Alexis ♦ H U R R I C A N E

pseudo: Nop
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avatar: Jared Leto
est-ce un multi-compte?: C'est le DC de Nolan J. Wellington
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[color=red]❖[/color] Jared Leto • Alexis L. Baranovski

Je me suis toujours demander s’il existait vraiment une famille normale, du type américain, le père, la mère, les deux enfants et le chien tous vivant en parfaite harmonie et osmose dans une grande maison parfaite. J’ai souvent espérer me retrouver dans une de ces familles, de découvrir le bonheur d’avoir une mère, un père qui s’aiment et se le montrent chaque jour un peu plus. Mais ce n’était pas le cas, et ce qui me rassure dans cette histoire, c’est de savoir que je suis loin d’être le seul à ne pas avoir connu une vraie vie familiale.
J’ai tout de même eu la chance de naître au sein d’une grande famille. Qu’on appelle aussi Mafia, et en l’occurrence, la mafia russe. Je n’ai jamais connu ma mère, au fil des années j’ai entendu plusieurs rumeurs sur elle. Elle serait américaine, grande, élancée et extrêmement belle. Certains disent qu’elle est décédée en me mettant au monde, d’autres qu’elle aurait été enlevée et assassinée par une mafia rivale. Une chose est sûre, c’est que son histoire devait être lugubre, car mon père n’a jamais pu m’en parler. J’ai plusieurs fois essayé d’en savoir plus, de lui demander qui elle était mais à chaque fois la même réaction, il baissait la tête, les yeux vides de toutes émotions, il soupirait et se tournait vers la fenêtre sans dire un mot. Mon père était quelqu’un qui imposait beaucoup, et lorsqu’il ne voulait pas me parler, je n’insistais pas. Il n’était pas violent, tout du moins pas avec moi mais sa prestance imposait certaines règles implicites que chacun comprenait rien qu’en étant dans la même pièce que lui.
Au début je ne comprenais pas pourquoi nous étions si entourés, d’hommes surtout et de quelques superbes femmes qui ressemblaient à ces femmes fatales que l’on voit dans les films. Chaque jour passait des dizaines de personnes dans les couloirs de notre immense maison logée au centre de Moscou. Parfois les femmes restaient joués avec moi, et cela me faisait du bien malgré tout d’avoir une présence féminine dans ce monde d’hommes, même si aucune ne venait assez souvent pour que je m’y attache réellement. J’étais rapidement devenu un petit dur à cause de l’influence masculine autour de moi, je me battais régulièrement et les amis de mon père étaient vraiment fiers de mes prouesses. Mon père lui, s’intéressait plutôt à ce qui faisait mon don, mon petit talent à moi, en effet, j’étais un vrai génie en chimie. C’est à l’âge de 10 ans que j’élaborais ma première petite bombe chimique, pour faire peur aux amis de mon père qui n’apprécièrent pas vraiment la blague. Puis au fil des années, j’élaborais des bombes d’une envergure de plus en plus grande, pour mon père qui avait installé un labo au sous-sol rien que pour moi. Il faut dire que si je n’étais pas forcément doué à l’école, j’étais le meilleur de la classe de chimie. L’école où j’appris que mon père était le parrain de la mafia. Mes yeux naïfs d’enfant n’avait pas vu le pot au rose, tout ce qui se passait derrière cette image de grandes familles, d’amis. Mais les parents de mes camarades, qui refusaient de m’inviter aux anniversaires de leur enfant, qui refusaient de les laissés venir aux miens, eux savaient très bien ce qu’il se passait chez moi. Je compris donc que mon père avait une certaine influence, un certain rôle dans ce pays et qui ne se cantonnait pas à sa richesse.
Je passais néanmoins une bonne adolescence, entouré des enfants des collègues de mon père. J’avais ma bande d’amis, mes copines, mes premières expériences. D’ailleurs j’avais plutôt du succès, après je ne savais pas si c’était à cause du statut de mon père et grâce à mes talents de séducteurs, enfin peu importe.
Et même si mon père a sûrement contribué à beaucoup de malheurs dans ce monde, je peux assurer qu’il n’était pas fondamentalement mauvais. Je connaissais mon père mieux que quiconque et ce n’était qu’un homme avec une activité particulière qui vivait le deuil de sa femme chaque jour. J’aurais douté si l’on m’avait dit qu’il eut déjà tuer quelqu’un.
A mes dix-huit ans, il décida de m’écarter des affaires de la famille, quelque chose n’allait pas et je le savais. Mais il ne voulait rien lâcher, comme d’habitude, il n’était pas du tout du genre causant mais je savais qu’il était bienveillant envers moi. Je m’engageais alors dans l’armée, devant m’éloigné de Moscou, je partais dans un contingent en pleine Sibérie. Autant dire que l’entraînement ne fut pas facile, il fut même fastidieux pour moi à certains moment, mais je développé un sérieux don pour le combat rapprochés et les missions secrète. Car oui cela se pratique encore beaucoup en Russie. C’est au bout de trois ans de service que je finis par être repéré par l’Etat de Russie, qui fit de moi un mercenaire à son service. Un boulot rythmé par la solitude et les meurtres à répétitions. Je ne savais pas vraiment si mon père serait fier de moi, à vrai dire j’en doutais sérieusement. Mais ce boulot me plaisait, je vivais comme dans un film, d’hôtel en hôtel, changeant souvent d’identité. Tout cela durant deux ans, jusqu’au moment où de retour à Moscou j’attrapais un journal dans un kiosque.
« Le parrain de la mafia russe Andrev Baranosvki a été retrouvé assassiné hier chez lui. Une simple balle dans la tête à suffit à terrasser Baranovski, un homme qui contrôlait le marché mondiale des armes à feu depuis trente-quatre ans laisse sa place aujourd’hui. »
Aucun mot n’était adapté pour définir la colère qui m’envahit à ce moment-là … Qui avait osé ? Un rival ? Une vengeance ? Un règlement de compte ? Mon père était celui qu’il était mais malgré tous ces actes il n’en restait pas moins mon père. Et mon seul objectif aujourd’hui est de retrouvé l’ordure qui à tirer une balle dans la tête de mon père. J’enquêtais, selon les techniques que m’avait apprises un mercenaire qui m’avait en quelque sorte formé. J’étais sur ces traces, il se trouvait en Amérique, dans une université. Je fus choqué d’apprendre cela, il s’agirait d’une personne plutôt jeune ? Qui était-il ? J’étais vraiment pressé de la savoir.