Sandwiched between two water [with Alexandra ♥]

« J'en ai marre ! ». Et encore une fois, mon oreiller venait de se prendre la porte; avec la voisine d'à côté qui hurlait de faire cesser ce vacarme. Cela faisait une semaine, oui une semaine que je vivais un enfer, entre quatre murs, avec des gens que je ne pouvais pas en peinture. De plus, je ne veux pas critiquer -enfin, si, mais c'était dans ma nature d'être des plus hypocrite-, ces murs blancs me donné une irrésistible envie de vomir, ce blanc exprimés une de ces puretés, ça m'en donnait la chère de poule; c'était trop lumineux, trop... prévisible ? Je n'avais pas pour habitudes d'exprimer ce que je ressentais, donc j'avais beaucoup de mal à m'exprimer. Décidément, la voisine d'à côté, continuait de gindre, cognant contre le mur, mais elle était folle, depuis que l'oreiller s'était en quelques sortes payé la porte, aucun bruit dans la chambre, même pas un mouvement de ma part, sauf un soupir, étant désespéré en même temps... Avait-elle une ouïe beaucoup plus sensible que la race humaine ? Ce qui pourrait paraître parfaitement lucide pour ma part, après tout c'était une vieille dame mal en point et un peu paranoïaque, rien d'anormal jusque là, mais en vieillissant, on perd plus ou moins nos sens, donc elle devrait être sourde. Peut être n'était-elle pas d'une espèce connue scientifiquement, encore étrangère, je suis si intelligente que j'ai découvert une nouvelle espèce, quand je sortirais de l'hôpital, j'irais de suite voir des experts et me féliciteront de cet exploit. Je vois bien en gros titres des journaux; « Une jeune fille découvre un extraterrestre ! ».
Je leur aurais évité tout drames ou autres catastrophes, le monde entier me vénérera et je serais récompensé bien entendu, en des milliers et des milliers de dollars, le rêve. De l'argent... J'étais consciente que ce n'était pas le plus important dans la vie, bien au contraire, mais depuis quelques temps, j'étais comme "passionné" par ça, la drogue et tout le tralala avant tout bien sûr, ça passe tout de même avant. Bref, je délire un peu et m'éloigne du sujet, qui vaut bien plus qu'un simple délire d'hystérique dans mon genre.

Ah, si seulement il pouvait y avoir Alexandra, elle délirait avec moi, comme toujours. Ensemble nous étions de vraies, mais alors de vraies folles furieuses, on se tapait de ces fous rire, mais depuis mon entrée à l'hôpital, je ne l'avais pas revu... Elle me manquait, entre Alex et moi, c'était plus qu'une simple amitié, beaucoup plus, ce n'était peut être pas comme une sœur, mais presque, nous étions presque toujours fourré ensemble. Je dis « presque », car elle passait aussi énormément de temps avec Alek et je n'avais pas vraiment un sentiment positif à son égard. Il était un peu coureur de jupon et nous étions comme chien et chat, il voulait tout faire pour me mettre dans son lit, n'hésitant pas à me faire des avances publiques, moi le giflant à chacune de ces remarques; mais au bout d'un certain temps, nous avions tout de même réussis à nous entendre, ainsi qu'à sympathiser tous les deux, jusqu'à devenir amis.
Ma venue ici, enfin plutôt mon séjour à l'hôpital n'était du qu'à la drogue et alcool. Plus particulièrement la drogue dont Alex' m'avait parlé il y a peu de temps, je lui avais demandé de m'en gardait un petit peu; j'aurais mieux fait de ne pas lui dire ça. Je n'avais jamais mal réagit, à aucun produit, chimique ou non; je n'avais aucune allergie, mais là drogue que j'avais prit avait eu un impact étonnant sur moi. Contrairement à ma meilleure amie, je n'avais pas été à l'Ouest ou encore au septième ciel, ou même le paradis. L'opposé s'était produit sur moi. Un mal de chien m'avait soudainement, a en pleurer et a m'en rouler par terre; puis une incontournable douleur à l'estomac s'était emparait de moi, n'arrangeant pas les choses, pour conclure le tout, le bouquet final fut que je finis par cracher, ou vomir si vous préférez du sang. Alexandra, n'étant pas du genre à paniquer, quoique si, mais la sa n'avait pas été le cas, croyait d'abord que je plaisantais, s'était bien mon genre de faire ça. Après, quand le sang sortie de ma bouche, là elle comprit vraiment et se précipitait sur le téléphone, appelant les urgences. C'est donc comme ça que je me suis retrouvée dans le plus grand hôpital de la ville et Alex' dans le plus grand commissariat de la ville, pour cause la drogue. Je dois bien avouer qu'elle n'était pas fautive dans cette histoire, du moins pas entièrement, c'est moi qui en avait voulu après tout; mais bon. Depuis ce jour, n'ai jamais su se qui était arrivé à ma meilleure amie, cela me démoralisé, j'espérais de tout cœur qu'elle ait pue s'en sortir; croyais moi, ce n'est pas tous les jours que je dis ça.

Après avoir cogité pendant quelques heures et à me lamenter sur mon sort, seule ou avec un médecin -sexy qui plus est-, je m'endormis, qu'à moitié l'autre partie de moi surveillant si une infirmière n'allait pas venir en douce me faire une infusion, car j'avais refusé la prise de sang. Aucun membre du personnel n'avait pu me faire assoir sur ma chaise, que se soit de force ou mentalement, quand je ne voulais pas faire quelques choses, ce n'était même pas la peine de faire la moindre petite chose, incitant à cet acte. Pendant mon sommeil, je ne fis pas de rêve vraiment accrocheurs, pour être franche, depuis que j'avais ingurgité cette drogue, je faisais des crises durant mon sommeil, un peu comme des cauchemars, mais plus alertant encore, puisque je criais, voir hurler à mort et pleurer comme si on me torturait l'esprit; c'était pour ainsi dire, horrible. Je ne souhaite ça à personne, même pas à mes pires ennemis, c'est une vraie torture mentale, je veux bien dire que je suis sadique et tout le tralala du même style, mais pas à ce point; contrairement à ce que tout le monde croit.

Une grincement de porte se fit entendre, j'avais toujours eut une ouïe des plus fines disait ma mère quand je n'étais qu'une enfant, elle n'avait pas tord, ne voulant pas savoir de qui il s'agissait, attendant de voir ce que la personne allait faire, je ne bougeais pas, mais jetais un regard rapide vers mon réveil, il était deux heures du matin. Qui pouvait bien oser venir me déranger à cette heure tardive, ou plutôt aussi tôt ? Sérieux, plus personne ne respect le repos de l'autre, ils n'ont donc pas étudier le droit d’autrui en cours d'histoire ? J'avais beau me droguer et boire, ce n'était pas pour autant que j'étais moins intelligente, au contraire, j'avais toujours eu des résultats plus qu'excellent en fait. Bref, la personne en question s’asseyait sur doucement sur mon lit, sans le faire grincer. « Eh... Emily ! » La voix n'était pas forte, mais j'aurais pu la reconnaître entre mille, douce, féminine, bref voilà; il ne s'agissait ni plus ni moins d'Alexandra, ma meilleure amie. Elle était venue jusque là pour me voir ? Pour une surprise, c'était une surprise, je ne m'y attendais pas, mais alors pas du tout. J'aurais fait de même pour elle remarque, mais ça surprend ce genre de visite, à une heure pareil ! « Oh... Mon... Dieu !! Alex' !! Tu m'as manqué depuis quinze jours. » Je me relevais et la pris dans mes bras, ce genre de chose m'avait manqué. Mais que lui était-il donc arrivé ? Surtout pour venir en pleine nuit me voir, se cachait-elle ? J'avais peur, peur de sa réponse si je lui posais la question. Mais qui ne tente rien n'a rien pas vraie ? Il était temps de savoir ce qu'il avait bien pu se passer durant mon coma et son séjour au poste. « Je peux savoir se qui t'es arrivée au commissariat, j'ai eu peur tu sais ! J'ai cru que tu irais en prison, et aussi, pourquoi venir à une heure pareil et entrer en douce dans ma chambre ? Raconte moi tout, je me suis fait un sang d'encre. » Je fondais en larmes dans ces bras, ce n'était pas non plus dans mes habitudes de pleurer et d'exprimer mon chagrin, mais c'était impossible de ne pas craquer, Alexandra était mon amie, ma meilleure amie, pour moi, les amis c'étaient sacrés.