Abel P. Fox >>> Devis et Factures

« You're my Barbie girl, in a *Orange* world! »

Si un jour on vous dit: « entre dans cette boutique, tu y trouveras une amie. » et bien n'hésitez pas poussez la prote. Abel Fox avait une passion qui parfois semblait dépasser les autres: il était addict des oranges et plus particulièrement des oranges confites. Ces confiseries faisaient briller ses yeux. Un jour en rupture de stock il décida d'aller en acheter. Sa main se posa sur le dernier paquet. Mais une autre main s'y posa en même temps. Une lutte de deux volontés pour la même cause s'engagea. Joute verbale, presque physique, ces deux mains se disputant le même paquet. Cela se solda par un seul achat et une discussion animée autour d'un café. Abel venait de rencontrer-là une personne aussi atypique que lui, qu'il la considéra comme une amie dès le départ. Quelqu'un qui aime les oranges confites autant que lui était forcément un ami!

« Femme qui rit … Femme Kiri! »

Vous savez comment ces deux-là se sont rencontrés? Abel faisait une ballade dans un parc. S'arrêtant devant un étang il vit un oiseau attraper un poisson. Ironie du sort le poisson lui balança la queue dans la tête et le volatile prit son envol, vexé. Abel éclata de rire. Un écho le surprit. Une jeune femme riait à gorge déployée en montrant l'oiseau du doigt. Pas de doute ils riaient pour la même chose et s'en rendirent compte en même temps. Chacune de leur rencontre voit les deux jeunes gens s'évertuer à trouver les meilleures vannes pour se faire rire. Humour déplorable pour certains, mais ces deux-là croquent la même pomme à pleine dent et se fichant éperdument du regard outré qu'on leur lance quand ils gesticulent.

"La musique adouci les moeurs."

Des jambes interminables. Une superficialité à toute épreuve. Un grain de voix qui vous revient pas. Telle était la vision qu'avait Abel au sujet de Jenna. Une bousculade un jour, par inadvertance et cette bimbo avait cru pouvoir lui déverser son flot d'insultes. Mais elle tomba sur Abel. Ne frappe pas une fille, soit galant, soit un gentleman. Voilà ce qu'on lui avait apprit. Mais ce jeune homme n'en avait cure des dictons. Il lui rendit mot pour mot avec son caractère volcanique. Elle était ce contre quoi il avait l'habitude de se battre.
Quelques temps plus tard il du revoir son jugement. Elle avait toujours des jambes interminables, mais sa superficialité recélait un profond mal-être, son grain de voix poussait la chansonnette à merveille. Abel décida d'aller vers elle un soir où il l'a surprit dans son cours de chant. Une rivalité plus nette s'installa entre eux, là où ils commencèrent à entrevoir une belle amitié. Mais celle-ci est fragile et doit s'entretenir.

"Une chanson douce ..."

Abel faisait parti du cours de chant. Bel organe lui avait-on dit. Bah, pas plus qu'un autre pensait-il. Il avait fait du gospel, avait déjà chanté avec quelques amis durant son lycée, mais voilà il ne considérait pas sa voix comme exceptionnelle. On lui disait qu'il se trompait. Mais lorsqu'il entendit Lou pour la première fois, par un fameux hasard en passant un couloir, il accueillit cette douce mélodie comme un chant divin. Sa voix n'avait aucune faute, un timbre lyrique qui le fit frissonner. Alors il décida de l'aborder pour lui proposer de chanter avec lui. Il apprit ainsi qu'elle avait peur de chanter devant du monde et eu la merveilleuse idée de former un petit groupe informel avec la belle pour la rassurer et lui aussi par la même. Une petite amitié se lie entre les deux, soudée la complémentarité de leur voix. Unique mouvement vers le ciel.

"Ainsi sont toutes les femmes, femmes. Mais d'autres réservent la surprise d'être autre: elles-mêmes"

Un monstre. Vif, vorace et vindicatif. Quand il le voulait. Pas tout le temps. Pas toujours. Par période. Par envie. Par besoin. Parfois Abel se disait que la belle Sarah Pearce était comme ça. Mais cette idée est vite fouettée par une autre, celle de son amitié pour elle. Oui parce que voyez-vous, une étrange amitié s'est installée entre eux deux. L'un voulant toujours avoir le dernier mot sur l'autre. Toujours entrain de se vanner, toujours entrain de voir si l'autre prend le dessus. C'est une gentille lutte permanente entre Sarah et Abel. Ils ne lâchent jamais l'affaire et cela donne lieu parfois à des scènes terribles (terribles pour ceux qui y assistent): des grands coups de gueule dans les couloirs de l'université, des verres d'eau à la figure dans les cafés, et même parfois des tapes derrière la tête dans les centres commerciaux. Tient, d'ailleurs c'est le terrain où Sarah gagne le plus avec Abel. Lors des crises de boulimie vestimentaires de la jeune femme le français devient son cobaye, son serviteur ou encore même son homme à tout faire. Il ne sait pas lui dire non et peut-être que cela au final lui fait plaisir de la voir si … fragile, si impulsive face aux vêtements qu'il se dit que cela vaut tous les derniers mots du mot. Alors il se laisse traîner par le col de chemise ou la boucle de ceinture et c'est souvent qu'on le retrouve attaché à un mannequin tandis que la belle Sarah Pearce se frotte les mains et les yeux devant la mode.

"N'aies pas peur de la vie. Elle ne te mangera pas."

Tout le monde vous le dira, Abel Fox n’a peur de rien. Ou alors c’est juste qu’il est trop naïf pour faire attention au danger. Il n’a jamais eu cette présence d’esprit de se dire que le monde est rempli de malfrats, d’échelles, de chats noirs ou d’ascenseur en panne. Alors quand il a envie de manger du bon pain français le jeune homme n’hésite pas à flâner dans un des quartiers les plus malfamés pour trouver l’une des seules boulangeries françaises qui en vaut la peine dans L.A. Il ne s’attendait pas ce jour-là à se faire « attaquer » par Casey. Cette belle brune qu’il suivait puisqu’elle était sur le chemin de la boulangerie, parano à souhait avait cru qu’il la coursait. Ce fut dans un bel éclat de rire que ce bout d’amitié commença. Le jeune homme rit d’une part parce qu’elle n’aurait pas fait décoller un pigeon avec sa garde mal assurée et d’autre part parce qu’il préférait courser les hommes. A ses heures perdues. Les blagues d’Abel semblèrent détendre la jeune femme qui après s’être excusée lui proposa d’aller boire un verre. Elle lui raconta à quel point le quartier était mal fréquenté, qu’elle ne s’y sentait pas à l’aise et surtout il y décela une pointe d’appréhension sur la gente masculine. Mais Abel était du genre taquin, foufou et c’était communicatif. Il passa le reste de leur verre à la charrier gentiment sur cette peur et lui offrit son assistance pour rentrer chez elle en toute sérénité.

«Le paradoxe, c'est que le noir cache et sublime en même temps.»

Le problème avec ce mec c'est qu'il se cache. De quoi? De qui? Et surtout pourquoi? Ca il ne saurait le dire. Enfin … on lui dit toujours qu'il a toujours de bonnes intuitions, mais il ne se risquerait pas à dire ce qu'il pense d'Elvis. Il aurait voulut l'apprécier, devenir ami. Mais l'humeur dont il fait preuve, la prétention dont il s'arme sont des freins d'acier qui bloquent le français. On lui a dit fait du tutorat. Ca ne le branchait pas plus que ça, mais alors quand il vit son élève il se dit que ca ne pouvait être pire. Il ne se trompait pas. Les deux jeunes hommes se mettent sur la gueule à chaque rencontre. Abel tente de percer cette carapace tandis qu'Elvis s'évertue à la vanner. A un moment donné ça va passer ou ça va coincer. Mais Abel n'aimerait pas en arriver là. Surtout que depuis quelques temps il ne peut pas s'empêcher de le voir autrement...

« Il faut sauver le soldat Abel. Il deviendra votre allié. »

Indépendant. Sûr de lui. Voilà ce qui caractérise Abel. Il faudrait aussi rajouter qu'il aime jouer avec le feu, provoquer Madame la Fortune, lui montrer que rien ne peut lui arriver seul les choix qu'il fait peuvent engendrer des conséquences qu'il connait. Mais il se trompe. Certaines choses dépassant notre entendement. Lui est atteint d'un syndrome dérivé de la narcolepsie. Son père avant de mourir développa un comprimé capable de prévenir et de stopper son déclenchement si la prise est régulière et journalière. Un tout petit effort non contraignant. Mais voilà, Abel n'en faisait qu'à sa tête et parfois tête en l'air il oubliait de le prendre avant de sortir, mais parfois il le faisait conscient, se disant que sa le se déclencherait pas aujourd'hui. Ce jour-là il eu tort de penser ainsi. Il arriva à la fac, un peu fatigué, ce qui aurait du lui mettre la puce à l'oreille. Il traversa couloirs vides sur couloirs vide. Jusqu'à ce qu'au détour de l'un d'eux il tomba nez à nez sur Ryan. Chassé-croisé ils se saluèrent maladroitement et chacun continua sa route. Mais après même pas un mètre Abel s'effondra. Nettement. Il comprit immédiatement qu'il venait de faire une grosse erreur en ne prenant pas son cachet. Mais ce syndrome avait comme symptômes une perte quasi instantanée de la tonicité. Il ne s'entendit que crier à l'aide un bref instant, il ne se vit que montrer à la masse floue au-dessus de lui, qu'il avait une boîte de cachet dans sa poche. Et se réveilla à l'hôpital. Les médecins lui annoncèrent qu'il avait eu de la chance, qu'on lui avait administré le comprimé à temps et que grâce à ça et aux soins il n'avait dormi que 3 jours. Son sauveur était là à son réveil. Ryan. Abel avait honte. Extrêmement honte. Mais Ryan ne semblait rien attendre de lui, ne semblait pas avoir quelque chose à demander. Abel le remercia, lui raconta tout et c'est ainsi qu'une amitié se forgea entre eux. Abel apprécie les qualités des Ryan, il lui parla de la confrérie des Phi qui semble au final la plus proche du caractère d'Abel. Et puis il est fiancé avec Lou, la fille avec qui il chante parfois. Comme le monde est petit!

« La jeunesse est une fraction de Folie. »

"Tu crois que l'élevage des dromadaires en Sibérie est une bonne chose pour l'économie de l'Argentine?" "C'est marrant de savoir si les pigeons dorment en volant et s'ils peuvent faire des loopings!" Voilà quelques phrases que vous pourrez sûrement entendre si vous passez prêt d'Anthony et d'Abel. Ces deux-là se connaissent depuis peu et pourtant une belle complicité les unis déjà. Il faut dire qu'ils sont les seuls à dire de pareilles inepties et surtout à se comprendre. Parlent-ils en code? Viennent-ils d'une autre planète? Sûrement pas, mais ils ont su garder une naïveté sans nom face au monde. Ça les a rapproché. Ça les a amitié.

« C'est Quitte ou Double! »

Abel cet estomac sur patte. Plus gourmand que gourmet mais pas goinfre il ne cesse de manger en continue. Il aime la bonne cuisine et petit expatrié du pays de la gastronomie il apprécie les expériences culinaires. C’est ainsi qu’un soir il décide d’aller en tenter une : manger dans le noir. Il arrive, on le place, il se détend, entend les discussions des uns et des autres. Il entend le menu via une oreillette et choisit, of course, un plat typiquement français, le gratin dauphinois et un poulet de Bresse. Mais son palet si aiguisé ne peut retenir un cri, un scandale. Les saveurs n’y sont pas. Le cœur non plus. Il le ressent et fait appeler le patron. Il veut lui donner une leçon. Car il n’en a pas l’étoffe mais à la cuisine dans la peau. Surpris car c’est un nouveau cuistot qui a préparé le plat. Abel redouble d’effort et insiste pour lui préparer ce plat. Pour lui préparer cette leçon et faire taire ce regard à l’égo surdimensionné. Ce cuistot, excédé quitte la cuisine après la réussite d’Abel. Ce qu’il n’avait en revanche pas prévu ce furent les mots du patron. Abel vient de faire perdre son boulot à Drake. Il ne peut s’y résoudre et fort de persuasion, il fait entendre raison au patron et pour régler l’affaire l’incite à le garder. Ouf ! Même s’il n’a pas aimé ce regard, le jeune homme n’est pas vicieux. Il contacta Drake pour lui donner quelques rudiments sur la cuisine française. Mais il ne sait pas que le français lui a sauvé la mise. Et puis finalement ce n’est pas si important, Drake semble heureux. Et cette fierté se transforme petit à petit en quelque chose de plus positif aux yeux d’Abel.