Santana & Cayden ♠ Tout effacer et recommencer ...

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"Les amitiés, comme les mariages, dépendent de la faculté à se pardonner l'impardonnable."

Et encore un de ces longs silences. Je te parle, je ne te parle plus ! Ils fonctionnent comme ça. A chaque fois que quelque chose d’un tant soit peut important ou contrariant se produit, paf ils ne se donnent plus signe de vie pendant un long moment. A chaque fois c’est pareil si bien que le schéma se répète éternellement. Il ne compte même plus le nombre de fois où ils ont été fâchés, ni même le nombre de jours qui se sont écoulés sans qu’ils ne se parlent. C’était devenu une habitude. Actuellement, ils ne se parlaient plus. Il faut dire que les choses avaient pris une drôle de tournure sans qu’ils n’aient vraiment le temps d’en discuter. Nolan était revenu dans la vie de Santana et Sarah dans la sienne. A partir de là, plus rien ne les reliait, ils n’avaient plus rien à se dire et le silence c’était établit. Depuis, Cayden avait eu vent du départ de Nolan. Il n’avait alors pas cherché à savoir les répercutions que ça avait eu dans la vie de Santana. Ils n’étaient plus vraiment amis tous les deux voilà pourquoi il ne s’était pas ramené avec un pot de glace et de la tequila pour lui remonter le moral. Il s’était juste contenté de faire le mort, supposant d’avance qu’elle refuserait de lui parler. Il ne s’agissait là que de suppositions, il aurait très bien pu se tromper mais pour le savoir il aurait fallu qu’il fasse un pas vers elle et qu’il ose aller lui parler. Les hommes sont des lâches, c’est bien connu, et il n’échappe pas à la règle. Sa lâcheté l’a empêché d’aller prendre de ses nouvelles directement. Au lieu de ça, il a prit de ses nouvelles par l’intermédiaire de diverses personnes et à vaguement suivit ce qui se passait dans sa vie. Bien évidemment, les racontars ne valent pas grand-chose d’autant que les gens ont la fâcheuse manie de déformer la réalité …

La Saint-Valentin, quel jour mémorable ! Jour de merde pour tous les cœurs solitaire ! Jour qui fait mal au porte-monnaie pour tous ceux qui sont en couple ! Bref, il n’a jamais comprit tout l’engouement qu’il peut y avoir autour de cette fête mais c’est de bon cœur qu’il avait accepté de jouer le jeu du speed-dating et du bal. Qu’est-ce qu’on ne ferait pas pour une fille ? L’attraction principale de cette Saint-Valentin ayant lieu le soir, la journée elle ne présentait pas grand intérêt. Sa surprise fut grande lorsqu’il reçu un sms de Santana lui souhaitant joyeux Saint-Valentin. Il relu plusieurs fois le texte histoire d’être bien certain de ne pas halluciner. Elle c’était peut-être trompée de destinataire qui sait ? Ne sachant pas trop quoi lui répondre, il poursuivit ce qu’il était entrain de faire. Ce n’est qu’ensuite qu’il trouva quoi lui écrire : un texte d’une incroyable banalité. Malgré tout, le fait qu’elle ait pensé à lui l’avait touché, ça lui avait fait plaisir et puis, ça lui donnait une occasion de renouer contact. La reprise de contact ne se fit cependant pas ce jour-là. Le soir du bal, tous deux étaient occupés : lui à jouer les jaloux auprès de Sarah et elle avec un type qu’il ne connaissait pas et qu’il n’avait pas cherché à identifié …

Il y a toujours eu une chose dont il a eu horreur : les cyclistes ! Sous prétexte qu’ils pédalent, ils ont l’impression que les feux rouges ne les concernent pas et qu’ils peuvent rouler dans tous les sens en se moquant du code de la route. Parfois, il aimerait bien en écraser quelques-uns histoire de leur apprendre ce qu’il arrive quand on fait les malins sur la route. Ce jour-là, il était au volant de sa voiture entrain de conduire tranquille lorsqu’une meuf à vélo se faufila juste devant lui. Enervé, il klaxonna. La route était à sens unique et ce vélo qui avançait à deux à l’heure s’était mis de tel manière à l’empêcher de dépasser. Histoire de faire comprendre à la personne qui pédalait qu’il souhaitait passé, il klaxonna de nouveau. Cette fois, l’attardé de cycliste comprit et bifurqua sur le côté de manière à lui laisser suffisamment de place pour passer. La manœuvre était risquée car l’espace entre le cycliste, qui apparemment était une fille d’ailleurs – et la chaussée n’était pas très grand. Malgré tout, n’ayant pas froid aux yeux et n’ayant encore jamais renversé personne, il décida de tenter le risque et de doubler le vélo. Là, tout dérapa. Sans le vouloir, il percuta le vélo qui s’effondra sur la gauche. Il freina alors brusquement sans penser à vérifier si d’autres véhicules se trouvaient derrière et sortit de sa voiture affolé. Un coup d’œil rapide lui permit de dire qu’aucune voiture ne se trouvait derrière et il se précipita ensuite vers la personne qu’il venait de renverser. Ses yeux s’ouvrirent tous ronds lorsqu’il constata que c’était Santana. Il se pencha alors vers elle : « Santana ! Merde ! J’suis désolé. J’t’emmène tout de suite à l’hôpital ! » Il était horriblement paniqué, tellement qu’il n’avait même pas pensé à lui demander si elle avait mal quelque part. Elle était parfaitement consciente ce qui était une bonne chose. « Passe tes bras autour de mon cou que je te soulève. » Elle n’eut même pas le temps de protester que déjà il la soulevait pour aller la déposer dans la voiture. L’hôpital se trouvait à environ dix minutes de là où ils se trouvaient. Il appuya sur le champignon pour l’y conduire la plus vite possible. Une fois arrivé, il la porta de nouveau jusqu’à la salle des urgences où il alla directement demander à ce qu’on la prenne en charge. Bien évidemment, qu’on s’occupe d’elle tout de suite aurait été trop beau. On les pria de s’asseoir gentiment et d’attendre leur tour. Le trajet c’était fait dans le plus grand silence. L’ayant renversé, il n’avait pas trop osé lui parler. A présent, l’attente risquait d’être longue et ne pas parler serait trop pesant. « Ca va ? Pas trop mal ? » Questions débiles ! Le pourcentage de chances pour qu’elle n’ait pas mal était réellement infime mais il n’avait pas trouvé mieux à lui dire. « J’voulais pas te renverser tu sais. J’ai souvent rêvé d’écraser des cyclistes mais jamais je n’ai voulu te faire de mal. » Il parlait à la fois de l’accident et de tout ce qui s’était passée entre eux. Il s’est souvent demandé quelle tournure aurait pris les choses si les évènements ne s’étaient pas passés comme ils se sont passés …

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Je n'avais pas adressé la parole à Cayden depuis Apsen, d'ailleurs il y a de quoi avec notre dernière discussion. Pourtant avant ce fameux voyage, tout portait à croire que nous allions enfin essayer quelque chose tout les deux, à croire que le destin ne veut pas qu'on puisse un jour essayer, nous ne sommes peut-être donc pas fait pour être ensemble, ni amies au passage puisque notre jalousie est trop forte, ni petit-ami parce que nous avons chacun d'autres personnes dans notre coeur, en l’occurrence Cay' avait Sarah, et toujours Sarah, et moi j'avais Nolan, avais...Parce que maintenant il est parti de ma vie comme si il ne s'était rien passé entre nous, acte qui je dois dire m'a bien fait mal, enfin je n'aurais jamais du le laisser entrer dans mon coeur, les hommes ne sont tous bon qu'à faire souffrir et ce n'est surement pas Cayden qui dira le contraire puisque lui même m'a fait souffrir. Oui il m'avait fait souffrir et c'est une des raisons principales qui justifie que je n'ai pas été prendre de ces nouvelles et ce même si j'étais assez mal et qu'il a toujours été là pour moi.

Le jour de la St-Valentin je lui avais envoyée un sms, pourquoi ? Parce que je pensais à lui tout simplement, parce que mine de rien il me manquait et que j'avais bau le détester il ne cessait pas de me manquer, mais une chose est sure, c'était surtout pour lui faire comprendre que je ne l'oubliais pas, en aucun cas ce n'était une tactique pour le draguer, j'en avais finit avec lui, je m'étais faite à l'idée que nous ne serons jamais heureux ensemble. Il m'avait simplement répondue "joyeuse St-Valentin", c'était court et pourtant cela m'avait suffit, je veux dire par là il aurait pu très bien ne pas me donner de nouvelles, et pourtant il m'avait tout de même répondue, c'est déjà ça.

Ce matin, je m'étais levée avec la ferme intention de faire un peu de vélo histoire d'évacuer un peu tout ce que je ressentais, à vrai dire j'ai hésité entre le vélo ou un simple footing, et vue les courbatures que j'ai eut la dernière fois que j'ai fais du footing, on va faire du vélo, peut-être que j'en aurais moins, et peut-être que cela sera aussi moins pénible que de courir simplement. Je roulais donc tranquillement lorsque une voiture tenta de me doubler - oui bon je devais pas aller assez vite pour elle XD - et je cognai alors la voiture m'écrasant au sol péniblement, j'avais un peu mal à la tête, sonnée par le choc, et lorsque je vis Cay sortir de la voiture je levais les yeux au ciel soupirant longuement, il me prit dans ces bas s'inquiétant pour moi, je passai alors mes bras autour de son cou en murmurant entre deux gémissements « Fallait me le dire si tu voulais en finir avec moi Quincy !!! Non mais franchement tu matais qui pour ne pas me voir rouler à coté ?! » Lui disais-je sur un ton presque énervée, et j'avais toutes les raisons de l'être hein.

Une fois arrivée à l’hôpital, la mauvaise nouvelle tomba : je suis obligée d'attendre avec Cayden dans la salle d'attente, super je ne pouvais pas rêver mieux. Il me demanda si j'allais bien, et comme réponse je me contentai de soupirer longuement puis il essaya de m'expliquer qu'il ne voulait en aucun cas m'écraser, seulement j'étais trop énervée pour lui pardonner, et autant dire que la douleur n'arrange rien d'ailleurs je plantais mon regard dans le sien avant de lui crier dessus. « Je te conseille vivement d'aller prendre rendez-vous pour tes yeux parce que de toute évidence ta vue n'est plus très bonne !! Et je demande dommage et intérêts si j'ai quelque chose de casser !! »

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Ca lui apprendra à conduire sans faire gaffe et à s’exciter comme un malade dès qu’il est dans l’impossibilité de doubler la première personne qui roule au ralentit. La prochaine fois il se montrera plus prudent. Le pire dans tout ça c’était qu’il s’agissait de Santana. Il n’arrivait pas à croire qu’il venait de la renverser, pas elle, pas maintenant. Sa première réaction fut de paniquer. Renverser quelqu’un fout un choc, mille questions vous viennent en tête et vous ne savez plus comment réagir. C’est exactement ce qui se passa. Etait-ce grave ? Etait-elle gravement blessée ? Devait-il appeler à l’aide ou directement la conduire à l’hôpital ? Fallait-il ou non mettre les plots d’urgence comme on nous l’apprend lors du code ? Il ne savait vraiment pas quoi faire alors par réflexe il dit à Santana de passer ses bras autour de son cou et il l’amena jusqu’à sa voiture. La jeune femme n’avait pas l’air si mal en point que ça vu qu’elle trouva le moyen de lui faire des reproches. Les vrais mourants économisent leurs forces pour survivre, elle par contre, avait un tel débit de paroles que ça suffisait pour savoir qu’elle n’était pas entrain de mourir ou autre. « Mais non ma petite Santachou, c’est bien plus marrant de te torturer que de te tuer. » Tenter l’humour dans un moment pareil n’était pas forcément très recommandé mais il après tout, il fallait bien détendre la situation. A peine ils se reparlaient tous les deux que ça virait en catastrophe. A croire qu’il n’y a pas une fois où les choses se passent normalement entre eux. Il faut toujours qu’il y ait quelque chose qui fasse qu’ils se parlent. Ils ne vont jamais l’un vers l’autre normalement, non, à chaque fois qu’ils se disputent et qu’ils arrêtent de se parler, il faut qu’un évènement inopportuns surviennent dans la vie de l’un et que l’autre se trouve là pour qu’ils se reparlent. « Puis j’t’avais vu, j’ai juste mal calculé l’espace entre toi et la voiture. » C’était la stricte vérité, il avait mal calculé l’espace et paf, il l’avait renversé sans le vouloir. Ca lui était arrivé des centaines de fois de doubler des vélos mais il n’en avait encore jamais renversé aucun or il aurait préféré mille fois renversé un inconnu plutôt que Santana. Même s’ils se disputent quasiment tout le temps, il la trouve rigolote et tient beaucoup à elle. Il trouve ça dommage d’ailleurs parce qu’il l’apprécie beaucoup mais n’arrive pas à rester proche d’elle. Ils ont essayé l’amitié et ça a capoté, ils ont essayé l’amour et ça a capoté aussi. Avec ça, ils ne risquent pas d’aller bien loin et pourtant, malgré tout ce qu’ils ont traversé ils se parlent encore.

[…]

Un petit accident de la route n’était pas la priorité des urgences et lors de leur arrivée ils furent priés d’attendre sagement qu’un médecin vienne prendre en charge la jeune femme. Ne sachant pas trop quoi dire, il lui demanda si elle avait mal et tenta ensuite de lui expliquer qu’il n’avait nullement eu l’intention de la renversé. Le soupir de Santana ainsi que l’engueulade qu’il se prit lui fit comprendre qu’elle était très remontée à son égard. Il respira un grand coup pour ne pas s’énerver. Il n’aime pas qu’on lui crie dessus alors forcément, quand quelqu’un le fait, ça a vite tendance à le chauffer et il ne supporte pas ça. « J’suis désolé ok ?! J’ai pas fait exprès de te renverser alors arrête de m’en vouloir ! » Il était légèrement agressif mais il voulait lui faire comprendre qu’il n’avait nullement souhaité toute cette situation bien au contraire. « D’ailleurs, j’aurais préféré qu’on se reparle dans de meilleures circonstances. » Et bien oui, discuter dans une salle d’attente d’hôpital n’était pas vraiment son rêve et quitte à revoir Santana, autant que ce soit dans de meilleures circonstances. Avec le recul il se dit qu’il aurait peut-être du aller lui parler le soir du bal mais elle était en bonne compagnie et lui avait des problèmes à régler avec Sarah. Il se demande d’ailleurs parfois ce que ça aurait donné s’il n’y avait pas eu Nolan et s’il ne s’était pas remis avec Sarah. Est-ce qu’actuellement il serait encore avec Santana ? Est-ce que les choses se passeraient calmement ? Tant de questions qui resteront à jamais sans réponses. Ca ne sert d’ailleurs à rien de se les poser car avec des si, on mettrait Paris en bouteille ! « On fait la paix ? » Il lui tendit la main pour qu’elle la lui sert si jamais elle était d’accord pour arrêter de lui en vouloir et pour qu’ils se reparlent normalement. Ils sont censés se comporter en adultes et non en gamins or à y regarder de plus près, quand ces deux la sont ensemble, ils se comportent comme des gosses. A chaque fois ils se réconcilient, se taquinent, s’engueulent, s’ignorent puis se réconcilient de nouveau. Ils fonctionnent comme des gosses et semblent ne même pas s’en apercevoir …

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"ma petite Santachou", je vais lui en donner des surnoms mignon moi aussi ! Il prenait ça à la rigolade comme toujours, seulement j'étais tellement énervée contre lui parce qu'il m'avait renversée qu'il m'était impossible de rigoler, et puis entre nous le fait qu'il m'a ignoré de nouveau pendant plusieurs semaines n'y arrange strictement rien, si j'avais la force je lui aurais foutue un poing dans la tête, malheureusement j'étais trop occupée à essayer de ne pas bouger et ainsi éviter de provoquer une douleur supplémentaire. Il trouva une excuse débile, genre il a mal calculé l'espace entre la voiture et moi, mon dieu je crois que je n'aurais pas pu trouver pire, il cherchait donc à se faire crier dessus ? « Dans ce cas c'est ton permis de conduire que tu devrais repasser !!! J'aurais pu y rester Quincy !! »

[...]

Une fois arrivée dans cette foutue salle d'attente, oui parce que personnellement je déteste ce genre de salle ou il y a plein de microbes, plein de personnes blessée, il ne manquerait plus que du sang et je crois que je fais un malaise !!! En plus de tout ça, j'étais obligée d'attendre avec Cayden que je n'avais aucunement envie d'entendre parler. « Arrêter de t'en vouloir ? Mais tu crois qu'en disant "je suis désolé" ça va me soigner ?! A moins bien sur que tu sois désolé de ne pas m'avoir donné de nouvelles ces dernières semaines parce que j'ai osée réessayer avec Nolan ? Il est parti au cas ou tu n'es pas au courant, et il me semble que ça t'a plutôt bien arrangé puisque tu t'es remis avec Sarah ! » Lui disais-je en le fixant avant de prendre une longue inspiration sentant ma jambe tirer d'un coup. Entre deux gémissement je continuais de crier « La paix ? Tu te fous de moi ? Attend déjà de voir ce que j'ai au genoux ! »

Un médecin arriva et prononça mon nom « Mademoiselle Wildworth c'est à vous. » Je soupirais essayant tant bien que mal de me lever toute seule sans grande réussite, je laissai alors Cay' me porter sans lui lancer un seul regard. D'après le docteur j'avais le genoux foulé, bon ce n'est pas comme si il était cassé m'enfin... Je me laissais alors posté jusqu'à la voiture de Cay sans dire un mot, puis une fois dans sa voiture je pris l'initiative de prendre la parole. « Tu peux m'emmener chez moi ?! S'il te plait... » Ma voix était plus calme, plus détendue, je ne lui criais plus dessus, c'est déjà ça non ?!

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Tenter une note d’humour dans un moment pareil n’était pas nécessairement conseiller. Il remarqua au visage de Santana qu’elle n’adhérait pas trop et elle avait l’air sacrément remonté contre lui. Certes elle avait de quoi lui en vouloir mais honnêtement, elle n’était pas tellement blessée et lui piquer une crise ne servait pas à grand-chose. Il avait conscience du fait de l’avoir mis en danger et de parfois conduire comme un manche mais au-delà de ça, il ne pouvait pas s’excuser sans cesse, il allait bien falloir qu’elle lui pardonne à un moment ou à un autre. Pour ne pas tendre de nouveau la situation, il décida de ne pas relever sa remarque sur le permis de conduire. Il n’avait pas envie d’envenimer les choses, c’était suffisamment compliqué entre eux pour ne pas en remettre une couche alors opter pour le silence était la meilleure des solutions.

(…)

Côte à côte dans la salle d’attente, ils attendaient tous les deux en silence qu’on vienne s’occuper de la jambe de Santana. L’attente risquait de se faire longue et Cayden en profita pour s’excuser une nouvelle fois auprès de Santana mais celle-ci n’avait pas l’air de vouloir lâcher le morceau et en remis une couche. Forcément comme toujours quand on lui parle sur ce ton, Cay’ répliqua. Ce fut plus fort que lui. Il savait qu’il n’aurait pas dû réagir de manière agressive et pourtant il l’a fait parce qu’il fonctionne comme ça. Le truc c’est qu’il avait face à lui une adversaire de taille qui n’avait pas l’air de vouloir lâcher le morceau. Têtu contre têtue ! Santana lui fit alors une montagne de reproches et il fut surpris de constater que ces reproches ne concernaient pas uniquement l’accident mais tout ce qui s’était passé entre eux depuis leur dernière discussion. Elle lui reprochait de ne pas lui avoir donné de nouvelles depuis l’affaire Nolan. C’est vrai qu’elle n’avait pas tort mais en même temps, comment faire pour lui en redonner et surtout pour faire comme si rien ne s’était passé. Au moment où tout s’était passé, il n’avait pas le moins du monde envie de lui parler. Il n’avait pas envie de voir qu’elle filait le parfait amour, pas envie de l’entendre dire qu’elle lui préférait Nolan et pas non plus envie de la voir après tout ça. De même, il n’avait non plus envie de lui dire pour Sarah ; en fait ce qu’il aurait voulu c’est que les choses ne se passent pas comme ça. L’idéal aurait été qu’avec Santana ils tentent l’aventure et qu’ils se séparant d’un commun accord sans qu’aucune personne extérieure n’entre en jeu. « Oh arrête de me donner tous les tords ! On est deux dans cette histoire et toi non plus tu ne m’as pas donné beaucoup de nouvelles ces derniers temps. » Il n’était ni tendre dans ses propos ni tendre dans sa manière de parler. Il fallait qu’elle comprenne qu’elle non plus n’était pas toute blanche dans cette histoire et qu’elle aussi avait des torts. Il reprit ensuite sur le même ton : « Ça ne m’a pas arrangé figure toi, au contraire même, tu crois quoi, que j’me moquais du fait que tu te sois remise avec Nolan ?! Bah non, j’m’en moquais pas ! J’me suis sentie nul et t’as même pas cherché à savoir ce que je pouvais éprouver. » Il n’était plus énervé à présent, il parlait avec une certaine rancœur, il lui en voulait au fond de s’être remise avec Nolan sans même le lui avoir dit. « Pour ce qui est de Sarah, je ne me serai jamais remis avec elle si tu n’avais pas eu Nolan, j’aurais jamais fait ça dans ton dos. » A mieux y réfléchir ils n’avaient jamais vraiment rompu avec Santana, ça s’était fait de manière tacite sans même qu’ils n’en parlent. C’est peut-être pour ça que les choses étaient si compliquées entre eux, rien n’avait été mis au clair et au final tous deux ignoraient où ils en étaient l’un vis-à-vis de l’autre. A la suite de toutes ces paroles, Cayden lui proposa de faire la paix. Il en avait marre de bouder, de lui en vouloir, de se disputer sans cesse. Il voulait faire la paix et retrouver son amie, celle avec qui il aimait passer du temps à rigoler et à ne rien faire en mode larves sur la plage. Sa tentative de paix passa à la trappe, Santana n’avait pas l’air de vouloir hisser le drapeau blanc. « Tu sais quoi, j’ai beau essayé ça ne change rien alors tant pis ! Si tu veux me détester, déteste moi ! » Il en avait marre d’essayer d’être sympa et de recoller les morceaux. Si elle ne voulait pas lui pardonner et bien soit, il ferait avec mais plus la peine de revenir vers lui ensuite.

Un médecin arriva et pris Santana en charge. N’étant pas de la famille il ne put pas l’accompagné pendant qu’on lui faisait passer des radios. Vu la tournure qu’avait pris la conversation il était à deux doigts de partir en la laissant se débrouiller pour rentrer chez elle mais avant d’agir, il réfléchit et se dit que finalement ce n’était peut-être pas la meilleure des solutions. Non seulement il était en tort pour l’accident mais en plus Santana lui en voulait alors inutile d’envenimer les choses en partant. Il attendit une bonne heure que le médecin revienne avec elle. Il expliqua qu’elle avait une foulure au genou. Les frais d’hôpitaux coûtant très cher, il les lui paya en gage de bonne volonté. C’était la moindre des choses à faire vu la situation. Une infirmière força Santana à s’asseoir dans un fauteuil roulant pour sortir de l’hôpital. Ils montèrent ensuite en voiture. Ce n’est qu’une fois assit que Santana prit la parole pour lui demander s’il pouvait la ramener chez elle. « Bien sûr. » Il n’allait pas chipoter pour la ramener chez elle. Il mit le moteur en marche et démarra. Aucun son ne sortit de sa bouche. Il n’avait nullement l’intention de lui parler vu la tournure qu’avait pris leur conversation précédente …

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L'idéale aurait bien été qu'ils se séparent vraiment, mais comment faire ça si déjà au départ ils n'étaient pas réellement en couple ?! Enfin je veux dire par là qu'ils ont couchés ensemble mais jamais ils se sont dit "bon on va essayer", ils n'ont jamais réussi à aller jusqu'à ce cap, déjà coucher ensemble était un exploit et une avancée dans leur relation alors en plus se mettre en couple...C'était déjà trop demandé pour leur rythme de relation actuel - un rythme bien trop lent d'ailleurs - , puis ce n'est pas comme si il y avait tellement de facteurs autour qui ont fait que cette pseudo relation a du s'arrêter : je réessayais avec Nolan, et il était toujours amoureux de Sarah, que pouvais-je faire contre ça ? Surtout contre Sarah quand ont sait ce qu'il y a entre eux, quelque chose de fort que personne autour peut battre.

Il commença à son tour à s'énerver lorsque je l'accusai d'avoir tout les tords, étant énervée je ne faisais que l'accuser mais au fond j'étais bien consciente que ma relation avec Nolan avait aussi jouée dans celle que j'avais avec Cayden. Enfin j'avais beau être d'accord sur ce qu'il venait de dire, je ne pouvais m'empêcher d'en rajouter une couche. . « Tu t'es senti nul ? Ne fait pas genre tu as ressenti quelque chose pour moi un jour, moi par contre je peux le dire parce que moi je ressentais quelque chose pour toi même avant que tu ne me trouves dans un état pitoyable au bord de la route. » Soirée confession bonsoir, et oui c'était la vérité, depuis le tout premier baiser qu'ils avaient échangés elle ressentait quelque chose pour lui seulement monsieur a deux de tensions et a préféré fuir comme un lâche !!! . « Tu te serais jamais remis avec Sarah ?! Arrête Cayden...Tu sais très bien que tu l'aurais fais alors épargne moi encore des mensonges merci...» La discussion ne rimait à rien, il préféra alors se taire ce que je ne contestai pas étant bien d'accord avec lui, puis j'étais tellement énervée sur le coup que je ne pouvais décider autre chose. Le médecin m'appelai, après une bonne heure de consultation je sortais de son bureau en chaise roulante, super alors que je pouvais très bien marcher seule, certes je boitai un peu mais ce n'est pas non plus la mer à boire.

Le trajet était des plus silencieux, aucun de nous deux n'ouvraient la bouche mais une fois arrivée devant mon appartement je pris la parole en soupirant . « Écoute je sais pas quelle relations peut nous convenir, amis on n'arrive pas, amant non plus...Et ça me fait chier parce que j'ai beau te gueuler dessus depuis toute à l'heure et te haïr de m'avoir renverser je ne veux pas qu'on s'ignore comme c'était le cas dans le passé... » Je soupirais une secondes fois ajoutant . « Merci de m'avoir ramenée... » Puis je sorti de la voiture.

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C’était le moment du grands déballage de chaussettes sales ! Tous les non-dits, toute la rancœur qu’ils avaient gardé l’un envers l’autre, toute leur colère et toute leur frustration étaient entrain de ressortir. Elle lui reprochait d’avoir fait le mort, de ne pas lui avoir donné de nouvelles mais elle aussi avait tord, elle aussi aurait très bien pu revenir vers lui. Le fait est que dans cette histoire, elle n’était pas mieux que lui, au contraire, elle était tout aussi coupable seulement elle refusait de se l’admettre car c’était bien plus plaisant de lui faire porter le chapeau. Lui n’aurait jamais eu l’audace de lui reprocher une telle chose car il sait qu’à aucun moment il n’a été présent pour elle au cours de ces dernières semaines. Elle avait vraiment du toupet pour oser l’affronter sur un tel sujet. Il ne se gêna d’ailleurs pas pour lui exposer sa façon de penser. Il en profita d’ailleurs pour y ajouter deux mots au sujet de Nolan. Parlons-en de Nolan, le psy de l’université qui lui avait foutu son poing dans la gueule, le même psy dont on apprenait la démission peu de temps après et pour couronner le tout, le type dont Santana était follement amoureuse. Comment aurait-il pu concurrencer ?! Alors oui, en les voyant ensemble il s’est éloigné, ça n’aurait servi à rien de rendre les choses plus difficiles qu’elles ne l’étaient déjà en ayant une conversation pour mettre les points sur les i. Mieux valait laisser les choses s’estomper d’elles-mêmes. Il n’a rien dit à Santana, ne lui a pas fait part de ses émotions et sentiments, il ne lui a pas dit qu’il se sentait humilié et nul. Il ne lui a pas non plus dit s’être senti rejeté. Toutes ces choses il les a gardé pour lui, pour ne pas la faire se sentir coupable et pour la laisser avancer. Quand il le lui dit, elle n’eu pas l’air de le croire. Et bien c’était pourtant vrai ! Il lui arrive de ressentir des choses, il n’est pas totalement atrophié des sentiments. « Si justement ! Je ressentais quelque chose pour toi ! C’est si difficile à croire ?!? Et oui, Cayden Vince Quincy à un cœur ! » Il sentait son cœur battre plus vite et son ton augmenter malgré lui. « Par contre toi laisse moi rire, tu ressentais quelque chose pour moi ? T’en es bien certaines ? Parce qu’à aucun moment tu n’as fait le moindre pas dans ma direction ni dit le moindre mot. » Au jeu de qui avait tord il était champion et ne risquait pas de la laisser gagner en lui jouant la carte de la victime. La conversation déboucha ensuite sur Sarah. Et bien oui il s’était remis avec elle ! Les raisons : l’amour bien sûr et puis, voyant que ça ne risquait pas de marcher avec Santana puisqu’elle en aimait un autre, il n’a eu aucune raison d’hésiter. Si à la limite Santana ne l’avait pas évité pour pouvoir voir Nolan, peut-être que là il aurait peser le pour et le contre et serait resté avec Santana mais les choses s’étaient passées différemment. « Des mensonges ?! Parce que tu crois vraiment que j’en avais rien à foutre de toi !? Mais réveilles toi ! TU es retournée avec Nolan ! Qu’est-ce que tu voulais que je fasse, que j’aille pleurer dans mon coin et que je te supplie de le quitter pour moi ?!? On est pas dans un film ! Il s’est avéré que Sarah était là, que j’avais encore des sentiments pour elle et les choses se sont faites toutes seules mais ce n’est pas pour autant que je ne ressentais rien pour toi et que ça ne m’a rien fait de te voir retourner courir dans les bras de ton Nolan ! » Il venait de lui déballer son sac. Il n’était pas le méchant dans tout ça, juste le type qui s’était retrouvé tout seul et qui avait décidé de redonner une chance à son ex copine parce qu’il avait encore des sentiments pour elle. Aujourd’hui les choses en sont au stade où il est avec Sarah et où Santana est avec dieu sait qui. Alors oui, peut-être qu’ils auraient pu être ensemble à l’heure qu’il est mais pour ça, il aurait fallu qu’ils fassent tous deux d’autres choix. En choisissant Nolan elle avait fait le choix de le perdre.

Raccompagner Santana ne signifiait pas pour autant lui adresser la parole. Il lui avait tout dit dans la salle d’attente et n’avait rien à ajouter. Ce fut elle qui cassa le silence la première. Il craint un instant d’avoir de nouveau droit à des reproches mais ce fut tout le contraire. Elle ne voulait plus qu’ils s’ignorent et ça tombait bien puisque lui non plus ne voulait plus de ça entre eux. Il est vrai qu’ils n’arrivaient ni à être amis ni à être amants mais alors que faire ? Il n’avait pas de solution miracle et ne savait pas vraiment comment arranger les choses. Le passif entre eux était tout bonnement trop lourd pour tout effacer et recommencer. « J’ai pas non plus envie qu’on s’ignore mais je ne sais pas comment faire pour rendre les choses moins compliquées entre nous. » Après un soupir elle le remercia de l’avoir raccompagné. Il freina avant de stopper la voiture. Il sortit de la voiture, la contourna, ouvrit la porte à Santana et l’aida à en sortir. « Tu veux que je t’aide à rentrer à l’intérieur ou ça va aller ? » Il voulait être sûr que tout irait bien pour elle et qu’elle n’aurait pas besoin d’aide une fois à l’intérieur …

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Comment aurait-il pu concurrencer avec Nolan ?! Mais c'est pourtant pas compliqué, si il voulait vraiment continuer la relation que nous avions il devait se battre, mais est-ce que Cayden sait seulement ce que veut dire "se battre pour quelqu'un" parce que honnêtement je ne crois pas, selon moi il préfère juste fuir comme il sait si bien le faire, abandonner c'est tellement plus facile en même temps, et il ne me contredira surement pas puisque c'est ce qu'il fait toujours ! Une difficulté et hop il abandonne, c'est trop facile, un jour il devra grandir le petit Quincy. Bon certes je ne suis pas forcément mieux mais j'étais remontée contre lui et donc contrôler mes paroles n'était pas vraiment possible, je ne désirais qu'une chose c'est lâcher tout ce que je pouvais ressentir de néfaste en moi sur lui, pourquoi lui ? Et bien parce que il m'a écrasée, parce qu'il représente quelque chose pour moi et que j'en ai marre de notre situation tout simplement. « Je n'ai rien fait ?! Mais tu te fous de moi ou tu as juste la mémoire d'un poisson rouge ?! Non parce que c'est moi qui t'ai embrassée la toute première fois alors par pitié arrête ! Si jressentais rien pour toi crois moi j'arriverais faire comme si tu n'existais pas sans problème, malheureusement ce n'est pas le cas vois-tu ! » Lui disais-je en le fixant droit dans les yeux.

Cette discussion ne rimait à rien, un tas de reproche fusait et en toute honnêteté on était tout les deux aussi fautifs l'un que l'autre, seulement voilà je préfère le blâmer lui que me blâmer moi même tout simplement, et faut croire que lui aussi. « Ce que je voulais ? Tu veux savoir ce que je voulais ? Je voulais que tu te battes pour moi!!! Je voulais que tu me fasses sentir que j'étais plus importante que ça, que je serais mieux avec TOI plutôt que lui, mais non toi tu as préféré directement laisser tomber et courir sous les jupes de Sarah !! »

En somme, nous avions tout les deux fait des choix qui ont eut comme résultat une séparation discrète sans règlement de compte, cela c'est fait comme si il ne comptait pas pour moi, et comme si je ne comptais par pour lui alors que dieu sait que c'est faux...Je tiens à lui et le fait que je m'en prenne autant à lui en était la preuve.

Il me ramena chez moi sans broncher un mot, la tension était à son comble et je dois dire que cela me pesais sérieusement, je voudrais tellement qu'on se réconcilie au fond, mais comment ?! on n'arrive pas être amis, amants, rien du tout...Et d'ailleurs je le lui fis remarquer. Il me répondit qu'il ne savait pas comment arranger notre situation et j'avoue que c'est pour cette raison que je baissai la tête désespérée d'entendre ça, d'entendre que nous ne pouvons rien faire pour arranger ça. Il me proposa son aide pour entrer chez moi ce que j'appréciais, mais bon je ne sais honnêtement pas si c'est une bonne idée. « J'ai pas envie de profiter de ton temps libre, tu as surement autre chose à faire que m'aider à me débrouiller ... Puis on sait tout les deux que tu n'as aucune envie de rester une seconde de plus avec moi... » Je soupirais marchant ensuite avec du mal jusqu'à la porte d'entrée sans me retourner.

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Dès le moment où il avait renversé Santana, la situation lui avait échappé. Les mots s’envolaient de sa bouche, il explosait. Se contenir ? Impossible ! Il fallait que Santana entende la vérité même si elle ne lui plaisait pas. Ils étaient deux personnes distinctes qui, le jour où elles avaient décidé d’entrer en contact, étaient devenues deux acteurs majeurs. Ils étaient les acteurs de leur histoire. La faute ne pouvait pas être administrée à l’un ou à l’autre, ils étaient tous deux aussi fautifs l’un que l’autre. Elle ne pouvait pas le blâmer de tous les maux. Elle était fautive au même titre que lui. Elle l’avait blessé en se remettant avec Wolf au même titre qu’il l’avait blessé en se remettant avec Sarah. C’était donnant donnant avec eux. Leur plus gros problème c’est qu’ils n’ont jamais été sur la même longueur d’onde. Ils n’ont jamais ressenti les mêmes choses au même moment, n’ont jamais eu envie d’être ensemble au même moment, ils ont toujours eu des envies différentes l’un de l’autre. Entre eux, c’est l’histoire d’un mauvais timing, d’un hasard qui complique les choses et d’un destin qui leur joue sans cesse des sales tours. L’heure était aux reproches et autant dire que ça fusait. Il l’avait apprécié à une époque, apprécié suffisamment pour imaginer faire un bout de chemin avec seulement de son côté, c’est elle qui lui a préféré Nolan alors autant dire qu’il ne l’a cru pas, mais alors pas du tout quand elle lui dit avoir ressenti quelque chose pour lui. Elle n’avait rien fait, rien dit de marquant qui aurait pu lui faire comprendre qu’elle voulait plus de sa part. C’est alors qu’elle lui rappela le passé. C’est vrai qu’à la base, c’est lui qui l’a repoussé mais c’était il y a longtemps, très longtemps. Têtu et de mauvaise foi, il refusa de la laisser gagner. Elle n’aurait pas le dernier mot, pas contre lui : « Ah parce que quand tu embrasses un garçon ça signifie que tu ressens quelque chose pour lui ?! Première nouvelle vu le nombre de mec que tu te tapes ! » Il entendait les rumeurs, suivait les ragots, se renseignait sur les potins et connaissait sa réputation côté mec. Ça l’étonnerait beaucoup qu’elle ait ressenti quelque chose pour lui un jour et pour tous les autres d’ailleurs. Le seul qu’elle n’a pas berné dans l’histoire c’est Nolan. Puis il n’est pas aveugle, il était présent au bal d’halloween, il l’a bien vu tourner autour de ce Wolf. Wolf qui est d’ailleurs un peu trop proche de Sarah, ça l’arrangerait beaucoup si Santana pouvait lui mettre le grappin dessus, ça lui éviterait bien des complications. « Et puis tu as peut-être fait le premier pas, mais quand on s’était dit qu’on se donnait une chance tu n’as rien fait pour que ça marche. » Il était un peu tard pour lui dire toutes ces choses mais il fallait que ça sorte, il se devait se s’exprimer pour pas lui ressortir la même rengaine dans vingt ans. « Le gros problème en fait, c’est que tu n’as jamais été claire dans tes sentiments. Faudrait que tu saches ce que tu veux. » Elle n’a jamais su avec qui elle voulait être, tantôt elle voulait être avec lui, tantôt avec un autre. Il sait ce que c’est. Les doutes et les hésitations il a connu et il en a encore parfois. C’est dur de se dire que ça vaut le coup d’être avec quelqu’un quand les choses ne se passent pas exactement comme on le voudrait. Pourtant, on se bat parce que c’est ça être grand, c’est se battre pour ce qui a un sens et pour ce qui vaut le coup.

La vie n’était pas toute rose. Ils ne vivaient pas dans un film et il n’était pas le mec idéal qui va chanter la sérénade à deux heures du mat’ en bas de la fenêtre de sa dulcinée. Elle aurait voulu qu’il se batte pour elle. Ba voyons ! Et puis qu’il lui offre un dimant aussi pourquoi pas ! Il croyait rêver ! Elle devrait savoir depuis tout ce temps que lui et se battre pour une cause ça fait deux. Il ne s’est jamais battu pour une fille et ne compte pas commencer maintenant. Il a sa fierté. Si la fille ne veut plus de lui, et bien soit mais pas la peine de lui reprocher à lui de n’avoir rien fait. « Me battre !? Mais me battre contre qui ?! Contre le type idéal !?! Tu étais follement amoureuse de ce type, j’aurais pu dire ou faire n’importe quoi ça n’aurait rien changé tu l’aurais quand même choisi ! C’était lui que tu voulais, lui que tu aimais. J’avais aucune chance et tu le sais très bien. La seule chose que tu n’as pas digérée c’est que je sois retourné avec Sarah. » Il ne comprenait même pas pourquoi elle lui faisait des reproches. Après tout, toute cette histoire n’était que du passé. Aujourd’hui elle avait sa vie et il avait la sienne. A quoi bon reparler de ce qu’ils ressentaient l’un pour l’autre à l’époque ?! Leurs sentiments l’un envers l’autre avaient évolué depuis.

(…)

Il se proposa gentiment de l’aider. Il ne voulait pas la laisser comme ça. Se débrouiller seule quand on a des béquilles ce n’est pas facile. Même si des paroles blessantes avaient été dites, elle restait sa petite Santachou adorée. On ne balaie pas des années d’amitié d’un revers de la main au même titre qu’ils ne pourront jamais oublier le mal qu’ils se sont fait mutuellement. Elle déclina sa proposition. Il la regarda galérer jusqu’à sa porte d’entrée. Il finit par lui lâcher : « Arrête, fait pas ta tête de mule ! Tu sais très bien que je t’adore malgré toutes les horreurs qu’on s’est dites. » Il la rattrapa et prit son sac. Il farfouilla dedans pour en sortir son trousseau de clés. Il ouvrit ensuite la porte d’entrée avant de rendre le tout à Santana. Il referma la porte derrière eux puis l’aida à aller s’installer sur le canapé. Cette scène lui semblait étrangement familière. Du moment qu’elle ne partait pas sous la douche et qu’elle ne revenait pas en serviette de bain les choses se passeraient bien. « Tu as besoin de quelque chose ? », lui demanda-t-il tout à fait normalement comme si rien de tout ce qui s’était produit avant n’avait eu lieu …

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« Ah parce que quand tu embrasses un garçon ça signifie que tu ressens quelque chose pour lui ?! Première nouvelle vu le nombre de mec que tu te tapes ! » Aie, c'est que ça fait mal, je l'écoutais parler et je dois avouer que celle là, je ne l'avais pas vue venir. Non mais pour qui se prenait-il ?! Et puis genre j'embrasse 150 mecs aussi ?! Non mais j'hallucine. Enfin...Certes j'en embrasse plus d'un, mais s'il était un minimum intélligent il saurait que le concernant ce n'était pas "un mec comme un autre" que j'embrassai, déjà parce que nous avions une relation forte avant même d'avoir échangé un seul baiser, et c'est bien ça qui fait la différence avec les autres, car avec eux je n'ai jamais eut de passé, avec eux c'était juste...sur le coup hop on s'embrasse, mais c'est tout. Avec Cayden j'en avais eut réellement envie, d'ailleurs la preuve est que nous avons fini par coucher ensemble, chose que je ne fais pas avec n'importe qui au risque de contredire les rumeurs à mon sujet. Enfin ça...Si il préfère croire les rumeurs plutôt que moi, et bien que pouvais-je y faire ?! « Tu sais quoi laisse tomber... Faut croire que c'est au dessus de tes capacités de comprendre les choses tel qu'elles sont. »

En y réfléchissant bien, y'a-t-il seulement un moment ou nous avons ressenti les même sentiments au même moment ? Non, soit j'étais après lui et lui non, et ensuite le contraire. En tout cas à présent on ne peut pas dire que nous sommes sur la même longueur d'ondes, notre relation à tellement souffert que je ne saurais même plus la qualifier, en faite nous n'étions plus grand chose l'un pour l'autre, la seule chose qui nous tient encore liés est cet accident, ce stupide accident, après honnêtement est-ce qu'on a sérieusement des raisons de continuer à ce parler ?! J'en doute. Il mentionna ensuite le fait qu'il n'avait aucune chances face à Nolan, comment pouvait-il affirmer ça sans avoir une seule seconde essayer de lui faire concurrence ?! Lâche, un mot qui le définit assez bien en faite ! Défaitiste pas mal aussi d'ailleurs. « Je m'en fiche complètement que tu sois revenue avec Sarah, tant mieux si tu es heureux avec elle hein, on dirait que ça sert à rien de parler du passé puisque nous sommes de toute évidence en désaccord constant. »

[...]

Il m'emmena ensuite chez moi, je le laissais ensuite repartir essayant tant bien que mal de lui faire comprendre que je pourrais me débrouiller seule, sauf que c'est faux, et apparemment je n'étais passez bonne actrice puisqu'il prit mon sac et chercha mes clefs pour m'aider à rentrer chez moi, je restais un peu outrée qu'il fouille ainsi de mon sac pensant *bah voyons fais comme chez toi hein, tout ce qui est à moi est à toi hein.* Il me posa sur la canapé, je n'ouvrai pas la bouche soupirant juste en me crispant suite à une douleur au genoux qui fit son apparition. « Je veux bien quelques glaçons pour mon genou, et vue que tu as l'air de si bien connaitre mon appartement je suppose que je n'ai pas besoin de te dire ou ils sont hein...» Lui disais-je en lui lançant un petit regard rapide avant de prendre ma tête entre mes mains soufflant un bon coup. Lorsqu'il revint, j'affichai un sourire forcée avant d'ajouter sur un ton qui se voulait faussement sérieux, j'essayais tant bien que mal d'installer une plus bonne ambiance entre nous. « Tant que tu y es...Je veux aussi un verre de coca, des chips puis tu peux allumer une bougie et me faire un massage du dos hein, dommage et intérêts tu sais... »

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Il venait de lui balancer un sacré nombre de saloperies voir même de sous-entendre qu’elle se tapait tous les types du campus mais il était incapable de contenir ses mots. Ses pensées s’emmêlaient, ses mots fusaient et il ne savait pas comment faire taire cet énervement qui grandissait en lui au fur et à mesure que la conversation évoluait. Il aurait aimé rester calme, pouvoir aborder tout ça comme un adulte sans s’emporter mais c’était au-dessus de ses forces. Il a toujours été très impulsif et se laisse guider par ses émotions seulement au final, ça se termine toujours mal. Il était à un stade où son énervement était bien avancé. « Parce que maintenant j’suis trop bête pour comprendre ?! » Il rêvait là ou quoi ?! Il comprenait très bien les choses. C’était simple à comprendre, au moment où les choses auraient été possibles entre eux, elle en aimait un autre et l’avait repoussé. Il n’y a rien de plus à comprendre. Elle est instable dans ses sentiments voilà tout. De ce côté-là, il n’est pas un modèle mais il sait tout de même mieux qu’elle vers où il se dirige. « En fin de compte, t’as peut-être raison, j’crois que j’te comprendrai jamais. », finit-il par dire en haussant les épaules. Santana dit enfin une phrase avec laquelle il était d’accord. Ca ne servait à rien de reparler du passé. Tous deux campaient sur leur position en refusant d’admettre les parts de vérités qui existaient dans la version de l’autre. Ils avait mutuellement souffert de cette histoire à des degrés différents et le fait de ne pas en avoir reparlé à faire grandir des rancunes. Il était à présent trop tard pour arranger les choses. Il lui avait proposé de faire la paix et ça avait viré en confrontation verbale, les choses étaient définitivement mortes entre eux et il n’y avait plus rien à faire pour sauver ce qui fut jadis une belle amitié. « T’as raison, arrêtons de parler du passé. Tout a été dit. »

(…)

Les choses s’étaient un peu calmées durant le trajet même si la fête n’était pas au rendez-vous. Il n’avait rien à lui dire et elle non plus de toute évidence. Des paroles blessantes avaient été dites un peu plus tôt et même s’ils avaient parlé sous le coup de la colère, ils avaient quand même pensé leurs paroles à un moment où à un autre. Une fois qu’ils furent arrivés, Cayden proposa son aide à Santana. Comme il s’en serait douté, elle déclina sa proposition, faignant de pouvoir se débrouiller toute seule. Il n’était pas dupe, il savait qu’elle disait ça uniquement pour se débarrasser de lui mais manque de bol pour elle, il était têtu et tenait à lui proposer son aide. C’était le minimum qu’il puisse faire pour elle étant donné qu’il était à l’origine de son accident. Il entra dans l’appartement après avoir ouvert avec les clés de Santana qu’il s’était permis de prendre dans son sac. Il aida Santana à se mettre sur la canapé et lui demanda si elle avait besoin de quelque chose. Elle l’envoya chercher des glaçons et il nota la petite pique concernant le fait qu’il connaisse son appartement. Il ne dit cependant rien et se contenta d’exécuter les ordres. Après avoir farfouiller dans le congélo, il revint avec les glaçons qu’elle lui avait demandé. Elle lui donna ensuite en plaisantant une petite liste de tâches à effectuer. « Bien sûr, tous tes désirs sont des ordres. », lui répondit-il en plaisantant. Il retourna à la cuisine pour dresse un petit plateau où il versa les chips dans un saladier et un grand verre de coca dans lequel il rajouta un peu d’alcool. Il n’y a rien de mieux qu’une Santana bourrée ! Il se mit ensuite à la recherche d’une bougie mais n’en trouva pas. En même temps, personne ne range de bougie dans une cuisine. Il retourna au salon et déposa le plateau sur la table basse. « J’ai pas trouvé de bougie. D’ailleurs, pourquoi un massage du dos alors que c’est à la cheville que tu as été blessée ? », lui demanda-t-il dans l’espoir d’être exempté de devoir lui faire un massage. « Tu as envie de profiter de ma bienveillance envers toi pour te faire chouchouter avoue. » Il plaisantait ouvertement avec elle. Qui l’aurait cru vu comment la situation était tendue un peu plus tôt. Finalement, ils finiront peut-être par enterrer la hache de guerre et par redevenir amis …

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Je n'avais rien à lui dire excepté des tonnes de reproches, après tout ce temps passé sans nouvelles je n'étais capable que de lui en vouloir pour un peu tout ce qui c'est passé entre nous, je m'en voulais aussi à moi-même...Parce en y réfléchissant je l'ai laissée pour Nolan pour qu'au finale Nolan me lâche comme une vieille chaussette, alors oui j'étais un peu fautive mais hors de question de rejeter la faute sur moi, non c'est tellement plus facile de la rejeter sur quelqu'un d'autre, et Cayden fait une parfaite victime, pourquoi ? Et bien parce que j'ai tout de même des choses à lui reprocher - en plus de cet accident - . Aucun de nous deux n'étaient blanc dans cette relation c'est surement pour cette raison que la dispute ne s'arrête plus, on a tout les deux des choses à se reprocher et on est pas prêt ni lui ni moi à avouer ces tords, c'est bête mais bon on est comme ça.

Le ton continuait de monter sans arrêt, à présent je lui reprochais de ne jamais rien comprendre, enfin dans le cas présent je l'accusai de bien vouloir comprendre que ce qu'il veut comprendre, pas grand chose en soit, certes je n'étais pas non plus très compréhensive mais lancée comme je l'étais je ne pouvais pas m'arrêter de lui montrer à quel point je lui en voulais. « Cayden je crois qu'on va arrêter cette conversation maintenant, de toute évidence on n'a plus rien à se dire puisque tu ne cherches qu'à comprendre ce que tu as envie de comprendre, c'est une discussion de sourd alors autant l'arrêter, je me ferais un plaisir d'économiser ma salive. » Lui disais-je en soupirant longuement tournant mon visage de l'autre sens histoire de ne plus le voir. Forte heureusement il était du même avis que moi, nous reprocher des choses passés est totalement inutile, nous n'avons qu'à ne plus nous adresser la parole et oublier cette brève relation qui en passant est un bel échec, un de plus dans ma superbe vie amoureuse.

[...]

Il ma ramena chez moi, geste que j'appréciais mais ce n'est pas pour autant que tout va mieux entre nous, non au contraire, je comptais juste rentrer chez moi et oublier ce fâcheux incident. Malheureusement se débarrasser de Cayden n'est jamais une tâche facile, et dans le cas présent vue mon état, je ne pouvais espérer qu'il me laisse tranquille, mais d'un coté j'étais heureuse qu'il reste, j'allais surement avoir besoin d'aide pour atteindre certains objets, bon je j'irais pas jusqu'à lui demander de me frotter le dos sous la douche mais j'allais surement avoir besoin d'aide pour d'autres tâches. J'en profita alors pour lui demander de me ramener des glaçons, requête à laquelle il me répondit "tout tes désirs sont des ordres", un petit sourire c'était dessiné sur mes lèvres ressentant la tension baisser progressivement. Heureusement pour lui je n'allais pas prendre cette remarque au sérieux, qui sait ce que je pourrais lui demander hein ^^.

Lorsqu'il revint, je lui demanda aussi un massage au dos, certes ce n'est pas là ou j'ai mal mais qu'est-ce qui prouve que je n'ai pas été aussi touchée au dos ? Une courbature ou je ne sais quoi d'autre c'est possible non ?! Prenant un air innocent je lui répondis « Je crois avoir fait un mauvais mouvement en tombant lorsque tu m'as percutée... » Gardant mon air innocent j'ajoutai ensuite prenant une petite voix toute faible. « Puis vaux mieux pas que tu touches là ou j'ai mal parce que sinon je hurle ! » Bah quoi ? C'est vrai que me toucher là ou j'ai mal ne ferait qu'empirer les choses, par contre mon dos...Non pas vraiment. « Je n'oserais jamais profiter de ta bienveillance voyons... »

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