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 White spats and lots of dollars

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Elvis Niels Erichsen
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Elvis Niels Erichsen


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MessageSujet: White spats and lots of dollars   White spats and lots of dollars Icon_minitimeDim 20 Nov 2011 - 17:11

White spats and lots of dollars
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Natanalia F. Agacinski & Elvis Niels Erichsen


Dimanche 20 Novembre. 10h03. Mon réveil m’extorque d’un profond sommeil. J’en ai l’oreille arrachée par son cri strident, comme chaque matin. Dimanche, jour du seigneur, jour de repos. Pour beaucoup d’étudiants, dimanche rime avec débauche. Une dernière pour la route, on boit un coup avant de commencer fatalement la semaine. Pour moi, c’est une journée de dur labeur.
Comprenez, l’argent ne pousse pas sur les arbres. Depuis que Natasha a disparu, j’essaye au maximum de m’éloigner des jeux d’argent. Par principe. Pour éviter de causer du soucis à mes proches, ou pour éviter de causer des problèmes à ma propre personne. Tout quitter, pour venir à Los Angeles, était bien plus difficile que ce que j’avais imaginé. La vie d’un étudiant n’est pas toujours aussi fleurie qu’on veut bien nous le montrer dans les films ricains. Ouais, le soleil, la plage, les fêtes, c’est bien joli. Mais pour survivre en jungle urbaine, vous avez besoin de money. Et la seule solution que j’avais trouvée pour financer mes besoins primaires, en restant loin de la facilité des casinos, était d’enchainer les services, les petits boulots, de temps en temps.

Alors, non, ce dimanche n’allait pas être de tout repos, comme je l’aurais souhaité. Il y avait Natanalia, à l’université, cette russe de deux ans mon ainé qui avait désespérément besoin d’un jardinier. J’avais lu son annonce un après-midi alors que j’étais perdu dans les immenses couloirs du deuxième bâtiment. Et par chance, j’avais quelques prédispositions dans le monde foral. C’était l’un des petits talents cachés que mon père m’avait enseigné à l’époque où je vivais encore sur le sol suédois. J’avais pris contact, une charmante demoiselle, et elle m’avait engagé sur le champ.
Après une rapide douche, un croissant englouti en guise de petit déjeuner, j’ai enfilé un jean qui m’allait trop grand et le premier t-shirt que j’ai croisé avant de partir prendre un bus vers le quartier où je travaillais ce matin. Voir le paysage urbain de la Californie défiler par la fenêtre de l’engin me rappelait amèrement l’Europe que j’avais quittée. Ici, les gens passent leur temps dans les divers fastfoods. KFC, McDonald’s, et d’autres à la pelle. Ils regardent la télévision bien installés dans leurs sofas et ne se préoccupent que de leur petit monde. Et croyez-moi, l’intégration lorsqu’on est étranger ne facilite pas le quotidien universitaire. J’ai repensé à tout ça, j’ai laissé le temps filer et je me suis repris.

Le bus s’est arrêté et je suis descendu en saluant poliment le conducteur. J’étais arrivé. Quartier chic, villas à l’horizon, et le silence du vent pour seule compagnie. Il était onze heures, les chiens promenaient leurs maitres en laisse, train-train journalier qui ne doit être brisé. Parfois, ils hochaient la tête en guise de bonjour et retournaient aussitôt dans la sécurité de leur promenade. Moi, je traversais la rue afin d’arriver devant la dite-maison.

Typiquement américaine. Le jardin était plutôt grand. Bien plus grand que mon petit balcon au 4ème étage d’un immeuble mal entretenu. Il y avait cette pelouse fraiche, qui avait besoin d’un rapide coup de tondeuse à gazon, et puis les quelques rosiers qui avaient besoin d’être taillés. D’un rapide coup d’œil, je jugeais ne pas avoir trop de boulot pour cette fois-ci. J’approchais de la porte pour annoncer ma venue à la maitresse des lieux.
Je déposais mon sac d’outils, contenant cisailles, gants, et autres à mes pieds afin d’avoir les mains libres pour me recoiffer. Un rapide coup dans les cheveux, je remontais mon pantalon pour enfin être présentable. J’appuyais sur le bouton de la sonnette, un bruit lointain résonna dans la maison et moi, j’affichais mon plus grand sourire pour commencer ma journée de travail.
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