures, des milliers de questions tourmentaient le jeune homme mais lorsque Lucie s'approcha de lui il compris qu'il pouvait soufflé. Quand le téléphone sonna et empêcha la jeune femme d'aller au bout de ce qu'elle avait entrepris. Ce jour là Wolfgang ne compris pas ce qu'il se passa, car après ce coup de fil la jeune femme s'en alla, sans explications ... Ce fut la dernière fois que Wolfgang vit Lucie.
Fin du Flashback ...

Un silence mortuaire planait dans la pièce. Cela faisait déjà bien une vingtaine de minute. Depuis qu'Amadeus m'avais demandé de venir avec lui à Los Angeles. "Aller viens avec moi! La faculté de littérature est hyper prestigieuse là bas! Et il cherche un prof de litté pour les groupes de soutient, moi j'ai une offre au commissariat de L.A aller viens Wolf'!" Certes d'un point de vue financier c'était faisable, malgré nos difficultés à finir les mois, Amadeus avait un compte en banque assez rempli grâce à ces petites affaires. Mais autre chose me dissuadais ... Lucie était là bas ... Je ne voulais pas la voir je n'avais pas digéré cette fameuse nuit où elle me quitta sans faire un pas en arrière. Cela faisait trois ans et elle ne m'avait toujours pas rappeler, comme si avec la mort d'Emily j'étais mort aussi ...

_____


"C'est une nouvelle vie qui commence frérot!" J'en étais persuadé. Amadeus avait l'air d'être heureux, moi je n'en avais pas forcément l'air mais on dira seulement comme d'habitude. J'étais bien décidé néanmoins à m'amuser ici à l'UCLA, à briser certaines personnes comme j'avais été brisé. En commençant par les Alpha, la confrérie de Lucie.