« Une après-midi de rêve » (PV Lexie)

- « Oui je viendrais la semaine prochaine... Oui, oui, je prendrais également un cadeau pour Andy. J'ai aussi trouvé un job donc je peux me le permettre... Mais ne t'inquiète pas ! Tout vas bien pour moi ! Allé, j'ai à faire ! J'tembrasse... Oui... Ah plus ! ».
Qu'est-ce qu'elle peut être collante parfois. Je peux comprendre qu'une mère s'inquiète pour sa fille qu'elle n'a pas vu depuis plus d'un mois mais il y a des limites. Ce jour-là n'était pas une grosse journée. À vrai dire, depuis que je me suis inscrite au club de gym' du campus, mes journées sont de plus en plus éprouvante. Mais je ne me plains pas ! C'est moi qui le veut puisque je pratique les sport que j'aime ! Et à côté j'ai mes cours, ma famille,...

Je me promenais dans les chemins de la cour, tout prêt de l'entrée, quand je venais de raccrocher avec ma chère mère. Je n'avais pas encore mangé donc j'avais le ventre qui cria famine. J'avais encore une fois les cheveux détachés, avec une chemise blanche que j'avais à moitié ouverte et où on pouvait voir un débardeur blanc, un jean foncé de taille basse et des chaussures plates noires. J'étais d'humeur décontractée ce jour-là. C'était l'occasion de me détendre, en milieu de semaine. Et je n'avais pas à me plaindre car depuis mon arrivée ; je me suis intégrée dans ma classe, fait des connaissances dans l'université. Comme Lexie. Une fille que j'ai rencontrée quand je me suis présentée aux élections des chefs des confréries. Nous avons eu les résultats il n'y a pas si longtemps et malgré qu'aucune de nous deux a gagnées, nous nous sommes néanmoins rapprochées. Le courant est tout de suite passé entre nous et je dois dire que c'est la fille avec qui je m'entends le mieux à présent. Et ce jour-là, quand je marcha lentement à travers la cour de l'UCLA, dans mes pensées et ayant mon téléphone à la main... Voilà que j’aperçois une silhouette d'une jolie blonde qui me sembla de suite familière. Oui parce qu'il s'agissait ni plus ni moins d'elle ! J'étais ravie de la voir et je me dirigea vers elle afin de pouvoir lui parler. Il est vrai qu'avec les semaines que j'enchaînais, je n'avais pas eu forcément l'occasion de passer du temps avec des amies. Il était 13h et j'avais tout le temps devant moi. En criant assez fort de façon à ce qu'elle pouvait m'entendre, je l'interpella de loin pour ensuite l'embrasser sur les deux joues :
- « Heeeey comment tu vas ? »

J'étais tellement contente d'avoir une après-midi de libre. Et j'avais envie d'y profiter.
- « Dis tu as déjà mangé ? Si tu veux on peut manger quelque chose à la cafétéria ? »