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HELL YEAAAHHHH
Bon, les enfants ont fini de jouer et ont été punis.
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 Casey & Abel - Round 2: vacheries et vacherin

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Abel P. Fox
Babybel ⊱ with a Crown
Abel P. Fox


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MessageSujet: Casey & Abel - Round 2: vacheries et vacherin   Casey & Abel - Round 2: vacheries et vacherin Icon_minitimeLun 19 Mar 2012 - 15:47

Casey et Abel
”Mon royaume pour un gâteau!”


Abel avait quitté le TP de biologie avancée avec un sourire mi-figue mi pamplemousse. Il avait été ravi de revoir Casey. Parce que finalement il ne la connaissait que très peu. Certes ils avaient eu une première rencontre sinon chaotique au moins très originale et ils avaient fini par discuter un peu, autour d’un café gentiment offert par la demoiselle pour se faire pardonner. Le français avait pu entrevoir le caractère de la jeune femme, indépendante et forte, quoi qu’elle en dise et quoi qu’elle puisse laisser paraître. Paranoïaque invétérée, elle n’avait pourtant pas hésité à se retourner pour frapper son pseudo agresseur dont Abel avait pris sans le vouloir le masque. Peut-être pouvait-on prendre cela pour de la folie pure, sachant le quartier chaud dans lequel elle avait élu domicile, mais lui préférait voir là une marque de témérité et de courage. Il avait aussi pu comprendre, sans mot, sans code, juste par des petits gestes, des petites suggestions que Casey avait une certaine retenue envers la gente masculine. Mais autour de ce verre il n’en avait été qu’au stade des suppositions et il n’aimait pas juger trop vite une personne. Ils avaient ainsi bien discuté et au détour d’une blague, au carrefour d’un quiproquo il avait, sans gêne, annoncé qu’elle ne devait pas craindre des yeux trop scrutateurs, ou des mains trop baladeuses avec Abel puisqu’il préférait la compagnie des hommes à ce niveau-là. La finesse de la jeune femme sur le sujet avait tout de même rassuré le français et à partir de là il avait senti le changement. Comme le vent tourne, comme une pierre ricoche, l’atmosphère avait évolué et elle s’était détendue. Casey était devenu un peu plus loquace mais Abel avait dû prendre congé. Avec une tacite promesse de se revoir pour en apprendre davantage sur l’autre, pour tisser ce lien si solide qui pouvait parfois constituer les amitiés.
Alors le destin avait voulu leur permettre de se revoir. Le fatum avait décidé ce jour-là qu’ils se réveilleraient en retard, que l’une serait bon pour le cours d’après et que l’autre possédât une factice immunité auprès d’un professeur trop retranché dans son attitude surannée, voire ancestrale. Et ils avaient passé une formidable matinée en TP jonglant entre expériences, vannes, liqueurs diverses et partage de madeleines. Abel s’en était donné à cœur joie et son binôme n’avait pas été en reste. Il découvrit une belle ébauche, celle d’une fille drôle. Elle avait ce petit côté pincé, ou peut-être était-ce une retenue naturelle, qui lui plut. Il avait besoin d’un entourage un peu plus calme que lui. Ou alors de proches plus censés au moins. Le garçon était sans-gêne et il se permit des libertés verbales qui auraient pu choquer ou même la faire changer de table. Mais elle resta. Il était bon public certes, mais ses mimiques, ses blagues avaient eu l’effet escompté lors de ces travaux pratiques, car la plupart du temps le jeune homme s’était mis la main devant la bouche pour s’empêcher de rire trop fort et de perdre ainsi son immunité.

Et puis la fin du cours avait sonnée. L’endorphine libérée avait fait son œuvre et l’euphorie retomba. Lui, si sensible et si enjoué ressentait toujours plus ce changement. Il quitta son binôme et lui donna rendez-vous en fin de journée pour faire une razzia dans la boulangerie française. Dans sa tête c’était naïvement bien clair : Casey acceptait de faire le chemin avec lui uniquement pour visiter ce petit bout de France et non pas pour qu’il la raccompagne chez elle. Et même si au final il c’était déjà promis coûte que coûte de la conduire jusque devant chez elle il ne pouvait s’empêcher de sourire à la confrontation qui risquait d’avoir lieu lorsqu’il le lui dirait. Au moins la perspective de la revoir et de rire encore plus lui ferait tenir la journée, même si de toute façon il passait rarement plus de dix minutes sans rire ou alors sans sourire. Son esprit si fertile s’imaginait des milliers de choses et de situations pour combattre l’ennui et la morosité. Il c’était donc dirigé vers le reste de sa journée. Il retrouva des amis et ensemble filèrent vers un cours médical. Assez pratique, assez pointu, avec des notions toujours plus délicates à comprendre et à enregistrer. Un travail, non plutôt un défi qui seyait si bien à ce français.

Pendant près de 4 heures il travailla sur l’immunologie et tout ce que cela impliquait. Là encore le sérieux avait du mal à conserver son trône. Il déviait si vite vers l’insouciance et l’humour. Assez hyperactif dans son genre, il n’arrivait pas à garder sa concentration très longtemps, mais il y travaillait et ces cours assourdissants lui en donnaient l’occasion. Mais lorsque la faim s’en mêla il ne put y résister. Pestant sourdement, griffonnant intempestivement, il essaya par tous les moyens de faire avancer l’heure, mais le contrôle du temps n’était encore que de la fiction et il prit son mal en patience, titillant ses amis qui finalement n’étaient pas plus disciplinés que lui. On se demandait alors comment ce groupe-là réussissait à passer les années, à être intelligents et réussir leurs divers examens. La réponse Abel la connaissait : ce n’était pas la folie du moment M, l’attitude de l’instant T qui déterminait leurs aptitudes au travail. Ses amis et lui avait certes des facilités, mais derrière il y avait aussi pas mal de boulot, des dossiers sur lesquels étrangement il avait une minutie d’horloger, une concentration de yogi. Ainsi, même s’il donnait l’impression de profiter de la journée, de passer son temps à rire et à manger, il n’en demeurait pas moins qu’Abel Fox était une tête. Et une tête qui réussissait.
Il détala et courut à la pause. Chercher un en-cas beaucoup plus consistant que les gâteaux prisonniers de son sac. Il avait avalé un sandwich entier lorsque ses amis finirent par le rejoindre. Ils avaient pris le pli de voir cet hyperphagique à l’œuvre et ne lui en tenait plus rigueur. La seule chose qu’ils se demandaient encore en silence c’était où est-ce qu’il mettait tout ça ? Car le sport ne résolvait pas toutes les interrogations sur le sujet. Abel restait un mystère. Ils profitèrent du beau temps pour prendre leur pause sur l’herbe du campus et lorsque le vent se leva ils s’abritèrent derrière le tronc d’un arbre imposant. Le français souffla après avoir englouti un autre sandwich, quelques tomates-cerise et une petite tarte salée. Faisant une pause ils discutèrent de leur mémoire et surtout de leur année d’externat qui allait commencer. Après cela il apprécia le cheesecake qu’il avait aussi pris et commença à siester. Mais le temps était déjà venu de reprendre les cours et c’est le ventre bien rempli qu’il se remit au travail. Cet après-midi-là le jeune homme fut particulièrement assidu. Maintenant qu’il avait repris des forces, que son ventre ne réclamait plus rien et que son esprit n’était plus embrumé par un réveil brutal, il pouvait penser plus clairement et travailler en toute sérénité. Studieusement il s’appliqua à écrire, noter et expérimenter. Lorsque vint l’heure de l’examen de Casey il eut une pensée pour elle et espérait que cela suffise pour la faire réussir. De son côté il dû faire un exposé. Son aise oral et son dossier bien ficelé lui apporta une bonne critique de son professeur et mis à part une notion écorchée vive il n’avait pas fait d’erreur. De toute façon à leur stade les erreurs n’étaient plus permises. Une sélection se ferait en fin d’année pour voir qui serait capable de tenir le coup en externat à l’hôpital.

A la fin du dernier cours, il poussa un bâillement sonore et s’étira avant de balancer son sac sur l’épaule et de parcourir les couloirs vers la sortie. Il s’arrêta pour discuter avec un ami, passa par le bureau de Mme Gordon lui donner des papiers et ses horaires et enfin aperçut le ciel qui prenait la teinte du crépuscule. Il s’étira une nouvelle fois et observa les étudiants qui pour certains prenaient le chemin du retour, d’autres qui gagnaient leur chambre sur le campus. Il aperçut Casey non loin qui devait l’attendre. Il se mordit la lèvre inférieure en espérant qu’elle ne l’avait pas beaucoup attendu. Il se faufila parmi les gens et atteignit finalement sa cible. Il lui offrit un grand sourire.

« BOUH ! » cria t-il en levant les mains.
« Oui oui je sais tu vas essayer de me frapper mais je suis prêt ! » dit-il en prenant une posture de combattant. Après cette petite entrée en matière assez stupide, ils se mirent en route. Direction le royaume de la gourmandise. Il en avait déjà l’eau à la bouche.

« Ca a été ta journée ? Personne ne t’a suivi dans les couloirs ? Et ton examen ? J’espère que tu m’apportes une bonne nouvelle sinon je te lâche dans un repère de bandits de grand chemin, et je vais bien me marrer! En tout cas moi j’ai bien mérité quelques pâtisseries pour ma journée bien remplie !» lança le jeune homme en lui tirant la langue. Il n’était plus fatigué à présent et même s’il ne se pensait pas capable de courir un marathon dans la minute, le fait d’avoir Casey à côté lui redonnait des forces, surtout pour la taquiner. Il n’avait peut-être pas eu une journée éprouvante, il n’avait pas eu d’examen, mais il jouerait le jeu jusqu’au bout.
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Casey L. Wakefield
F R A T I E N ⊱ ucla student

Casey L. Wakefield


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MessageSujet: Re: Casey & Abel - Round 2: vacheries et vacherin   Casey & Abel - Round 2: vacheries et vacherin Icon_minitimeLun 26 Mar 2012 - 14:01


♦ → ABEL & CASEY ← ♦

ROUND 2: VACHERIES ET VACHERIN

Après avoir quitté Abel à sa sortie du cours de biologie avec la promesse qu’ils se retrouveraient devant la fac pour faire le chemin jusqu’à chez elle ensemble, la jolie brune s’empressa de se rendre à son prochain cours, tout à coup moins enthousiaste à cette idée. Il n’y aurait personne comme Abel à ce cours, personne pour lui faire oublier qu’elle avait un examen l’après-midi même et qu’elle allait vraiment devoir se concentrer. Mais son estomac encore légèrement vide, malgré la madeleine généreusement offerte par Abel, semblait ne pas vouloir qu’elle se concentre sur autre chose. Les deux prochaines heures de cours furent donc un supplice pour Casey dont le ventre ne cessait de se manifester, s’attirant les regards sévères de ses compagnons de médecine. Elle allait devoir manger quelque chose et vite si elle ne voulait pas perturber l’épreuve qui se déroulerait l’après-midi. Quand enfin elle fut libérée pour le déjeuner, elle se dirigea tout droit vers la cafétéria pour y acheter un sandwich. Malheureusement, son budget serré ne lui permettait pas de prendre plus que ce dont elle avait besoin et c’est lentement, pour en savourer chaque bouchée, qu’elle dégusta son faible repas qui lui permettrait de tenir durant les quatre heures suivantes. Tout en mordant dans le pain à intervalle régulier, elle tournait les pages de son bouquin qui l’aiderait peut-être à ne pas rater royalement son examen. Le stress commençait à la gagner et surtout, la fatigue qu’elle avait cumulé commençait à avoir raison de sa concentration. Elle ignorait si elle allait tenir sur sa chaise durant les prochaines heures en grattant du papier. Et quand enfin la pause déjeuné fut terminée, elle se dirigea d’un pas lent vers sa salle. Une pensée pour Abel et la promesse qu’il cuisinerait pour elle si elle réussissait la fit sourire malgré elle au beau milieu du couloir. Et forcément, quand on sourit seule tout en passant à côté d’autres étudiants, on s’attire des regards curieux. En s’en rendant compte, son sourire fondit et elle se renfrogna. Si on ne pouvait plus être heureux sans raison maintenant, elle ne voyait pas où allait le monde. Et c’est avec cette même anxiété qui la gagnait à mesure qu’elle pénétra dans la salle pour n’en ressortir que trois heures et cinquante minutes plus tard. Finalement, rien n’avait ébranlé sa concentration et c’est légèrement plus souriante qu’en entrant qu’elle sortit d’un pas sûr. Elle était l’avant dernière, les autres élèves ayant déjà déserté les lieux depuis quelques minutes ou quelques heures. Elle avait cependant tenu à relire chaque phrase qu’elle avait écrite, à bien faire attention à ses réponses et à leur cohérence. De toute façon, elle savait que si elle ne perdait pas ce temps sur sa copie, elle le perdrait bêtement à attendre Abel. Autant mettre le temps qu’elle avait à sa disposition à profit.

Elle était beaucoup plus détendue, presque sereine. Elle ne pensait pas que cela était une catastrophe et en plus, elle avait terminé sa journée, elle allait retrouver Abel, manger une pâtisserie française qui lui remplirait l’estomac et rentrer chez elle pour un repos bien mérité. Elle ne pouvait rien demander de plus pour être parfaitement heureuse à cet instant. Il était étrange de voir l’impatience qui la gagnait à retrouver le jeune homme qui avait partagé son cours de TD durant la matinée. Cette aise qu’elle avait à lui parler, s’exprimer et presque à le laisser la toucher. Elle se sentait bien, et c’était probablement ce qui la troublait le plus dans son comportement. Peu importe, elle y réfléchirait plus tard. Elle arriva rapidement sur leur lieu de rendez-vous et se rendit compte qu’elle était la première. Elle se posa alors sur le mur le plus proche pour souffler un peu, constatant que son ventre recommençait à se manifester. Ce qui était plutôt rare, plutôt habitué à ne rien recevoir, il ne s’exprimait pas aussi souvent. Peut-être aurait-elle dû être plus sérieuse, n’ayant quasiment rien avalé la veille et se contentant d’un sandwich ce midi, il était évident qu’elle ferait mieux d’avaler quelque chose de consistant avant de s’effondrer quelque part. La concentration qu’elle avait mise dans son devoir l’avait épuisé et elle avait hâte de pouvoir se poser un peu. Mais pas sans avoir revu Abel avant. « BOUH ! » La jeune femme allait tourner la tête au moment où elle entendit et vit Abel devant elle. Poussant un soupir, n’ayant pu éviter à son corps un léger sursaut devant cette entrée en matière, elle finit par lever les yeux au ciel devant cette nouvelle attaque. « Oui oui je sais tu vas essayer de me frapper mais je suis prêt ! » Elle se redressa, quittant le mur froid pour remettre son sac en bandoulière sur son épaule et le menaça du doigt. « J’ai plutôt dans l’idée de t’étrangler avec ta cravate, puisqu’il m’est impossible de toute façon de te frapper sans y laisser un os ! »

Elle sourit largement, consciente d’avoir parfaitement raison. Elle s’était déjà prouvé que sa force était loin d’égaler celle du jeune homme et qu’elle se heurtait à un mur de brique à chaque fois qu’elle faisait mine de le frapper. Elle n’allait donc par y perdre la santé à essayer, autant se rabattre sur une manière plus sournoise de parvenir à ses fins. Et c’est en prononçant ses mots qu’elle se rendit compte d’autre chose. « D’ailleurs, elle est toujours de travers ! » Fit-elle remarquer, tout en avançant la main pour lui remettre en place. Et le plus étrange fut qu’elle ne s’en rendit même pas compte, comme si le geste lui était venu naturellement. Cette fois, elle ne s’excusa pas de s’être montrée trop familière ou trop distante, elle se contenta de prendre la route pour vers chez elle d’une démarche assurée. Non, elle n’eut aucune réaction, ce qui était encore plus bizarre quand elle y songea quelques instants plus tard, prenant compte trop tard de ce qu’elle venait de faire. Mais elle ne pouvait revenir sur ce geste, autant le laisser couler comme si de rien n’était. « Ca a été ta journée ? Personne ne t’a suivi dans les couloirs ? Et ton examen ? J’espère que tu m’apportes une bonne nouvelle sinon je te lâche dans un repère de bandits de grand chemin, et je vais bien me marrer! En tout cas moi j’ai bien mérité quelques pâtisseries pour ma journée bien remplie ! »

Elle tourna de nouveau la tête vers lui tout en prenant garde d’où elle mettait les pieds en avançant. Elle sourit quand même, bien que la perspective qu’il l’abandonne dans un repère de bandits ne fût pas franchement agréable. Heureusement qu’il plaisantait.

« Si si on m’a suivi, deux hommes en cagoules qui me voulaient du mal, heureusement que j’ai affiné ma technique depuis que je t’ai attaqué, ils n’ont pas demandé leur reste ! » Elle fit un geste théâtral en s’essayant le front de la main comme si elle venait de réchapper à quelque chose d’horrible avant de sourire. Il la taquinait sans cesse sur sa paranoïa, elle pensait qu’elle pourrait s’y habituer au bout d’un certain temps. « Je les ai aussi mérité figures toi, mon ventre n’attend que ça et malgré ça, je n’ai pas trop mal réussi mon examen ! Ce n’est pas pour cette fois les bandits et ton fou rire ! » Elle eut un sourire triomphant avant de lui tirer la langue en ramenant ses yeux devant elle histoire de ne pas trébucher. Elle essayait de garder l’allure d’Abel mais au bout de quelques secondes, elle finit quand même par ralentir légèrement, espérant qu’il s’accommoderait à sa vitesse de croisière sans trop se poser de question. Elle ne se sentait pas prête à aller trop vite, elle n’avait pas envie de faire un malaise en pleine rue et pour cela, il fallait qu’elle garde le contrôle de sa marche. Pour détourner l’attention de ce changement de vitesse, elle se tourna légèrement vers lui. « Et toi alors ta journée ? Pas d’autre traitement de faveur de la part de tes professeurs ? Pourquoi penses-tu avoir mérité ses pâtisseries ? Tu as englouti seulement trois sandwiches au lieu de quatre ? » S’il pouvait la taquiner sur ses allures légèrement paranoïaques, pourquoi ne pourrait-elle pas plaisanter sur ce qu’elle avait aperçu de son appétit d’ogre ? Il fallait bien qu’elle se défende après tout, il n’était pas le seul à pouvoir plaisanter sur quelque chose qui la concernait. C’était un juste retour des choses te pas bien méchant ceci dit. Il devait savoir qu’il avait englouti sa madeleine de manière tout à fait inédite et le stock qu’il avait dans son sac avait réussi à l’impressionner. Même si elle ne mangeait pas beaucoup, elle savait reconnaitre le juste milieu d’un individu normal. Abel était donc visiblement dans l’excès en ce qui concernait la nourriture, bien que cela ne se voit pas sur lui., bien au contraire, on pouvait même se demander où il mettait ce qu’il ingurgitait.
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Abel P. Fox
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MessageSujet: Re: Casey & Abel - Round 2: vacheries et vacherin   Casey & Abel - Round 2: vacheries et vacherin Icon_minitimeMar 27 Mar 2012 - 15:27

Casey & Abel
”Mon royaume pour un gâteau!”


Il était ravi de voir que Casey était détendue. En effet la jeune femme lui répondit du tac au tac lorsqu’ils se retrouvèrent, ne perdant pas le nord en lui lançant une bonne réplique. Cela lui faisait plaisir de voir à quel point elle était sensible aux détails. Bien sûr ils ne se connaissaient pas depuis longtemps donc les souvenirs étaient plus récents, plus intacts. Elle parlait de le nuire de façon détournée puisque la force brute ne semblait pas fonctionner sur lui. Il était vrai qu’à comparer leur poids, leur taille il était évident que d’un point de vue purement corporel Abel ‘emportait facilement sur la belle. Mais comme elle semblait l’insinuer par sa blague, il y avait d’autres moyens que la force pour envoyer quelqu’un à l’hôpital. Heureusement qu’ils plaisantaient tous les deux car il ne doutait pas que par ses dires, Casey pouvait aisément faire office d’agent double ou de James Bond girl au cinéma !
« D’ailleurs elle est toujours de travers ! » lança t-elle en s’arrêtant devant lui. Il stoppa son pas net. Il la laissa faire, baissant les yeux pour voir ce qu’elle faisait. Il avait complément oublié la cravate qu’il avait passé à son col à la hâte le matin même ! Et elle était en train de la refaire et de la remettre comme il le fallait. C’en était fini de ses airs de rebelles ! Anéantis par la bienveillance de Casey. Quel triste sort. Il sourit à cette pensée humoristique qui aurait pu faire l’objet d’une vanne à voix haute. Mais c’était trop tard. Il mit les mains dans les poches en attendant qu’elle finisse de renouer la cravate. Lorsque se fut fait il regarda de haut le travail. Elle ne trainait plus de travers c’était déjà ça et de ce qu’il pouvait en voir elle avait été recentrée. « Merci. » dit-il tout simplement pendant qu’ils reprenaient leur marche.

Il éclata de rire quand elle se mit en scène, telle Jeanne d’Arc boutant les Anglais hors de France, Casey déroutant des truands avec ses nouvelles compétences martiales. Il était très peu probable qu’elle soit devenue 2eme dan dans la journée, mais il savait aussi que c’était une nouvelle blague. Il l’avait bien cherché après tout, toujours à la titiller avec sa paranoïa. Ce qu’il pouvait être lourd parfois. Prenant conscience qu’à un moment donné cela pourrait vraiment devenir agaçant il se promit de ne plus en faire mention. Du moins plus aussi souvent. Il faisait le pitre constamment, aimait amuser la galerie mais pas jusqu’à devenir le boulet de service que les autres préfèrent éviter de peur d’entendre des conneries débitées en flots continus.
« Je les ai aussi mérité figures toi, mon ventre n’attend que ça et malgré ça, je n’ai pas trop mal réussi mon examen ! Ce n’est pas pour cette fois les bandits et ton fou rire ! »
« Hum, je vais devoir honorer ma promesse et te concocter un bon dessert de chez moi ! » dit-il en poussant un faux soupir de dépit. « Oui malheureusement ce n’est pas cette fois que je vais pouvoir admirer tes talents de combattante. Raaah, c’est bête moi qui rêvait de voir ça ! » Il tira la langue, un tic qui était devenu en l’espace d’une journée machinal, surtout en présence de Casey. Bah, elle ne s’en formalisait pas et lui non plus. Tout allait bien finalement. Tout ? Peut-être pas, l’ambiance était bon enfant, ils souriaient tous les deux, mais il sentit le ralentissement de Casey. Il allait tourner la tête vers elle mais se retint. Pourquoi ? La question restait entière. Il avait toujours eu un pas vif, assez rapide, même si pour lui c’était normal. Il prenait conscience alors que tout le monde n’avait pas la même foulée. Et il savait qu’après une dure journée il lui arrivait aussi de casser sa cadence par fatigue. C’était peut-être le cas de la jeune femme. Il adopta alors une attitude plus relâchée, donnant du mou à ses épaules, et fluidifiant son pas. Il se cala sur la marche de Casey, sans rien dire. De toute façon là il n’était pas question de se permettre une remarque. Après tout ils ne se connaissaient que peu et même si le feeling passait très bien, s’ils s’entendaient à merveille, il n’avait pas envie de perdre cette nouvelle connaissance.

« Et toi alors ta journée ? Pas d’autre traitement de faveur de la part de tes professeurs ? Pourquoi penses-tu avoir mérité ses pâtisseries ? Tu as englouti seulement trois sandwiches au lieu de quatre ? » Se tournant vers elle il prit un air choqué. Yeux grands ouverts, bouche qui s’ouvre et qui se ferme. Quel comédien cet Abel ! Il la regarda, puis regarda devant, puis revint vers elle. Et il éclata de rire. Oui, il était bon public c’était une chose, mais en fait, il n’avait parfois même pas besoin de tout ça car il riait de lui-même. Ses propres mimiques suffisaient à le faire partir en fou rire. Le fait même de penser à rire le faisait rire. Non il n’était pas fou. Je vous assure. Enfin bon. Il n’était pas question-là de faire sa psychanalyse.

« Ha ! Ha ! Ha ! » fit-il d’une voix tonitruante en rapprochant sa tête au plus près de la sienne, comme pour lui faire peur.
« En tout cas je n’ai plus de doute, tu es la fille de Bozo le Clown ! » Il rit.

« Pour ta gouverne, sache que non je n’ai pas eu d’autres traitements de faveur, après tout je ne suis que le chouchou du Professeur Gordon mouahaha ! Oui je sais ne dis rien, tu côtoies du beau monde c’est normal d’être intimidée ! » dit-il en souriant à pleine dent. S’il y avait bien une chose qu’on ne pouvait pas reprocher à Abel c’était d’être prétentieux. Il connaissait ses capacités, ce qu’il valait. Pas la peine d’en rajouter. Sauf quand il pratiquait l’autodérision. Ce qu’il aimait faire en revanche.
« Oui je les ai mérité, mais je n’ai mangé voyons voir … que deux sandwichs, une tarte salée (il mima son diamètre avec ses mains) et quelques tomates cerises ! Ah et un cheesecake aussi. Oui bon ok ! Mais j’avais tellement faim… » murmura t-il avec une voix presque dépitée. Il baissa même les yeux pour rendre l’effet tout à fait crédible.

« Enfin, ma journée a été bonne, sauf ce matin en TD. Oui tu sais, j’avais une fille en binôme, alors déjà que ce n’est pas mon truc, en plus elle était pas très brillante tu vois le genre ? La fille qui n’a pas assez dormi qui se fait éjecter du cours précédent. Et en plus pour couronner le tout elle m’a piqué une madeleine ! Une madeleine tu te rends compte ?! » Il afficha effrontément son plus beau sourire pour la défier de faire mieux. Il aimait ses amis pour une chose : ils étaient tous différents mais chacun avait un caractère et de la répartie. Il en prenait pour son grade c’était sûr, même si cela restait du domaine de la plaisanterie. Ils étaient toujours en train de se chamailler de se faire des blagues plus ou moins douteuses, plus ou moins drôles aussi. Mais c’était un lieu commun dans la relation qu’Abel avait avec son entourage. Et Casey avait cette répartie qui lui plaisait et ne doutait pas un instant qu’elle allait trouver autre chose de piquant à lui répondre. Cette attente lui fit fourmiller les doigts.

Se faisant, ils ne tardèrent pas à quitter le campus et à se retrouver dans la ville. Et bien même ils bifurquèrent pour laisser derrière eux les zones chics et agréables, enfin d’un point de vue de monsieur tout le monde, car pour Abel là où il y avait quelque chose qui lui plaisait ce n’était pas un lieu mal fréquenté et puisque dans le quartier de Casey il y avait SA boulangerie cela voulait dire pour son esprit naïf que c’était un bon quartier. Si on regardait attentivement on voyait le changement. Les murs défraîchis, les graffitis, et puis le peu de monde qui marchaient sur les trottoirs en cette fin de journée. Déjà le soleil se faisait beaucoup moins présent, il déclinait sensiblement à mesure qu’ils pénétraient dans le quartier. Son attitude ne changea pas pour autant. Abel avait toujours son sourire suite à sa blague, l’air avenant et les bras ballants.

« Il faut que je te parle de la bouffe française. Mais déjà est-ce qu’il y a des choses que tu n’aimes pas ? Crème, fromage, oranges, que sais-je encore ! Tu n’es allergique à rien rassure moi ?! » demanda t-il en se tournant vers elle en fronçant les sourcils, la mine inquiète. Il était à peu près sérieux. Il ne voulait pas qu’elle fasse une réaction allergique, car les desserts français étaient vraiment différents de ceux d’ici.
« Il y a tellement de bonnes choses ! J’en ai déjà l’eau à la bouche ! » Il pensait aux fondants au chocolat, aux tartes aux pommes, au citron, meringuées ou non, aux financiers, aux choux, aux éclairs, aux vacherins. Il passa la main sur le ventre en fermant les yeux et comme le sol n’était pas inégal il buta et trébucha. Instinctivement il attrapa le bras de la jeune femme pour ne pas tomber. Il éclata de rire.

« Hum … haha désolé ! » Il la lâcha et se frotta l’arrière du crâne comme un enfant.
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