Linden Turner Carter

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[color=red]❖[/color] jensen ackles • Linden T. Carter /!\ )

Détroit – Michigan - le 22 septembre 1988, c'est en cette journée des plus lugubre et pluvieuse que finis par poindre le bout de mon nez en ce bas monde cruel et sans merci alors que ma mère poussa un cri des plus effroyables, après plus de vingt heures d'efforts sur la table de son gynécologue.

Dès mon plus bas âge je semblais prendre plaisir à torturer mes parents, après tout je ne les voyais pratiquement jamais, ils semblaient plus occuper à vaquer à l'avancement de leurs carrières respectives que de s'occuper de ma petite personne alors n'y voyez rien de surprenant si j'en suis venu par moment à me laisser materner par la nounou que mes parents m'avaient embaucher...j'ai déjà poussé l'audace à l'appeler maman ce qui avait soulever l'ire de ma vieille mère mais tant pis elle l'avait bien chercher...vous ne trouvez pas ?

Cet implacable conflit entre moi et mes parents, qui reposait autant sur la haine que je pouvais éprouver à leur endroit de ne pas s'occuper de moi que sur le déni de leur autorité, ne fut pas sans me faire commettre quelques conneries dont la plus mémorable fut sans conteste cette soirée ou, bourré comme une huitre, je décidai de prendre la Mercedez de mon père afin de me rendre à la fête de mon cousin, mais comme je devais avoir dépassé la limite d'alcoolémie légale par au moins trois fois , je finis par perdre le contrôle du véhicule et j'emboutis la porte de garage du poste de police...donc pour m'être mis dans la merde, je m'étais mis dans une belle merde.

À mon retour du tribunal, après tout mon papa avait eu la grandeur d'âme de bien vouloir acquitter la caution exigée par le juge, j'eus une discussion des plus animée avec mes parents et tel un volcan en irruption je finis par exploser, leur jetant au visage tout ce que je pouvais penser d'eux et comprenant que je n'avais plus ma place avec eux je décidai qu'il était devenu temps pour moi de voler de mes propres ailes.

Me retrouvant à la rue et sans personnes vers qui me tourner, je squattais chez mon meilleur ami – à l'insu de son père, qui était aussi mon entraîneur de foot au lycée – et ce petit numéro finit par être compris par le coach qui rapidement me demanda des explications mais comme il détestait aussi mon père – celui-ci lui avait ravi sa petite amie lorsqu'ils étaient gamins – il consentit à m'héberger chez lui à la condition que je bosse mes études un max et c'est exactement ce que je fis car j'aimais bien le gros Simon et je ne voulais pas le décevoir.

À la fin de mes études, j'obtins plusieurs offres provenant d'universités intéressées par mes talents de footballeur, après tout j'avais fracassé les records de course au sol par un porteur de ballon, et c'est sans surprise que je m'empressai d'accepter l'offre que m'avait faite UCLA.

Arrivé sur place je m'intégrai rapidement mais je refusé, néanmoins, obstinément de joindre les confréries qui m'approchaient car après tout je ne me sentais pas à ma place dans ce genre de groupe. Au cours de ma première année je m'étais efforcé d'établir ma crédibilité en temps qu'étudiant, je ne voulais pas qu'un me perçoive comme étant un vulgaire tas de muscles sans cervelle à qui il avait été offert une bourse d'étude qu'en regards à ses prouesses athlétiques; et puis ma seconde année en fût une ou je décidai de me concentrer sur mon jeu sur le terrain car j'en étais venu à désirer attirer l'attention des recruteurs professionnels.

Et puis arriva cette fameuse soirée qui bouleversa mes plans à tout jamais, il se faisait tard et je venais de sortir de la bibliothèque de l'université et alors que je m'approchais de ma voiture j'entendis une jeune femme hurler. Curieux ,je décidai de m'approcher et voyant qu'un mec la menaçait de la pointe d'un flingue je finis par écouter ce que me dictait ma conscience et je m'interposai entre la belle et son tortionnaire...évidemment il arriva ce qui devait arriver et je me pris une balle directement dans l'aorte. Cet accident des plus bête mis un terme à ma carrière de footballeur et je du me résoudre à redevenir un simple étudiant, mais plus que la perte de ce sport que j'aimais tant je me dois de composer avec une réalité encore plus terrible : suite à l'accident je souffre d'amnésie...je ne me rappelle plus que de quelques détails. Peut-être finirais-je par recoller les morceaux qui sait ?