Aendrik Willy Sneijder | J'suis canon quand je fais le con.

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[color=red]❖[/color] Julian Schratter • A. Willy Sneijder

« Il est magnifique madame ! » Non, c'est faux, je suis moche, tout frippé, avec les yeux fermés, je capte rien et je suis pas encore en état de réfléchir. Les sages-femmes sont hypocrites. Mais ma mère, l'ambassadrice, et mon père, l'ambassadeur, était tellement fier d'avoir leur seul et unique enfant : Aendrick William Sneijder. « Tu peux pas me taper, j'ai des lunettes. » C'est à peu près comme ça que c'est déroulé toute mon enfance. J'étais le petit moche intello. J'ai sauté 2 classes du cycle primaire et j'ai eu mon diplôme a 15 ans. J'étais un surdoué, que personne ne pouvait encadré, qui passait son temps seul à la pause. Le fils de l'ambassadeur était le plus gros looseur que la terre n'est jamais connu, avec ses bagues et ses lunettes rondes en plastique. Pourtant, mes parents étaient fière, trop fière, revendiquait mes facilités à tout bout de champs, ne voyant même pas à quel point je souffrais de mon état de bouquet-misère de la classe. Aendrick et moi, on était condamné à être des ringards toute notre vie.

J'ai poursuivit avec un cursus spécial de Droit : 6 ans d'études, j'étais en passe de devenir avocat avec la licence que je venait d'obtenir, moyennant deux petites années de plus. Mais j'ai tout arrêté, parce que j'étais devenu un autre : En effet, le petit intello souffre douleur des premières années, intéressait de près toutes les filles de la grande école, qui me chouchoutait, m'adorait, me conviait à toutes leurs soirées. J'ai radicalemet changer, j'ai pris confiance en moi, j'ai appris à faire l'intéressant, et j'ai même finit par retirer mes lunettes, mon appareil dentaire, avoir un style pour finir mignon aux yeux de toutes : On m'appelait William. Un bon nombre d'homme de la promo était jaloux du garçon que j'étais, mais peu m'importait, j'étais devenu un gosse de riche fêtard, dont toutes les filles étaient folles. Je n'ai pourtant perdu ma virginité qu'a 19 ans, lors de ma dernière année. C'est à ce moment là que j'ai décider de prendre un nouveau chemin, je voulais m'amuser, retrouver ce que j'avais perdu.

UCLA, 21 ans, première année de psychologie : Je ne sais pas pourquoi j'ai pris ce domaine, mais je ne m'en pleins pas, c'est toujours plus cool que le droit. Mes parents crient au désespoir à l'autre bout du monde. « Nous voulons que tu ais un avenir Aendrick ! » Mais moi, avec l'avance que j'ai, j'ai le temps de le trouver mon futur. En plus, je déteste que l'on m'appelle par mon premier prénom. Ici, c'est Willy. Dans tous les cas, je fais ma vie. Les filles me regardent dans les couloirs, j'ai une belle gueule, je parle fort, je les fais rire et le tour est joué. Ma moyenne est encore excellente, car malgré ce qu'on croit, je bosse à chaque fois que je peux. L'excellence n'a pas lieu d'être sans travail, je suis doué, certes, mais je ne suis pas un dieu...Enfin si, mais je me comprends.

UCLA, 22 ans, deuxième année de psychologie : Je vivait plutôt sans souci, jusqu'à ce que mes géniteurs me posent l'ultimatum le plus ridicule que je n'ai jamais entendu : « Trouve toi une femme là bas ! Nous voulons savoir que tu es en train de te construire un avenir, et non pas de faire la fête a tout va ! Prouve nous que tu es résonnable, ou nous te couper les vivres, ton père et moi ! » Mais c'est méga drole, tout ça. Bref, je fut en quête une bonne partie de l'année pour trouver une fille voulant bien se plier à ce faux couple arrangé. C'est avec elle que j'ai trouvé mon bonheur, à l'exception faire que nous ne pouvons pas nous supporter, et que notre sourire hypocrite d'amoureux transi complètement surfait nous pousse à nous lancer des piques toutes les 3 secondes. Au final, j'ai toujours accès à mon compte en banque.Le couple fake, les amis, les sorties, les cours, les exams, mes parents, les galères, les fêtes... J'ai mon petit quotidien. Hors j'hésite maintenant à entrer dans une confrérie. Mais je suis impossible de choisir entre les deux. Je suis le parfait compromis du mec intelligent, fêtard, charmeur et puéril. Comment je fais, moi, étranger ?!