Sarah&Wolfgang « Polochon est un héros littéraire si si ... »

Le temps était maussade, le ciel était gris et une fine pluie dérangeante tombait. Ces pluies si fines qui tombent en rideaux et qui même si elle ne vous trempent pas, ne vous épargnent jamais. Wolf' marchait entre la foule de parapluies. Avec son long manteau noir, il semblait flotté plus que marché, créant l'admiration de certaines femmes et même de certains hommes mais se faisant aussi plus discret et plus insaisissable. Ce mot le caractérisait d'ailleurs plutôt bien ces derniers temps : insaisissable. Depuis trois ans, Wolf avait pris soin qu'on ne gratte pas en dessous de sa carapace, qu'on ne cherche pas à le connaître, ni lui, ni son histoire. Il avait pris soin d'éloigner toutes personnes qui pensaient pouvoir entrer dans son intimité. Sauf une. Cette fille, au long cheveux brun et au regard noir mais en réalité si doux et attentif. Cette fille qui n'était pas du tout de la même classe social, ni du même rang que Wolf, cette fille que tout séparait de lui.

Cette fille qui était venu au moment le plus dur pour Wolf et qui avait su l'écouter, qui s'était intéressée à lui durant quelques heures le libérant de ce poids qu'il traînait en permanence : sa souffrance. Pas qu'il ne souffrait délibérément plus. Non loin de là, mais plutôt qu'en sa présence la douleur n'était plus. Wolf se surprenait à apprécier de plus en plus la présence de la jeune femme d'ailleurs. Sûrement parce qu'elle avait ce don en elle, celui d’apaisé les douleurs et la souffrance. Il aimait passé du temps avec elle aussi parce qu'elle lui plaisait beaucoup, il fallait l'avouer. Mais aujourd'hui cela n'avait plus aucune importance. Elle était avec un autre, un autre pour qui Wolf avait essuyer des larmes et affronter des colères. Un autre qui avait fait souffrir tant la jeune femme mais dans les bras de qui elle était encore retomber. Le jeune homme ne savait d'ailleurs pas pourquoi aujourd'hui il ne voulait plus la voir, si sa relation avec ce Cayden et le fait qu'il n'est donc plus aucune chance le faisait enragé, si le temps qu'elle passait avec lui et non plus avec Wolf le frustrait ? si le fait qu'elle soit une de ces riches Alpha rentrait en ligne de compte ? Tout ça pouvait expliqué le fait que Wolf ne voulait plus la voir. Mais laquelle de ces raisons était la vraie ?

Tout ce que savait aujourd'hui Wolf', c'était qu'il se promenait dans ce centre commercial seul. Encore une fois, comme si elle n'avait jamais existé et qu'il était toujours incroyablement seul. C'est pour cela que son humeur s'accordait très bien avec le temps. Wolf' avait les traits tirant vers le bas, comme s'il était dans l'incapacité totale de sourire. Le jeune homme s'était néanmoins rendu à la librairie de Walmart, ici il savait qu'il pourrait trouvé un livre qui traduirait bien ces sentiments, un exutoire. Ce qu'il n'avait pas prévu c'était d’apercevoir au loin cette fille : Sarah Pearce. Elle était là, seule et là pas très loin de lui. Que devait-il faire ? L'attendre et lui dire bonjour alors qu'il l'évitait depuis déjà deux semaines ? Ou encore fuir comme il le faisait habituellement ? Les secondes passaient et lui semblaient être des minutes puis lorsqu'il croisa son regard il n'eut plus le choix : il décida de prendre la deuxième option : fuir.

Wolfgang s'engouffra alors dans la grande librairie qui présentait un peu comme une bibliothèque et où le silence était d'or. Des étagères de plus de deux mètres de haut trônaient absolument bien alignées les unes à côtés des autres. Il attrapa ensuite le premier bouquin qu'il trouva et ne remarqua pas tout de suite le titre du bouquin qui été "la petite sirène" ... Lorsque Wolf s'en aperçu il croisa les doigts pour que Sarah n'entre pas, il aurait l'air absolument ridicule et il le savait bien.

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Sarah & Cayden

"Le problème, c’est que même si tu m’disais « je t’adore » j’te croirais pas !"
[Jeu D’enfants]

CRÉDIT - CSS

Sarah avait de quoi être la plus heureuse ! Pearce était de nouveau avec celui qu’elle aimait tant, Cayden. Mais, pourquoi ne l’était – elle pas complètement ?! A croire que la vie ne voulait pas qu’elle puisse être vraiment comblé. Se sentir bien est une chose mais être heureuse en est une autre. Lorsqu’on ne l’est pas c’est qu’il vous manque quelque chose ou quelqu’un dans votre vie, or, cette fois Pearce ne voyait absolument pas ce qu’il pouvait lui manquer. Ces derniers temps, la demoiselle avait fait le tri dans sa vie. Les choses n’étaient plus les mêmes et ses amis non plus. A présent, elle savait qui garder près d’elle et qui éloigner. Etre une Alpha, n’est pas si facile que ça au final. Lorsqu’elle était arrivée à UCLA, elle était sur d’être l’une d’entre elle, mais à présent ce n’était plus le cas. Fêtarde, elle l’était toujours autant, mais les nuits sans lendemain .... Ce n’était plus elle. Sarah avait fait une rencontre qui avait changé sa vie .... Qui l’a changé plus qu’elle ne l’aurait cru. Cayden fut cette rencontre. Sans vraiment s’en rendre compte, il a su comprendre, aider Sarah et surtout lui redonnait goût à la vie. Avant de le connaitre, elle était comme morte de l’intérieur, comme ci plus rien n’avait de sens, comme ci les joies de la vie avaient disparu, mais à ses côtés c’était comme les découvrir de nouveau. Pearce savait qu’elle lui devait ça, et plus qu’à n’importe qui d’autre. A présent être de nouveau avec lui, c’était comme respirer de nouveau, comme enfin reprendre le goût à la vie après des mois de “non intérêts”. Et pourtant, c’est comme ci une partie d’elle avait du mal à être pleinement heureuse, mais celle-ci ne savait pas vraiment pourquoi .... Et à présent, cette dernière avait décidé de ne plus penser. La détente et vivre à fond était ses maitres mots !

Le temps était triste en cette journée. Cayden était occupé alors Sarah ne voulait pas rester enfermé. Etre chez soi lorsqu’il fait moche, c’est le meilleur moyen pour être triste ... Or la demoiselle avait envie de s’amuser, de décompresser, de se balader .... Bref, elle avait envie de bouger. Le sport, très peu pour aujourd’hui vu le temps, alors pourquoi pas ne pas faire ce que toutes filles feraient pour se détendre ?! LES BOUTIQUES ! Et oui, Pearce était une fille comme les autres, le shopping était un des meilleurs moyens de calmer une fille et de la rendre heureuse. Alors soit, le centre commercial serait l’attraction de sa journée. La demoiselle se prépara. Une tenue des plus glamour, après tout, elle ne pouvait pas y aller dans une tenue de sport ! Alors la jeune femme fonça au centre commercial. Sa carte de crédit ne demandait qu’une chose, DEPENSER ! Même si .... Sarah n’était plus si riche que ça. Etre la fille d’un célèbre avocat et d’une des plus grandes stylistes avait ses avantages mais aussi ses inconvenants ! Ne plus parler à ses parents était surement la meilleure décision qu’elle n’est jamais prise. A présent, elle volait de ses propres ailes même si c’était dur parfois. Bref, à présent, la jeune femme ne pensait plus qu’aux belles boutiques .... Mais d’une coup la réalité, l’a rattrapa. Celle-ci n’avait plus les moyens d’y aller. C’est pour cela, qu’elle se dirigea vers le coin du centre commercial qui était à présent le sien. Pour elle se n’était pas une drame d’être comme les autres, c’est ce qu’elle avait toujours voulu. Etre cette fille sans histoire, heureuse et bien. Mais la vie en avait décidé autrement. C’est pour ça, que lorsqu’elle venait ici, elle se sentait bien. Etre enfin comme les autres filles.

Pearce marchait dans le centre commercial tout en regardant les dizaines de vitres qui l’entourait. Et c’est à ce moment là qu’elle aperçu au loin la librairie de Walmart. Elle adorait cette endroit. Sarah étaot une fan de lecture et de littérature. Lire était l’une de ses plus grandes passions. Celle-ci trouvait incroyable la sensation que pouvait vous apporter un livre. Si vous être triste, il vous suffit de lire un livre qui est drôle et passionnant et hop, l’humeur triste est chassé. L’imagination de Sarah y était surement pour beaucoup, mais c’est ce qu’elle préférait. Son côté enfant, à coup sur! Cette dernière se dirigea vers la librairie et y entra. Comment aurait – elle pu résister. Si ce n’était pas les vêtements mais les livres qui lui redonnerait le sourire ? Mais avant d’entrer .... Elle croisa Wolf. Ce garçon était l’une de ses plus belles rencontres, même si elle n’avait pas envie de se l’avouer. Etre proche et se sentir complice avec quelqu’un .... Elle ne l’avait pas souvent ressentir. Une telle intensité, était rare, très rare, surtout pour elle. Pearce avait beaucoup de mal à faire confiance et à se livrer à quelqu’un. Etrangement, le soir où elle avait connu Wolf, rien n’allait bien pour lui, et instinctivement, elle ne pu faire autrement que d’aller vers lui. Depuis ce fameux jour, leur amitié était devenu l’une des plus belles qu’elle ait. Mais depuis ses derniers .... Sarah ne comprenait plus Wolf. Pourquoi le jeune homme prenait – il la fuite ? Pourquoi ne lui donnait – il plus de nouvelles ? Pourquoi était – il devenu si distant ? La jeune femme se posait tellement de questions qu’elle ne pouvait pas avoir de réponses à toutes. Maintenant, en croisant son regard .... Elle comprit, elle venait de comprendre qu’il ne l’a regardait plus comme avant. Ce regard froid et distant était dirigeait vers Pearce. Cette dernière le vt entrait dans l’endroit où elle se dirigeait, alors elle y entra et n’hésita pas une seconde. Après tout, si il ne voulait plus d’elle et bien soit, mais à cet instant, elle était déçue, déçue de s’être trompé à ce point sur lui .... Leur regard .... Etait à présent dans la même direction ou plutôt l’un sur l’autre. Mais à peine quelque secondes .... Pearce tourna la tête. Comme ci Wolf n’existait pas. Celle-ci voulait lui montrer quel effet cela faisait d’être traité de la sorte.

La demoiselle saisit un livre, l’un de ses livres littéraires préférés : Les liaisons Dangereuses. Ce livre était écrit sous forme de lettre et ça la passionnait. Lorsqu’elle entrait dans le livre, c’est comme ci celle-ci était à la place des personnages, comme ci elle vivait leur histoire. C’est ce qu’elle aimait tant dans ce livre. Cette dernière le saisit et alla dans un autre rayon .... Mais à peine quelque minutes après, elle vit une ombre s’approchait de l’endroit où elle était ....

Cette journée ne devait pas spécialement s'annoncée belle, ou imprévue ... Elle devait simplement se dérouler sans aucunes surprises, sans aucunes rencontres, sans que quelque chose n'intérfère dans la paisibilité qu'était ma solitude. Si on pouvait dire ça comme ça. Parce qu'à vrai dire était-on vraiment paisible lorsque l'on était seul ? Etait-je vraiment paisible à cette idée ? Le fait d'y réfléchir à ce point me démontrait que visiblement ce n'était pas le cas. Non je n'avais pas envie d'être seul, mais je n'avais pas vraiment d'amis ... Il y'avait bien Sielle, ma meilleure amie ... Mais cela faisait un moment qu'on ne s'était pas vu et j'attendais sûrement hypocritement qu'elle fasse le premier paS. Comme pour lui repprocher de ne pas avoir donner de nouvelles avant ... J'étais carrément puérile et ne vous inquiétez pas, je m'en rendais très bien compte.
Il y'avait Sarah aussi, que je pouvais compter parmis mes amis. Quelque chose de fort me lie à elle, elle avait sû brisé la glace et faire ressortir celui que j'étais. Celui que je suis toujours ? Je n'en sais rien, il n'y a qu'elle qui provoque ça en moi, qui est capable de faire ressortir le bon et d'écarter d'un simple mot tout ce que je suis de plus mauvais et diabolique. Qu'elle qui me connaisse réellement, moi Wolfgang, le vrai Wolfgang. Et pas le salaud qui manque cruellement de classe et de justification pour ces actes diaboliques. Elle je n'avais jamais voulu la faire souffrir, mais bizarrement je pense que je le faisais malgré moi. Je ne lui avais pas donné de nouvelles depuis un moment, malgré ces appels. Je n'avais pas été la chercher chez elle, comme je le faisais habituellement. Sûrement pour ne pas déranger ... En effet, maintenant je risquais de tombé sur une autre personne, qui faisait terriblement tâche sur mon tableau mais qui en occupé une telle partie sur celui de Sarah ... Il fallait que je m'y fasse je n'étais plus le seul et je n'avais jamais eu cette place privilégière que je revendiquais. Encore une fois je me trouvais totalement puéril, mais je pouvais encore faire pire.

Dans ce magasin je n'avais pas imaginé croisé qui que ce soit que je connaisse. Ce qui est plutôt bête car c'est bien le week end qu'on est le plus susceptible de croisé une connaissance dans un grand magasin! Enfin, peut-être que je provoquais le destin, même si je ne me l'avouais pas. D'ailleurs en parlant de destin, il me rendit bien cette provocation en mettant sur ma route la seule et unique Sarah Pearce. Comme si je ne pouvais pas la chassée de mes pensées ni de ma vie. J'avançais, convaincu que je pourrais lui faire face avant de perdre toute ma dignité en croisant son regard. Je fuyais ... Et oui! Je me refugiais dans la bibliothèque, juste sur ma droite. C'étais vraiment très très nul comme attitude, mais je n'avais pas pu m'en empêcher. J'espèrais qu'elle ai continué son chemin en m'ignorant, d'un autre côté j'espérais qu'elle m'ai suivi et que j'allais entendre sa voix me repprocher de l'avoir complètement oublier. Mais aucunes de ces deux suppositions ne se produisit. Au contraire, elle entra dans la bibliothèque mais m'ignora royalement. Des millions d'idées se bousculaient dans mon esprit, quelque chose me poussait à faire encore plus le lâche, une autre me hurlait que j'allais la perdre si je continuais mes conneries. Et c'est bien la deuxième qui eu le plus d'emprise sur moi car je me dirigeais vers la jeune femme après avoir déposé mon livre. « Les liaisons dangereuses ? Dois-je t'appeler marquise Pearce désormais ? » Je tentais l'humour mais c'était un gros risque. Après c'est semaines à l'éviter ça me semblait un peu culoté mais je n'avais pas trouver mieux pour l'aborder. J'essayais un pâle sourire pour adoucir sa réaction et aussi pour lui montrer que je me sentais un peu ridicule d'avoir fait tout ça. « Tu es venue faire du shopping ?? » Dans un magasin ? Bah non je suis venue admirer les passants. Je m'attendais vraiment à une réponse du genre, une réponse que j'aurais probablement pu dire. Je me sentais mal et terriblement ridicule. Il était temps que je passe aux excuses.

« Sarah ... Je sais que tu dois être en colère contre moi ... Je suis vraiment désolé de ne pas avoir donné de nouvelles. » Je ne pouvais pas justifier ce fait. Car je ne savais pas moi même pourquoi j'avais agit comme ça! C'était bête, très bête, ça avait été plus fort que moi. Il ne fallait pas qu'on se voit car je ne me sentais pas bien en sa présence, mais aujourd'hui elle me manquais. Il fallait que je fasse le point avec moi même et que je comprenne d'où vient cette gène, le gros soucis c'est que malgré tout ce temps, je n'avais toujours pas compris. Où je ne me l'étais toujours pas avouer ...

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La jeune femme voulait juste se détendre, passer du bon temps en faisant les magasins. Le shopping était surement le meilleur des remèdes pour une fille après le chocolat, bien sur ! Mais la gourmandise est un vilain défaut alors abstenons nous ! Cette journée devait être propice à la détendre et au bien être ... Mais à présent ce n'était plus tellement le cas. Le stresse, le bruit et la foule n'aidait pas tellement Sarah à se détendre. Cette dernière pensait ... La calme aide à se relaxer, se décompresser et à ne penser à rien or le bruit vous agace, vous angoisse, vous fait changer d'humeur ce qui par conséquent vous permet de penser dix fois plus que dans un lieu calme. Pearce était comme ça. Sarah était une fille pas comme les autres. Les réactions normales, elle ne connaissait pas ! Pour être honnête, la jeune femme ne s'était jamais senti comme "entrer dans un moule" et oui celle-ci savait qu'elle était différente d'après son vécu et c'est surement ce qui la rendait si forte aujourd'hui. Sarah avait toujours des ambitions complétement dingue pour une jeune fille. Depuis toujours, sa vocation d'être avocate était présente. A six ans, elle accompagnait son père au tribunal, à quinze ans, elle l'aidait à faire ses plaidoirie et aujourd'hui, elle passait son diplôme de droit. Voilà comment est Sarah Pearce. Cette jeune femme qui attire tant mais qu'on détestait tout autant. La jeune n'avait pas plus d'amis que d'ennemis. Soit on l'aime, soit on l'a déteste, c'est ainsi. Bref, les sorties entre amis c'est sympa, mais aujourd'hui, l'envie d'être seule et de se décompresser était présente. Pouvoir faire du sport l'aidait énormément mais là, celle-ci n'en avait pas envie. Être de nouveau en couple devait lui donner une sensation étrange. Pearce avait été amoureuse deux fois dans sa vie .... Alors ce n'était pas très évident. Lorsqu'elle s'attachait trop à la personne c'était mauvais. La jeune femme prenait la fuite ... Ces derniers temps tout allait pour le mieux, la vie en rose. Ce n'était pas le genre de Sarah. Quand on a un charma, on le garde !!! Et le charma de cette dernière n'était pas des meilleurs.

Les connaissances de Sarah n'étaient pas du genre à aller dans des endroits comme les librairies. Les Alphas ne sont pas du genre grandes intellectuelles aimant se délecter de lecture. Loin de là même ! Sarah était surement l'une des seule à moins faire la fête. Surement depuis son entrée en couple. Depuis quand Sarah Pearce n'avait - elle pas assisté à une fête ? C'était tellement lointain qu'elle ne pouvait même pas vous dire la date. Et pour être honnête, cette dernière s'en moquait pas mal. Étant à présent très concentrée sur ce qu'elle jugeait être le principal dans sa vie, c'est à dire ses études. Un poste si important à New-York ne peut pas se refuser, si ? A moins qu'on vous propose le même à Los Angeles, c'était d'ailleurs le cas. La jeune femme n'avait plus que quelque mois pour se décider. Depuis sa remise en couple, cette dernière n'était plus sur d'elle. Cette dernière ne s'attendait pas en venant ici à croiser .... Wolf. Ce dernier était sorti de sa vie en quelque temps. A vrai dire, depuis des jours, malgré ses appels, plus aucunes nouvelles. Dans un premier temps, cette dernière comprenait, peut-être était - il occupé ?! Mais plus les jours passait et moins la jeune femme le comprenait. Tous les deux avaient ce lien, cette chose si spéciale qui les liait. Mais à présent, plus rien. La jeune femme trouvait cette situation plus que ridicule. La première fois où la jeune femme avait croisé Wolf', elle l'avait vu dans le plus mauvais des états. Étrangement, elle pouvait le comprendre. Une rupture n'est jamais facile, n'est-ce pas ? Pour Sarah, c'était le cas, sa rupture avec Cayden avait été l'une des pires expériences de sa vie même si elle ne l'a pas tant montré que cela. Avec Wolf' c'était spécial. Spécial parce qu'elle avait confiance en lui, parce qu'il l'a connaissait, parce que malgré son mauvais caractère il savait voir la vraie Sarah. Depuis Cayden, personne n'avait réellement été si proche d'elle. La preuve, lorsqu'il avait disparu de sa vie ainsi, Sarah avait ressenti une colère, une colère telle qu'elle savait à ce moment que Wolf comptait énormément. On est en colère que lorsque la personne compte pour vous, sinon ça compte peu. En le voyant se cacher dans la librairie ... Sarah l'ignora. Pourquoi devrait - elle lui prêter de l'intention ? Il ne le méritait pas ... En arrivant vers elle, il tenta l'humour .... Ce qu'elle n'apprécia que très peu. « Et moi dois-je t'appeler Monsieur VALMONT ?! » Lui dit-elle d'un ton sec. Dans les liaisons dangereuses, VALMONT était le pire des salauds. Et plus il parlait plus il s'enfonçait .... « Dans un centre commercial, en général, c'est le but. Je ne comptais pas faire une partie de poker ! » Cette situation commençait à l'agaçait ....

« Tu plaisantes j'espère ?! Je m'en fiche royalement Wolf de ce que tu fais. Tu as ta vie et j'ai la mienne. Je n'ai rien d'autre à te dire. » Elle le regarda dans les yeux. Son regard vert si doux et délicieux qu'elle avait habituellement été assez noir aujourd'hui. Sarah n'avait vraiment pas supportait son attitude. Il l'avait blessé, et lorsqu'on l'atteignait, ses réflexes étaient d'attaquer. Et oui, il n'y a que les gens proches de vous qui peuvent vous blesser, n'est-ce pas ? Ses sentiments pour Wolf était fort et son comportement avait été horrible. Lorsqu'on tient à quelqu'un, on ne peut pas le rayer de sa vie ainsi. Jetant un dernier regard sur le jeune homme, elle partie un peu plus loin voir les autre livres, le laissant là, en pleins milieu de l'allée ....

Les centres commerciaux n'étaient pas la meilleure idée que l'on puisse avoir pour éviter de croiser des connaissances. Surtout un week end lorsque les magasins font leurs pleins ... J'avais été bête de penser qu'ici je serais tranquille et que je ne croiserais personne de l'UCLA ou d'ailleurs que je n'avais pas du tout, mais alors pas du tout envie de croiser aujourd'hui. C'est vrai quoi, parfois on a juste envie de se retrouver seul, de profiter d'une après midi en faisant juste ce que l'on veut! Bon c'est vrai que ces derniers temps être seul m'arrivait assez souvent pour que je n'en ai pas plus envie. Mais pourtant, je ne voulais pas être accompagné. Je voulais juste aller à la librairie me trouver quelques exemplaires de littérature européenne classique et rentrer chez moi pour les savourer tranquillement. Mais bien sûr ce n'est pas du tout de cette manière là que les choses se déroulèrent.

J'avais croisé Sarah et simplement en la regardant j'avais compris que ma journée allait tourner au vinaigre et cela par ma faute. Oui c'était de ma faute, je l'avais ignorée depuis quelques semaines, ne lui donnant aucunes nouvelles, silence radio. Ne m'inquiétant pas plus d'elle, vu que je ne lui avait pas demandés de nouvelles non plus. C'était comme si nous nous connaissions pas, comme si je ne voulais plus faire partie de sa vie et je ne serais dire si c'était vraiment ce que je voulais. Depuis qu'elle était de nouveau avec Cayden, je ne supportais plus de passé du temps à ces côtés. J'étais jaloux, d'elle ou de sa relation aller savoir ... Est-ce que j'enviais se Cayden de la posséder à un point où chaque moment où elle m'en parlais me rendais dingue, ou enviais-je leur relation, le fait d'être en couple et de filer le parfait bonheur ? Je n'en savais rien je ne m'étais encore rien avouer. Une chose était sûre dans cette histoire, je ne voulais pas perdre la jeune femme. J'adorais Sarah, je me protégeais en ne la voyant pas d'un bonheur qui me blessais, mais d'un côté elle me manquais beaucoup. La voir aujourd'hui me rappelais à quel point j'aimais sa présence prêt de moi, à quel point j'aimais passé du temps avec elle. Sans réfléchir j'étais d'ailleurs aller lui parler, dans quel espoir ? Me faire pardonner peut-être. Je tentais d'abord l'humour et sa réplique fut plus qu'assassine. Je fronçais les sourcils, ouch, sa allait être dur et en plus elle était carrément méchante, c'était la première fois que je la voyais ainsi. Je me rendais compte que je devais l'avoir blessée, beaucoup. « Tu n'as pas besoin d'être méchante Sarah ... » Ce n'était peut-être pas la meilleure chose à dire mais j'avais vraiment été choqué de la voir si dure envers moi. Et ça continuait ...

Elle me déclarait maintenant qu'elle se fichait royalement de ce que je faisais et que j'avais ma vie et elle la sienne. Je ne put m'empêcher de laisser filer une remarque entre mes dents, assez fort pour qu'elle l'entende même en s'éloignant. « Je l'ai bien compris sa que tu avais ta vie, toi et ton Cayden, l'amour parfait et blablabla et blablabla. » Non je n'étais pas heureux pour elle, et c'était très violent comme réponse mais j'avais pas pu m'empêcher de lui dire. Son visage était tourné vers moi, je m'approchais d'elle, n'étant plus qu'à quelques centimètres pour pouvoir murmuré mes prochains mots et ne pas attirer l'attention sur nous. « Tu ne comprends rien et je vais te dire une bonne chose, je me contre fou de toi et de ton couple à la con avec ton mec à la con, tu le sais comme moi cette histoire ne marcheras pas et tu es tellement naïve ... » J'augmentais encore ma méchanceté d'un cran, étant vraiment dur avec elle. Je me laissais totalement aveuglé par ma jalousie, lui sifflant des remarques toutes aussi perfides les unes que les autres. J'en avais marre d'entendre à quel point elle était heureuse avec son petit ami, à quel point son couple était parfait et qu'il était son âme soeur. Tout cela me rendait complètement dingue. « Enfin de compte je ne suis pas désolé, car je suis désolé pour la fille que je connaissais et que j'appréciais, la fille qui avait assez de dicernement pour ne pas tomber dans les bras d'un abruti comme lui. » Je soupirais à présent, être aussi énervé était épuisant, m'engueulé avec Sarah était épuisant. Je remarquais maintenant que c'était la première fois qu'on s'engueulait. Que c'était la première fois qu'on était si dur l'un envers l'autre. La première fois que je perdais pied comme ça lorsque les choses ne tournaient pas comme je le voulais.

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Pourquoi avait – elle décidait de venir ici et aujourd’hui ? Pourquoi avait – elle eu cette idée folle ? Et surtout, pourquoi avait – elle voulu aller dans cette librairie alors qu’elle a des milliers de livres chez elle à lire ? Mais pourquoi ? ... Pearce se posait ces questions stupides pour la simple et bonne raisons que Wolf’ était là. Il était au même endroit qu’elle. Depuis plusieurs semaines, c’était silence radio pour lui. Pourquoi Sarah devrait – elle être contente de le voir ? Devrait-elle lui sauter dessus ? Franchement, elle n’en avait aucune envie. La jeune femme avait plutôt envie de partir et de ne plus croiser son regard. Ce regard qu’elle aimait tant, mais qu’aujourd’hui elle détestait à moitié. Pearce ne pouvait pas le détestait de tout son être quelque chose l’en empêchait. Mais il lui avait fait mal, il l’avait blessé. Celle-ci le connaissait, elle connaissait le Wolf qu’elle avait connu un soir sur cette plage. Ce Wolf’ là était son ami, celui en qui elle avait une entière confiance, celui pour qui elle aurait pu soulever des montagnes. Ce garçon là, elle l’aimait bien plus qu’elle ne pourrait lui dire. Mais à l’heure actuelle, ce sentiment avait changé ! Sa relation avec Wolf’ n’était pas rien pour elle. Lorsqu’elle passait du temps avec lui, c’était magique, les deux jeune gens s’entendaient à merveille. Tous les deux se comprenaient extrêmement bien. Sarah le connaissait, sa façon d’être, ses réactions, ses sentiments et tout le reste. Mais la réaction qu’il avait eu, cette réaction, elle ne l’avait pas prévu. Pourquoi avait – il agit comme le dernier des salops ? Pourquoi avait – il éjecté Sarah de sa vie comme ci elle ne représentait rien pour lui ? Pourquoi lui avait – il fait ça ? Pourquoi leur avait-il fait ça ? Pearce ne trouvait aucune réponse possible. Etre en couple était une chose, mais elle n’avait jamais changé vis à vis de lui, et jamais elle n’aurait pu le faire, il représentait trop à ses yeux, peut-être un peu trop même .... « Tu peux me donner une bonne raisons d’être gentille ? » Sarah le regardait d’un air plus que sérieux. Son regard était froid, même glacial ....

La jeune femme détestait être méchante avec lui. Mais là, pour être honnête ca sortait tout seule. Lui dire qu’elle s’en moquait de lui était une façon de la blesser ... C’était tellement facile pour elle de faire ça. Sarah savait être de glace avec quelqu’un. Lorsqu’on la blesser, elle prenait sa position de défense pour se protéger. Rien de plus. « L’amour parfait ? Qu’en sais tu, tu ne m’as pas revue depuis ... » C’était une façon de lui faire comprendre qu’il ne pouvait rien dire puisqu’il l’avait écarté de sa vie à ce moment là. Son amour avec Cayden était loin d’être parfait, loin de là. Mais elle ne l’échangerait pour rien au monde. C’était ce qui faisait leur relation, ce qui faisait la force comme la faiblesse de leur couple. Ils n’étaient pas comme les autres. Le jeune homme s’approcha d’elle et n’était plus loin d’elle, plus qu’à quelque centimètres ... Pourquoi faisait – il ça ? Pourquoi jouait – il avec elle ? Les phrases que Wolf’ prononça .... Ne la blessèrent même pas, en réalité, ca l’énervait. Comment pouvait – il se dire son ami ? Un ami ne vous dirait jamais une telle chose. Plus le jeune homme parlait et plus la pression montait en elle ... Et étrangement, elle savait que ca allait exploser très vite. « C’est bon, tu as fini là ? Parce que sinon tu peux encore l’ouvrir ... » Sarah lui parla sur un ton sec, que jamais elle n’avait employé avec personne. « Je ne comprends rien ? En même temps, comprendre quelqu’un qui écarte les gens juste par plaisir, il faut être doué. Deuxièmement tes réflexions sur mon couple et Cayden tu te les gardes. Il a fait bien plus pour moi que tu n’en feras jamais, alors je ne te permets pas de le juger. » Cayden l’avait “sauvé”, il avait fait revivre Sarah et rien que ça, c’était magique pour elle. « Tu sais quoi, cet abruti comme tu dis, c’est le seul à m’avoir fait éprouver de nouveau quelque chose. Toi à part te renfermer, et juger les autres, tu ne fais rien de bien finalement. » Son regard était noir, et glacial. Pearce était dans une de ces colères mais elle haussait pas le ton, elle était sèche ! « Et puis au finale, si tu t’en fou de moi, pourquoi perds ton temps et ton énergie à me faire des reproches ? Par jalousie, ça on l’a bien comprit .... Tu es jaloux et ca te rend malade que quelqu’un d’autre que ta petite personne soit heureuse ! Finalement, on a jamais été ami .... » Sarah le regard et fonça son regard .... Elle le détestait à cet instant et ça se voyait dans ses yeux !

Après s’être découvert, dans tous les aspects positifs de notre personne. Notre histoire, notre passé, notre présent, nos petits défauts. Après s’être apprécier, avoir ri, jouer, s’être taquiné, avoir passé de bons moments ensemble, on découvrait enfin le côté sombre. Le côté que je n’aurais jamais soupçonné chez Sarah, ni chez moi du moins pas avec elle. Je pensais que jamais je ne lui ferais de mal, que je l’aimais trop pour ça, mais à en croire les réactions de Sarah je l’avais profondément blessée en la sortant de ma vie … Bizarrement ce soir-là à la plage, j’étais persuadé d’avoir trouvé une amie, peut-être même une confidente, une meilleure amie mais au fur et à mesure que notre relation avançait, je me rendais compte que mes sentiments étaient bien plus fort que ce que j’avais bien voulu me l’avouer. Que j’avais bien voulu lui avouer … Pour moi Sarah était parfaite, la joie de vivre, le dynamisme, l’humour que j’adorais chez une femme. Mais aujourd’hui j’avais en face de moi une toute autre personne, une Sarah blessée fermement décidé à me le faire payer.

Je lui faisais remarquer avant toute chose à quel point elle était méchante, mais apparemment elle n’était en aucun cas décidé à changer d’attitude et c’était de ma faute … Son regard était glacial et il laissait présagé ce qui allait se passé par la suite. Je venais de l’insulter, elle et son couple, parce que je ne supportais pas de la voir avec Cayden. C’était de la jalousie oui je l’admets mais pas parce qu’elle était heureuse et que je ne l’étais pas au contraire, c’était de la jalousie parce que je n’admettais pas que ce soit un autre qui la rende heureuse. Pas tant que ça d’ailleurs à ce que je comprenais, ce qui me fit rire sur le moment, intérieurement. « Qu’est-ce que j’en sais ? Et bien je dis ça peut-être parce que c’est ainsi que tu m’en as toujours parlé … » J’haussais les sourcils d’un air de dire : Ah bon ce n’est plus le cas ? Sans blague. Il ne fallait pas être aveugle pour voir que Sarah et Cayden était attiré mais incapable de construire quelque chose ensemble. Combien de fois s’était-il séparé ? Je soupirais, écoutant les mots qu’elle me lâcha après et qui me blessaient plus les uns que les autres autant qu’ils m’énervaient. « Mais bordel Sarah ! Tu crois que je t’ai sortie de ma vie parce que ça me faisait plaisir ? Tu crois qu’après la place que je t’ai accordé dans ma vie c’était simple de t’en sortir ? » Je tournais en rond, reculé, avancé, j’étais nerveux parce que j’étais énervé. Lorsqu’elle lança que Cayden en avait fait plus pour elle que je n’en ferais jamais, j’eu l’impression qu’un boxeur poids lourd venait de me mettre au tapis en un coup de poing. « Oui ça pour en avoir fait beaucoup il en a fait … J’ai écouté tes histoires Sarah, je t’ai réconforté quand tu étais au plus bas, j’ai ramassé les pots cassés derrière lui … Il serait peut-être temps que tu ouvres les yeux. » J’en avais marre de l’entendre dire à quel point il était formidable. Sa me donnait carrément envie de vomir et de le massacrer. Les mots de Sarah envers moi étaient durs comme si je n’avais jamais compté, comme si je ne serais jamais à la hauteur. Et à ce moment précis, je ne pus me retenir d’haussé le ton, beaucoup à tel point que tout le monde détournait les yeux sur nous. J’étais plus qu’en colère, j’étais enragé. Sarah me mettait dans cet état, elle me mettait hors de moi. « Je me fou de toi ? Mais est-ce que tu ne m’as jamais écouté ? Est-ce que tu as été si renfermé sur toi et ton couple pour ne pas avoir compris ? Je suis amoureux de toi putain Sarah ! Depuis le début ! J’ai tout fait pour que tu me remarques, pour que tu m’apprécie mais je n’ai jamais compté plus que ça pour toi ! Dès que tu en as eu l’occaz tu as couru dans ces bras, sans même réfléchir à ce que moi je pouvais t’apporter ! » Je baissais la tête, frottant mes yeux furtivement pour me calmer. « Je ne suis pas jaloux de ton bonheur, ce qui me rend jaloux c’est que ce n’est pas moi qui te l’apporte. Et si je t’ai sortie de ma vie c’est d’abord parce que je souffre trop lorsque tu me parles de lui, lorsque je te vois avec lui. C’est le seul point où j’ai été égoïste, et ce seulement parce que je voulais me protéger. » Je soupirais, me sentant tout de même plus léger maintenant que tout était dit. « Maintenant je suis d’accord sur un point, on a jamais été ami, parce que si tu aurais été mon amie, tu aurais dû voir à quel point tu me blessais ». Mon regard la transperçais, ma vision devenait plus flou mais je n’étais pas du genre à pleurer les larmes ne couleraient pas. J’étais blessé dans mon orgueil, d’avoir été obligé de lui avouer, sachant très bien que cela ne changerait rien qu’elle ne m’aimerait pas plus à cause de ce que je venais de dire. Et je savais très bien que je ne pourrais pas être son ami, qu’il me faudrait du temps car j’étais encore bien trop touché par toute cette histoire.

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Mais comment leur histoire pouvait en arriver là ? Comment pouvait-il se passer ce qu’il se passait ? Leur lien était si fort, leur amitié si réelle et leur histoire si belle. Mais aujourd’hui, plus rien. Leur amitié n’existait plus. Wolf’ avait écarté Sarah de sa vie, comme ça, comme ci de rien n’était, comme ci elle n’avait jamais représentait quelque chose pour lui .... la jeune femme était énervée, troublait et à cran. Pourquoi ? Pourquoi réagissait – elle ainsi ? Cette dernière n’en savait rien. Tout ce qu’elle savait c’est qu’elle se sentait mal. Cette relation représentait énormément pour elle, depuis ce fameux soir de leur rencontre sur la plage. Dans la vie, il y a des rencontres dans lesquelles vous mettez de l’espoir et vous savez que ça va marcher directement, et bien ce soir là, Sarah l’avait comprit. Wolf’ était venu à elle comme une révélation. Tous les deux avaient le même ressenti, “L’amour c’est nul !”. Ce soir là, Wolf’ était malheur et Sarah l’était aussi, c’est pour ça que tous les deux ce sont si bien comprit. Le jeune homme lui avait apportait énormément. Si dans ce moment là de sa vie, il n’avait pas été présent, Sarah l’aurait vraiment très mal vécu. La Sarah qu’il a connu était surement la pire qu’il pouvait voir. Celle qui est désespérée, qui ne peut plus être heureuse ou même rire au chose les plus drôles. Cette Sarah là, elle la détestait !

Leur relation était entrain de dégénéré à vitesse grand V. Étrangement Sarah était froide mais pas nerveuse, du moins pas les première paroles. Le fait que Wolf’ réagisse aussi bien comme ci de rien n’était, n’était pas une façon d’agir pour elle. Ignorer une personne comme ça et revenir en faisant comme ci tout allait bien et bien surement pas ! Très peu pour elle. Sarah ne pensait pas une seconde que la situation prendrait cette tournure. En faite, pour être honnête, Sarah ne pensait pas tout simplement que Wolf oserait lui répondre. Le jeune homme n’avait jamais contre dit la jeune femme. Leur relation était peut-être tellement facile parce que ce dernier n’arrivait jamais à dire non à Sarah ? Et bien à cette instant, la jeune femme comprit que c’était ça. Sa relation avec lui n’était qu’illusion. Mais pourquoi prendre du recul maintenant et ne rien affronter ?A quoi cela pouvait – il servir ? Pourquoi lui faisait – il ça maintenant ? Pourquoi s’éloignait – il alors que pour Sarah tout allait bien ? Que lui avait – elle fait ? La jeune femme en venait même à se demander si tout n’était pas sa faute ... Mais pourquoi réfléchissait – elle ? Pourtant, elle c’était promis de ne plus le faire. La Sarah spontanée était surement la meilleure. Bien sur qu’elle faisait des conneries, comme tout le monde, mais sinon, elle était à l’aise et croquer la vie sans se poser dix milles questions. C’est ainsi que se passait la vie à présent, sans les questions qui viennent nous la pourrir, non ? Et bien Sarah avait décidait d’arrêter là sa réflexion intérieur. De toute façon, elle n’eut pas le choix car Wolf’ n’avait pas l’intention de la laisser en paix ... « Je t’ai toujours dis que ma relation avec Cayden était parfaite ? J’crois qu’en réalité tu ne m’a jamais écouté ! » Comment pouvait – il dire ça ? Comment osait – il ? Lui qui l’avait tant de fois vu pleurer par amour pour lui, lui qui l’avait tant soutenu lors de sa rupture avec lui ... Comment pouvait – il ?! La jeune femme le voyait s’énerver ... Pourquoi s’énervait – il alors que c’était de sa faute ? C’était le monde à l’envers, vraiment. « La place que tu m’as accordé ? Non mais je rêve. Si cette place avait été aussi importante Wolf’, tu n’auras pas fait ça ! » Il bougeait dans tous les sens ... Sarah sentait qu’il était nerveux, agaçait et mal à l’aise. Tout les deux étaient surement dans le même état, sauf que Pearce ne le montrait pas. Elle restait telle une statue qui ne montrait pas le moindre signe de faiblesse. « Il m’a peut-être fait du mal, mais ... Il m’a rendu ce que j’avais perdu, le gout de vivre. C’est ainsi. Tu sais très bien ce qu’il représente pour moi, voilà tout. » Cayden avait fait bien plus que n’importe qui pour elle. Après la mort de soeur et son viol, Sarah avait changé, elle était devenue méconnaissable. Une Sarah que tout le monde aimait mais détestait ... Alors que lorsqu’elle avait rencontré Cayden, sa relation avec lui avait tout changé. C’était le seul a avoir osé lui tenir tête. C’était ce qui avait surement fait la différence. En réalité, Cayden l’avait “sauvé”. Et pour ça, elle ne pouvait que l’aimer. Pearce était de plus en plus dur envers Wolf’. Pourquoi ? Parce que plus il parlait, et plus il l’a blessé. Lorsqu’on la blesse Pearce est une vrai vipère. Tout ce qu’elle dit c’est pour blesser l’autre autant qu’il peut le faire. Mais lorsqu’il ouvrit la bouche Sarah resta de glace. Ce qu’il venait de dire ... Il l’aimait ? Wolf’ était amoureux d’elle ? Mais pourquoi ne lui avait – il pas dit plus tôt ? Pourquoi n’avait – il pas osé ? Pearce comprenait mieux certaines paroles de sa part ... Sarah n’avait jamais été de glace. Elle aimait Cayden c’était une évidence mais pourquoi ne pouvait – elle pas définir sa relation avec Wolf ? Pourquoi ne pouvait – elle pas dire tout simplement qu’il était son ami ? Cette dernière n’avait pas la réponse. Wolf’ était bien plus. Il représentait énormément pour elle. Le perdre, elle ne le supporterait surement pas. Il y a très peu de personnes à qui elle est attachée et le jeune homme en faisait parti. Ses paroles la troublèrent complètement. Pour la première fois, Sarah Pearce n’avait rien à dire. Pour la première fois de sa vie, elle ne pouvait pas répliquer. Oui elle était à court, oui elle ne savait pas comment réagir, et oui Wolf’ avait eu de l’emprise sur elle. Et là, ce dernier retourna la situation en remettant la faute sur Sarah. C’était tellement facile de dire ça. Pourquoi n’avait –il pas eu assez confiance pour venir se confier à elle ? Sarah aurait pu le lui reprocher aussi mais là, elle en était incapable ... « Wolf’, heeeeeu, j’suis ... » Sarah n’arrivait plus à trouver les mots. Cette dernière s’approcha de lui. C’était la seule chose qu’elle se sentait capable de faire. Être près de lui. « Je n’ai jamais voulu ça ... » Lui dit-elle d’une voix calme. Ces mots l’avaient touché. Pour la première fois, elle voyait différemment leur relation. « Peut-être que tout aurait été différent ... Peut-être que toi et moi, ca aurait été différent Wolf’ ... » Elle était très proche de lui. Son coeur battait étrangement. Pourquoi se sentait – elle ainsi ? La jeune femme avait l’estomac noué et chez la demoiselle c’était mauvais signe .... Que devait – elle faire ? De toute façon, c’était sur qu’elle ferait une connerie. La violence des mots de Wolf’, l’effet qu’ils avaient eu sur elle était étrange ... Agir ? Et bien oui. La jeune femme s’approcha de lui et l’embrasse. Vous savez ce fameux baiser ? Ce genre de chose que l’on voit au cinéma. Ce genre de baiser qui vous donne des frisson et qui vous fait trembler devant votre télé, c’était ce genre de baiser. Ce genre de baiser qui vous fait croire à l’amour et que tout est possible. Lorsqu’elle recula ... Sarah venait de comprendre ....

La scène commençait à ressembler de plus en plus à un mélodrame hollywoodien. Dans quelques instants les assiettes allaient volées à travers la pièce, ici en l’occurrence ce serait plus les livres d’auteurs qui s’apprêtaient à volés dans tous les sens. Enfin si ça n’avait tenu qu’à moi … J’étais nerveux et énervé … Et lorsque j’étais dans cet état-là, sa ressentait immédiatement physiquement. Je bougeais dans tous les sens, n’arrivant pas à garder le contrôle de moi-même mes mains tremblaient, mes lèvres se serraient ainsi que ma mâchoire. Bref du grand Wolf … J’étais d’autant plus énervé que Sarah garder un calme olympien. Elle ressemblait à une statue d’une déesse grec, les traits fermes mais respirant la sagesse et le contrôle. Je la détestais d’être si calme, alors que moi je perdais carrément les pédales.

Ce qui me rendait le plus malade, c’est peut-être que toute cette histoire reposait sur une série de tabou et de malentendu. Sarah était blessée que je l’ai sortie de ma vie, et c’était entièrement compréhensible, j’aurais sûrement eu la même réaction qu’elle. Mais elle ne voulait pas comprendre, ou plutôt deviner car à ce stade je n’avais encore rien avoué que j’avais mes raisons. Que je ne la sortais pas de ma vie par pur plaisir, ce qui était un énorme mensonge. Je ne pouvais pas la laisser croire ça, par respect pour elle car elle comptait bien trop pour partir avec cette idée, mais aussi par respect pour ce que je ressentais pour elle … Il fallait qu’elle comprenne que je ne pouvais plus être son ami que c’était trop dur parce qu’elle n’avait d’yeux que pour Cayden … Cayden on en revenait justement encore ! Je ne comprenais pas ce qui les unissaient, j’avais vu Sarah tellement mal lorsque je l’avais connue, et ce à cause de ce type que je n’arrivais pas à croire qu’elle retourne vers lui sans même me jeter un regard, me laisser une chance. C’était au-dessus de mes forces même si je me devais de privilégier son bonheur. Encore une fois je crachais sur ce type, comme à mon habitude. Ce n’est pas de ma faute je ne le supportais pas. « En effet, la partie Cayden j’ai dû la zappée une ou deux fois je veux bien l’avouer ! » Il n’y avait rien à redire dessus, si je n’ai pas bien écouté ce qu’elle me disait sur lui c’est bien parce que ça ne m’intéressait pas. Je ne voulais pas me faire plus de mal que ça. Je me rendais compte, là devant Sarah, en débattant de Cayden que je tiquais depuis longtemps sur ce qu’elle me disait à propos de lui. J’étais rapidement tomber amoureux d’elle, sans me l’avouer car c’était encore au-dessus de mes forces. Je regrettais aujourd’hui quand je voyais ou on en arrivait … « Tu ne comprends rien ! Je ne vais pas me justifié si tu ne veux pas me croire et bien croit ce qui t’arrange ! » J’en avais marre de devoir lui dire et lui redire qu’elle comptait pour moi s’en était trop, je l’entendais à nouveau me parler de Cayden et là je pétais littéralement un câble. Lui hurlant que je l’aimais, depuis le début j’étais amoureux d’elle.

Je baissais la tête ravalant ma fierté, je venais de lui révéler un de mes plus gros secrets. Sachant pertinemment que ça ne changerais de toute façon rien à la situation … Elle aimerait toujours Cayden et je ne le supporterais toujours pas. Cependant une chose à laquelle je ne m’attendais pas survint. Sarah balbutia quelques mots puis elle s’approcha de moi, ce qui dans un premier temps me réconforta, me laissant comprendre qu’elle avait enfin compris ce qui me tourmentait. « Si tu savais comme je regrette de ne pas avoir eu le courage de te le dire avant, de te le faire comprendre … » Puis sans me laisser le temps de finir elle m’embrassa, ce fut comme si tous mes muscles s’étaient tendues d’un coup, pour se détendre un à un au fur et à mesure que je répondais à son baiser. Un baiser simple, tendre et passionné, comme si j’avais attendu ce moment des années. Bizarrement je n’avais aucunement envie de rompre ce baiser, je n’avais aucune envie qu’elle m’échappe à nouveau mais il le fallait. Mon cœur battait si fort dans ma poitrine que j’avais l’impression qu’il allait exploser. « Ça aurait pu être différent mais ça ne le sera pas ? » Je relevais la tête, toujours prêt d’elle, je sentais son souffle contre ma bouche encore humide de notre baiser. J’avais envie de l’étreindre et de l’embrasser encore et encore mais je me retenais, comprenant qu’il allait falloir que je me satisfasse de ce baiser. « Sarah je ne pense pas que je pourrais être ton ami … C’est trop difficile, je veux vraiment ton bonheur mais je me suis promis de ne plus souffrir, te voir avec un autre, ça me blesse … » J’aurais aimé rajouter tellement mais je ne voulais pas paraître très vulnérable. J’avais posé ma main dans le creux de son dos et je ne l’enlevais pas, la maintenant prêt de moi. Je savais qu’à un moment je devrais la laisser partir mais cette idée ne me plaisais pas, je n’étais pas prêt à l’accepter.

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Vous savez les vieux films hollywoodien de l'époque ou pas un mot de trop n'est lancés et la femme s'éloigne en laissant l'homme coupable ? Et bien là, c'était tout le contraire. Pearce était du genre à ne pas avoir sa langue dans sa bouche, et pire ... Elle avait un mauvais caractère lorsque l'occasion était là. Et aujourd'hui c'était le cas. Une de ces situations hollywoodienne mais plutôt les films du 21ième siècle. Mais Sarah détestait quand même cette situation. Quelle idée de s'énerver au milieu de tous ces auteurs et de perdre complètement pieds ?! La littérature était quelque chose de magique, de féérique, un sentiment qui vous transportez dans des mondes dont vous n'auriez jamais soupçonné l'existence. Voir Wolf' perdre patience était drôle. Bon drôle n'est peut-être pas le mot qui convient mais cette scène vu de l'extérieur devait être hilarante. A présent, le jeune homme gesticulait à n'en plus finir. Allait-il se calmer un jour ? Celle-ci en revanche, était d'un calme à toutes épreuves. Venant de la jeune femme c'était un miracle. Mais bizarrement, elle n'avait pas envie de s'agaçait au milieu d'une librairie.

Leur relation était si parfaite, leur lien si fort, pourquoi tout déraillait d'un seul coup ? Sarah n'en avait aucune idée ... Cette dernière devait bien avouer que le fait que Wolf' l'est royalement ignoré l'avait énormément blessé. Et oui, elle tenait à lui que voulez vous ?! Comme on dit, les sentiments ne se contrôlent pas ... Et bien là, c'est le cas. Le feeling était arrivé directement entre les deux jeunes gens. Ce soir là, sur la plage, Wolf' était triste et Sarah aussi. Ils se comprenaient tellement bien, ils n'avaient pas besoin de se parler pour se comprendre à cette époque. Et là, paf, tout avait changé ! Le fait d'être si lié peut être une force mais aussi une faiblesse. Par la passé c'était leur force et aujourd'hui c'était leur faiblesse. Toutes relations passaient par ce genre de stade un jour où l'autre. Mais pourront - ils s'en remettre ? A l'instant même Sarah n'avait pas de réponse. Une dispute de ce genre n'est pas sans conséquence, d'ailleurs aucune dispute n'est sans conséquence. Le fait d'être impulsif, de perdre son calme, de dire des choses que l'on ne pense pas une seule seconde, tout ça à des conséquences. Mais là, Sarah ne pouvait pas nier l'évidence, leur relation était devenue un champs de bataille !!! Wolf' n'arrêtait pas de critiquer Cayden ... Ce qui avait le don d'irriter Sarah. Pearce ne supportait pas de voir quelqu'un parler de Cayden ainsi. Il avait fait pour elle, qu'elle ne pourrait jamais le détester. C'était ainsi et si personne ne le comprenait et bien soit, elle s'en moquait ! Il serait toujours important pour elle, quoi qu'il se passe, tous les deux sont liés et le seront toujours. Elle l'aimait tant ... Mais bizarrement, on a beau aimer quelqu'un plus que tout, l'erreur est humaine, non ? Sarah embrassa Wolf' après qu'il lui ait avoué ses sentiments. Pourquoi venait-elle d'agir ainsi ? Pourquoi l'avait -elle embrassé ? Mais POURQUOI ? La jeune femme n'avait pas la réponse. La demoiselle se connaissait bien, et si elle avait fait ça, c'est qu'il y avait une raison. Peut-être tout simplement qu'elle ne voulait pas se l'avouer, tout simplement.

Sarah était encore très proche de lui. Ils étaient à quelque centimètres l'un de l'autre. La jeune femme était tremblante et vraiment troublait. Lorsqu'elle l'avait embrassé, c'était une évidence sur le coup mais ce qui la perturbait, c'est que l'évidence persistait après. Ses sentiments pour Wolf' étaient peut-être plus important qu'une simple amitié au final. La bonne question, supporterait-elle de voir Wolf' hors de sa vie ? Supporterait - elle le fait qu'il soit loin d'elle et avec une autre ? Les réponses à ses questions, elle les avait ! La réponse était non. Wolf' ne pouvait pas être loin d'elle, il était vitale à sa vie. Depuis Cayden jamais elle n'avait ressenti une telle chose. étrangement, c'était différent, mais très fort. Avec Cayden c'était comme ci le destin les liait , comme ci quoi qu'ils fassent leur chemin ne devait faire qu'un. Alors qu'avec Wolf', l'amour et l'amitié s'entremêlait. « Si tu savais comme je regrette tout le mal qu'on se fait .... » Il était tellement important, pourquoi devaient-ils se faire du mal ? Ce baiser avait représentait énormément ... Contrairement à ce qu'elle aurait pu croire. « Je ne sais pas Wolf' .... Tu sais que .... J'suis amoureuse de Cayden, ce qu'il représente .... Mais toi ... » Elle ne fini pas sa phrase. Les mains de Pearce tremblait. Cette situation la touchait plus que ce qu'elle aurait pu croire. Lorsqu'il lui dit franchement que de la voir avec un autre était insupportable, Sarah comprit, elle comprit qu'il était entrain de s'éloigner pour lui ... Mais elle n'en avait pas envie, elle avait besoin de lui, plus qu'il ne l'imaginait. « Et si j'te dis que je ne peux pas t'avoir loin de moi ? Tu penses que j'suis une égoïste ? Et bien oui surement, mais c'est ce que je ressens. Ca m'est insupportable !!! » Sarah parlait à coeur ouvert .... Ils étaient encore très proche et Pearce ne se reculait pas.

Oui peut-être que je me donnais en spectacle dans cette librairie, en temps normal j’arrivais à garder le contrôle de mes gestes, de mes paroles, de moi-même. Mais la situation était tous sauf normal … Sarah était spécial et elle générait en moi cette réaction. Je n’avais aucunement envie de me calmer, d’arrêter de bouger nerveusement, de me faire remarquer car c’était ainsi que je réagissais, malgré moi avec elle. C’était ainsi qu’elle me faisait réagir, que le fait de la perdre me faisait réagir … Il était hors de question que je garde mon calme, je n’avais même pas l’intention d’essayer, même si j’étais le premier à me trouver ridicule d’agir de la sorte. Surtout face à une Sarah de marbre qui semblait très bien vivre la situation. J’avais l’impression d’être une femme hystérique, ou le mari trompé qui s’en rend compte … J’avais le rôle du faible dans l’histoire et ça ne me plaisait pas du tout. C’était quand même dur à admettre pour moi, d’avoir ces réactions qui me dépassaient alors que Sarah était impassible, comme si tout cela ne la touchait pas assez pour l’énerver.

Notre relation avait été belle, le temps qu’elle avait duré. J’avais adoré tous mes moments passés auprès de la jeune femme, tous ces moments où nous avions partagé tellement … Je trouvais ça même très comique qu’elle me retourne que seul Cayden la connaissait vraiment … Et moi dans tout ça ? Je savais ce que voulais dire son froncement de sourcil, ou cette manière particulière de sourire ou de rire, je connaissais ces goûts, je savais toujours où la trouvé quand je la cherchais … Je connaissais son histoire, même si elle ne m’avait sûrement pas encore tout dit. J’étais complètement vexé qu’elle me dise aujourd’hui que je ne faisais pas parti de ceux qui la connaissaient vraiment, que seul Cayden en face parti … J’étais complètement désemparé devant son amour aveugle et entier pour lui … Je ne trouvais pas ma place dans tout ça et plus je m’en rendais compte, plus j’en étais jaloux. C’était comme ça que j’avais compris que j’éprouvais plus pour Sarah que de l’amitié. C’est aussi comme ça que j’avais compris que jamais je ne serais Cayden …

Mon étonnement fut … Grand lorsque Sarah m’embrassa. Jamais je n’aurais imaginé qu’elle aurait ce geste envers moi, bon d’accord je l’avais espéré avant que Cayden n’entre dans la danse mais aujourd’hui, alors qu’elle était avec lui je n’aurais jamais imaginé qu’elle ferait ça … Et même si ce baiser avait été parfait et passionné comme j’en aurais rêvé je me doutais bien que ça ne voulait pas dire que Sarah était à moi. Ce n’était pas le genre de baiser « Emmène-moi loin c’est avec toi que je veux être … », je le sentais plutôt comme un : « je suis désolé ». Malgré ça je n’arrivais pas à lâché la jeune femme, j’avais posé ma main sur le bas de son dos et je la maintenais ainsi prêt de moi. Je n’arrivais pas à me résoudre à la laisser partir. « Je regrette aussi, je ne voulais pas te blessée, je te le jure, je pensais que tu finirais par m’oublier et que tout irais bien pour toi … Je pensais la même chose pour moi. » Et franchement, je reconnaissais être allé loin aujourd’hui, même si je pensais 90% de ce que je lui avais balancé sur Cayden ça ne m’autorisait pas à la juger.

Les mots qu’elle prononça ensuite me touchèrent tous particulièrement, elle était amoureuse de Cayden mais il y’avait … moi. Je souriais amèrement attrapant ces mains que je sentais tremblantes. J’écoutais le reste de sa phrase, elle se disait égoïste et je ne pouvais que comprendre son sentiment. Je repoussais alors une mèche de cheveux qui tombait sur son visage avant de prendre à mon tour la parole. Ma voix avait eu du mal à se mettre en route, mes premières articulations n’avaient laissées échapper aucun mot. Je me raclais la gorge. « ça m’est aussi insupportable, je pensais que je pourrais t’oublier que si je ne te voyais plus je ne penserais plus à toi au bout d’un moment … Mais ça ne marche pas, tu me manques Sarah, tu m’as beaucoup manqué. Je ne te trouve pas égoïste car je le suis aussi quand il s’agit de toi, je veux ton bonheur oui mais je serais plus heureux si c’était moi qui te rendait heureuse … Je veux rester dans ta vie, mais si je ne dois être que ton ami … » Je marquais une pose, c’était encore dur à accepter et admettre pour moi. « Si je ne dois être que ton ami, je vais avoir besoin de temps et de tolérance … ». Je levais les yeux vers la jeune femme espérant qu’elle comprenne.

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Sarah s'étonnait elle - même d'être aussi calme. Pourquoi devrait-elle s'énerver une fois de plus ? Pourquoi devrait-elle encore réfléchir ? Pearce en avait marre de toutes ces situations où les gens se comportaient comme des enfants. Pour une fois, Sarah n'avait pas envie d'être impulsive, de se prendre la tête et surtout pas avec Wolf'. Malgré la peine qu'il avait pu lui faire, elle n'avait pas envie que tout se finisse mal entre eux, c'était ainsi. Les sentiments qu'elle avait pour ce dernier était bien plus fort qu'elle ne se l'était imaginé. D’où la réaction si calme de Sarah. En général, lorsqu'on aime, on ne peut s'empêchait de s'énerver, de se déchirer et de se sentir coupable après. Mais là, pour Sarah, c'était différent. Leur relation était vraiment importante, et elle n'avait aucune envie de l'envenimer encore plus. Wolf' penserait surement tout le contraire, c'était certain, mais elle n'avait pas envie de se montrer blessé. Sa fierté et son amour propre l'en empêchait. C'était surement l'un de son pire défaut, perdre des gens part fierté, qu'elle honte. Etre trop fière peut vous briser, et à une époque c'est ce qu'il s'était passé mais être trop faible peut vous détruire. Il fallait juste trouver le juste milieu.

Wolf' et Sarah c'était une de ces histoire sans fin. Un lien puissant ne meurt jamais, non ? Et bien c'est ce que la jeune femme ressentait pour le garçon. Lorsqu'ils s'étaient connus, l'un comme l'autre était mal, c'est surement ce qui les a lié. Maintenant, tous les deux on une relation particulière. Pearce pouvait dire connaitre Wolf'. Le jeune homme était d'un calme à toutes épreuves mais lorsqu'il se sentait pris au piège, oppressé ou encore ce sentiment de ne rien maitriser et bien il s'agaçait. C'était assez étrange ce sentiment de connaitre quelqu'un mieux que n'importe qui. Lorsque Sarah lui lança le fameux : "Il n'y a que Cayden qui me connait", c'était bien sur pour le blesser. Wolf' la connaissait, même si Quincy le connaissait surement mieux que personne. Il connaissait ses regards, sa façon d'être, lorsqu'elle se mordillait les lèvres, ses moments de paniques et d'angoisse, le fait qu'elle soit si distante quelque fois, bref, il savait comment agir avec Sarah et comment elle prendrait la moindre phrase. Ils se connaissaient tellement bien. Avec Wolf' c'était différent. Le jeune homme connaissait une partie de Sarah, son caractère, sa façon de se comportait lorsqu'elle était touchée ou impatience, bref, il avait une façon d'être assez fusionnel à quelque moments donné. L'amour qu'elle avait pour Cayden était si puissant qu'il ne murerait jamais réellement. Malgré tout ce qu'ils avaient vécu, elle savait que leur amour survivrait toujours.

Sarah n'avait pas réfléchit, elle embrassa Wolf'. Une pulsion, une envie, et elle ne pensa à rien d'autre. Ce baiser n'était pas une sorte d'excuse, de pardon ou quoi que ce soit d'autre. Sarah l'avait ressenti, ressenti comme lorsqu'on a les sentiments qui se multiplient pour quelqu'un. Vous savez ce genre de sentiments que vous ressentait au premier baiser, celui qui compte le plus, celui qui vous donne la tremblotte, qui vous fait soulever des montagnes, celui qui vous rend heureuse tout simplement. C'était le cas de Sarah, elle était heureuse à ce moment là. Comment se l'expliquait - elle ? Aucune idée. Peut-être qu'au final, on peut aimer deux personnes. A l'époque où Jason était dans sa vie, jamais elle n'aurait cru tomber amoureuse d'un garçon comme Cay'. A la base, il était tout ce qu'elle détestait, mais à présent, il était tout ce qu'elle adorait. Wolf' lui rappelait sa relation avec Jason. Simple, joyeuse, toujours à plaisanter, bref la relation parfaite. Mais une relation peut-elle être parfaite au fond ? « Si tu veux vraiment que je t'oublie, il va falloir me donner une solution ... Car c'est impossible Wolf'. » Pour elle, c'était inconcevable de tirer un trait sur Wolf'. C'était plus fort qu'elle, elle ne pouvait pas, elle n'en avait pas la force ! Il comptait tellement ...

Malgré son amour pour Cay', Wolf' était présent et elle ne pouvait pas le nier. C'est dans ce genre de situation que l'on se rend compte de ses sentiments. Le jeune homme prit les mains de Sarah. Il l'a connaissait assez pour savoir que ce genre de situation la dépassait. Lorsqu'il eut ce geste ... Tout changea. Étrangement ce n'est qu'un geste comme un autre, mais pour Sarah c'était autre chose. Wolf' se soucier énormément d'elle et par ce simple geste, elle venait de la voir. Lorsqu'il balaya sa mèche, la jeune femme attrapa ensuite sa main. Les mots que Wolf' prononcèrent ... Raisonnaient en elle. Un long frisson la parcouru. Jamais on ne lui avait dit une chose aussi belle. « Wolf', tu crois que tu ne m'as pas manqué ? Ton absence m'est insupportable. Tu me connais, tu sais que les gens qui n'ont pas grand intérêt pour moi, je les évite et les raye de ma vie. Or toi, je ne peux pas. C'est impossible. Je ne sais pas pourquoi, ni ce que cela veut dire, mais c'est ainsi. » Elle le regarda est sourit. Chaque mot prononçait été pensé. Il le savait très bien. « Tu auras tout le temps dont tu as besoin Wolf' .... Tu comptes tellement pour moi. » Pearce était la plus honnête du monde. A cet instant, plus de fierté, plus de fausses paroles, juste la vérité. Juste eux ....

Avoir une Sarah insensible n’aidait pas à me calmer. J’avais l’impression qu’elle se fichait complètement de moi, que la situation ne l’atteignait pas et qu’elle me faisait des reproches simplement pour le faire … Ne pas se sentir coupable de ne pas l’avoir fait. Mais rien dans son attitude ne me montrait qu’elle était touchée par ce que je lui disais. Elle avait répondu très calmement à toutes mes remarques, même les plus acides contre Cayden. Elle était resté d’un calme à toute épreuve alors que moi je bouillais littéralement devant tout le monde, sans même essayer de cacher un quelconque sentiment. Elle me rendait dingue, la situation me rendait dingue … Depuis Lucie je n’avais aimé qu’une fille … Et encore notre histoire était vouée à l’échec depuis le début alors je savais à quoi m’attendre … Avec Sarah c’était différent, j’avais espéré qu’il pourrait se passer quelque chose entre nous, que vu qu’elle était célibataire et que l’on se rapprochait de jour en jour j’avais une chance de prendre son cœur … Mais une grosse tâche noire graisseuse et poisseuse tomba sur mon jolie tableau lorsqu’elle me lâcha qu’elle était de nouveau avec Cayden. A partir de ce moment-là tous mes espoirs avaient été brisé … Ou peut-être pas tous finalement.

Je me permettais de dire ça, pas seulement à cause de ce qui était en train de se passer dans cette bibliothèque. Mais depuis le début, même lorsqu’elle me vantait Cayden, qu’elle me faisait comprendre que je n’aurais aucune chance, j’avais espéré. Encore et j’espérais encore aujourd’hui qu’il se passe quelque chose, qu’elle réalise qu’elle ne voulait plus de Cayden, qu’elle n’était pas heureuse avec lui et qu’elle me laisse une chance. Car après tout c’était tout ce que je voulais, une chance et si cela ne devait pas marcher c’est qu’il n’y a que Cayden de fait pour elle … Mais je n’étais pas si sûr de cette dernière supposition. Donc oui je me permettais d’espérer encore, et la situation m’encourageait à continuer dans ce sens.

En effet, j’avais avoué mes sentiments à Sarah, une chose qui avait l’air de l’avoir surprise … Sérieusement je pensais avoir envoyé pas mal de signaux et d’indices et j’étais complètement ébahi qu’elle n’a rien remarqué … Mais ce qui me surpris à mon tour c’était qu’apparemment je ne la laissais pas indifférente … Seulement savoir ça me laissais tout de même mal à l’aise … Tellement d’interrogation se posait à moi, j’aimais Sarah j’en étais sûr, mais je n’avais pas envie d’une relation, tout du moins c’était une chose qui me faisait carrément flippé, ce qui expliquait aussi le pourquoi je n’avais rien dit avant … Et puis Sarah aimait tellement Cayden, tant qu’il ne serait pas mort – aussi glauque que ce soit – ce serait toujours une menace. Les questions se bousculaient dans ma tête alors que Sarah n’avait encore rien dit … Mais je ne m’étais pas posé ces questions avant car je n’avais pas pensé une minutes qu’elle pouvait m’avouer que ce sentiment était réciproque. « Je ne veux pas que tu m’oublie Sarah au contraire ! Je voudrais que tu ne penses qu’à moi ! Mais est-ce que ça c’est possible ? » Au fond comme je lui avais dit, la sortir de ma vie avait été une chose bien trop compliquée qui m’avait fait souffrir plus qu’autre chose. Cependant lui demander d’être avec moi lui serait peut-être aussi trop difficile ? Ça ne coûtait rien de tenter ma chance. Oui parce que c’était ce que j’essayais de faire, subtilement mais tout de même, je venais de lui demander si je pouvais faire partie de sa vie plus que n’importe qui d’autre.

Je sentais que le moment des confessions était arrivé et d’ailleurs je me lançais, la regardant droit dans les yeux avec sincérité. Je pensais qu’elle comprendrait et qu’on s’en irait, comme ça. Mais non, elle attrapa ma main lorsqu’elle passa prêt de son visage et mon regard se braqua sur elle. Je ne pouvais plus respirer, ou je ne sais pas pourquoi j’avais retenu mon souffle. J’écoutais ces paroles, je les buvaient littéralement, je comptais beaucoup pour elle et soudainement je crus qu’à la fin elle me dirait quelque chose d’encourageant pour que je me batte pour elle, mais non, elle me laisserais du temps. C’était ce que je lui avais demandé mais au fond j’aurais aimé qu’elle me laisse plus d’espoir … Il allait me falloir du temps et cela allait être long et compliqué pour moi. « Merci Pearce … En tout cas il a intérêt à te rendre heureux, car si ce n’est pas le cas il aura à faire à moi. Je t’appellerais dans pas longtemps pour qu’on se voit … je te le promets … ». Je ne pouvais pas la voir le lendemain, ce serait bien sûr trop court, mais je venais de lui promettre que quand je serais prêt je reviendrais vers elle. Je dégageais ma main de la sienne tout en me baissant un peu vers elle, mes lèvres étaient vraiment attirées par les siennes mais après tout ça je trouvais que c’était trop déplacé. Je l’embrassais alors au coin de la bouche avant de lui sourire. Je me retournais puis marchais vers la sortie, sans même avoir pris un bouquin.

FIN

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