Kyle T. Kingston | Even My Body Can't Handle Me |

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[color=red]❖[/color] Matt Lanter • Kyle T. Kingston

''J'ai rencontré ta mère quand j'avais 21 ans. Ton grand-père était à la tête de La eMe tout comme moi je le suis aujourd'hui. À cet âge, je savais dans quoi je faisais partie sans nécessairement l'avoir voulu. Ta mère était une touriste américaine que j'avais croisé par le plus beau des hasards. Perdue, je l'approcha pour lui offrir de l'aide et finit par l'accompagner et jamais plus je ne la quittai. Elle était vivante, brillante, surprenante et si têtue. Elle n'avait peur de rien et encore moins de l'amour. Je tombai sous son charme en une nuit- et elle ne résista pas très longtemps à mes avances, j'étais le plus grand séducteur de tout Mexico!-et jamais plus elle ne quitta le Mexique après ça. Quand ton grand-père mourra, tu n'étais même pas né et j'avais une grande responsabilité qui me tombait sur les épaules. J,avais 32 ans, j'étais mariée secrètement a une américaine qui croyait que j'étais avocat. En faites, ta mère ne connut jamais mon véritable nom, ni mon véritable métier. Pour la protéger, je me devais d'avoir cette seconde identité. Malheureusement, mes ennemis finirent par mettre la main sur mon secret et la meilleure façon de m'atteindre devenait si facile. Ta mère est morte par ma faute et à cause de toute la merde dans laquelle on vit. On la tua devant moi, me forçant a lui dire que tout allait bien aller, alors que je savais que rien n'allait bien finir. Bien sur, je me suis vengé...Mais la vengeance n'a jamais ramené le bonheur que m'amenais ta mère. Tu avais 2 mois quand tout cela est arrivé et une chance qu'il n'avait pas mis la main sur toi, car ils ne t'auraient pas épargner...Je suis tellement désolé Kyle...''

Voici le discours que m'offrit mon père quand j'eus 19 ans. J'avais jamais vu mon père pleurer avant. Mon père n'avait jamais voulu être ce qu'il était et ça, je le savais parfaitement. Malgré cela, il tenait son rôle de chef de la Mafia Mexicana à la perfection. Jamais, autant quand il tira trois balles dans la tête d'un homme dans le salon alors que je dormais en haut, autant que quand il torturait une femme pour avoir de l'information, jamais on ne se douterait que mon père était un homme sensible avec un grand coeur. Il avait aimé ma mère comme un fou, ça, je le ressentais à travers chacune de ses phrases. Mais son amour pour elle fut sa seule faiblesse. Parfois mon père espérait ne jamais l'avoir rencontré, juste pour lui donner la chance de vivre mieux. Mais il n'avait pu résisté à son stupide coeur. Mon père m'éleva du mieux qu'il put, il me remplit d'amour tout mon enfance. Mon père était riche, bien évidemment, et il me donnait tout ce que je voulais sans jamais me dire non. Je fus un enfant gâté, heureux et mon papa s'était mon héros.

Ma petite vie parfaite bascula a mes 13 ans, quand je su ce que mon père était et en quoi ça m'impliquait. Quand j'entrai dans ce milieu, mon père devint soudainement dur avec moi, voulant me préparer à la vie qui m'attendait. Mon adolescence fut difficile comparé à mon enfance. Mais mon père avait toutes les raisons de faire ce qu'il faisait, même si, je le savais, ça lui brisait le coeur de me faire souffrir. Mais il ne pouvait se permettre d'être doux avec moi, c'était la mafia. Par contre, je ne devins pas exactement le fils tout pleins d'honneur et obéissant que lui avait été pour son père. J'étais un jeune homme indiscipliné, rebelle et sans lois. Mon père devait toujours nettoyer derrière mes conneries et me sauva la vie plusieurs fois. Je finis par me redresser un peu en vieillissant, réussissant à faire le travail qu'il me demandait. Je devins un dealer de drogue; mon père me laissa m'occuper de l'importation des substances illicites, me sachant suffisamment intelligent pour y arriver et surtout, c'était un travail suffisamment sécuritaire pour par que je frôle encore de me faire éclater la gueule...Bon d'accord, c'était quand même pas si sécuritaire que ça mais quand tu travailles dans la mafia, il y a des choses bien plus dangereux que d'être le petit dealer de cocaïne, malgré que c'était pas rien non plus. Vivant dans ce milieu pas net, soudainement battu, soudainement sous pression d'être l'héritier d'une des plus grandes associations criminelles du monde, soudainement sous conscience que je pouvais recevoir une balle en pleine tête en marchant dans la rue n'importe quand. Je ne me donnai aucune limite. Je tombai dans la drogue, l'alcool et fut quelques petites choses dont je ne devrais pas être fier, mais dont je me fous totalement. Quand mon père m'annonça enfin la vérité sur ma mère, je pris du recul. Je savais que mon père n'allait pas m'en empêcher et surtout, il savait que j'allais lui revenir un jour et que j'assumerai ma place à la tête de La eMe en temps et lieux. Pour l'instant, je voulais juste tenter d'avoir une petite vie à demi-normal. Bon, un psy me dirait que vu les dommages psychologiques dont j'ai souffert, je ne serais jamais normal mais ça, je ne le savais pas et je ne le saurai jamais.

Je tenta ma chance a UCLA, incité par Shaina. Continuant de vendre ma drogue, d'en consommer aussi d'ailleurs. La vie d'étudiant c'était loin d'être pas mal. Même si je savais que j'avais la pression d'être l'hérité de la Mafia mexicaine ...L,université ...c'était pas mal! En faites, ce qui me surpris le plus, c'était d'être stimuler mentalement par mes cours et d'y être doué. Je n'étais pas du genre studieux, ah ça non, mais j'arrivais à avoir des notes très potables pour un mec qui était tout le temps drogué et qui ne touchait pas à ces devoirs. Le temps que mon père est a nouveau besoin de moi, moi, je profite de la ville des anges et je m'amuse comme un petit fou. Je pourrais même peut-être être diplômé! Un mafieux instruit, vous avez vu ça!

Je ne suis pas à L.A. pour faire comme mon père et tomber sous le charme d'une américaine. Je ne suis pas à L.A. pour faire le métier que mon père a toujours prétendu faire. Je ne suis pas à L.A., avec tous ces points communs avec mon papa, pour vous dire qu'au fond, je lui ressemble plus que je ne laisse croire. Je suis simplement à LA parce que je suis à L.A. Alors foutez-moi la paix,laissez-moi sniffer ma coc' et que personne n'ose mentionner Alex!

(Et vous rêver si vous croyez une seconde que je vais faire la même erreur que mon père et que je vais tombé amoureux...Je ne m'attache à personne! Même pas à Billy, mon cochon d'inde!) Kyla n'a pas de cochon d'inde, cette dernière partie en parenthèse fait partie de mon délire personnel =)