Tout peut arriver .. ft Sielle B. Spring

« Sielle & Samuel » Tout peux arriver

Comme à mes habitudes je jouais le fainéant, en même temps je n'avais pas grand chose à faire autre que cela. Ah si, mes cours, je devais les retravailler mes je n'avais pas du tout la tête à ça, et resté seul dans ma chambre n'était pas non plus une idée qui me plaisait. Je pris donc la décision de sortir m’aérer les idée et peut-être trouver la force pour bosser sur mes cours, qui sait ? C'est probable mais bon, qui tente rien, n'a rien, comme on dit. Je jetais un coup d'oeil par la fenêtre et vus que comme d'habitude il y avait du soleil mais il avait l'air d'avoir du vent donc je pris une veste et sortit aussi-tôt.

Tout était plein de vie au cœur de la ville contrairement à l'université où tout était calme et reposant peut-être même un peu trop pour moi qui aime le bruit et bouger. Je pris un chocolat et le bus en regardant les vitrines des magasins qui exposaient leurs plus beaux objet et des personnes devant celle-ci se demandant s'ils devraient les acheter ou non, si ce serait utile ou non et un tas d'autre question dans ce genre, j'en suis certain.
Je n'avait même pas fait attention à l'heure quand j’entendis 18h sonner à une pendule, le temps passait parfois tellement vite, c'est fou. Je rentrais au dortoir de l'UCLA afin de peut-être travailler, mon fardeau.

En rentrant dans la dortoir, comme par habitude maladroite, je ne fis pas attention et fonça dans une personne, aussi-tôt je fis un pas un arrière et découvris qu'il s'agissait de Lexie, une fille que je connais depuis très longtemps, une pauvre, une fille que je méprisait depuis le début, quand j'avais vus qu'elle se trouvait également à UCLA, je me suis dis que c'était pas possible, que cela allait vraiment m'énerver mais, je la considère différemment, j'ai trouvé quelque chose de différent chez elle, comme si elle m'attirait, mais non, ce n'est pas possible. Je m'empressais donc de marmonner une phrase à penne compréhensible.

- Merde ! Désolé. A plus.

Puis je la contournais.

Je me promenais dans le centre commerciale faisant mes achats pour Noël, je n'avais eu que très peu de peu de temps pour les faire... Je me rattraperai l'an prochain, bien que j'étais du genre à stresser pour tout et rien, les cadeaux ne me stressaient point cette année. Encore une étrange chose qui se passe dans mon corps, si vous ne comprenez pas cette phrase, n'essayez pas, c'est trop tordu pour votre esprit. Bref, je me trouvais devant un magasin, la librairie plus précisément, je vis un livre, je m'empressais de l'acheter, après tout c'était Noël, fallait bien se permettre des petites folies de temps à autres.

Une fois que j'avais tous mes cadeaux en mains, je décidais de rentrer au dortoir, mais avant je comptais bien faire une escale au café pour boire un chocolat chaud, j'avais froid... Je ne sais pourquoi, mais cette phrase ne m'étonnait point venant de moi. J'avais pratiquement toujours froid. Je voulais me réchauffer un petit peu. Je commandais le tout vite fait, bien fait et bus rapidement.

Pour atteindre les dortoirs Gamma, je pris mon raccourcie, par contre je passerai devant le dortoir des Deltas, j'espèrais ne pas croiser Samuel, dans le cas contraire, cela ferait des étincelles... Vérifiant que je n'avais pas oublié un sac au café/bar, je fonçais maladroitement dans quelqu'un, moi et ma maladresse dit donc ! Je relevais la tête en me reculant légèrement, la personne dans laquelle j'étais rentrée n'était ni plus ni moins Samuel. Un garçon qui m'avait toujours méprisé pour je ne sais quelle raison, quand j'avais appris qu'il était également à UCLA, je m'étais décomposé sur place. Je l'avais toujours mis apart des autres garçons, il m'attirait enfin c'était assez étrange. Mais impossible, s'était un Delta, un mec qui était populaire, contrairement moi j'étais une Gamma, un peu coincé quand même...

Samuel marmonnait quelques choses, ou plutôt une phrase incompréhensible à l'espèce humaine et dis cette fois-ci d'une voix plus claire. « Merde ! Désolé. A plus. » Il s'empressa de me contournais, quelques uns de mes paquets étaient malencontreusement tombés. Sympas, il fait tomber mes paquets et ne m'aide pas ! « Toujours aussi poli à ce que je vois, ne m'aide pas surtout. » Lui avais-je criais, il fit demi-tour. Pestant contre moi ou je ne sais qui. « Je sais que tu vas m'envoyer balader ou m'insulter, mais pourquoi me méprise-tu donc ? » Je lui avais tout cela d'un ton plutôt calme, trop calme je trouve, mais bon, ne restait plus qu'à attendre sa réponse.

Ma journée n'était pas assez ennuyeuse aujourd'hui, il fallait que je tombe sur Sielle, comme par hasard ! Je l'ai toujours méprisé, je sais très que je le répète sans cesse dans ma tête mais c'est surement pour éviter de penser à autre chose, pour éviter d'avoir une pensée différente d'elle. Il faut l'avouer, c'est une jeune femme très belle mais aussi très différente de moi.
Après lui avoir rentré dedans et m'être à moitié excuser, Sielle n'était toujours pas contente, elle voulait que je l'aide à ramasser des paquets mais elle me prend pour le Père Noël ou quoi ?! J'ai déjà la flemme de ramasser quand ce sont mes affaire, alors je le ferais encore moins pour moi, je sais, c'est un geste très égoïste mais c'est plus fort que moi, j'ai toujours eu l'habitude de vivre avec des domestique pour me seconder et faire toutes les taches qui m'ennuyais. J'ignorais donc sa remarque.

Je fis deux voir peut-être trois pas avant que le jeune brune ne repris la parole et me retourna pour lui faire fasse. « Je sais que tu vas m'envoyer balader ou m'insulter, mais pourquoi me méprise-tu donc ? » M'avait-elle dit. Soudainement et aussi bizarrement je me sentais comme affaiblie, mon regard plongé dans le sien, me fit oublier tout le mépris que j'avais pour elle, c'était comme si Sielle avait réussis à faire renaitre le cœur qui dormait en moi, et ceci n'était pas la première fois, à chaque que je me retrouve confronté à la jolie brune, c'est comme si je perdais le contrôle de moi-même.
Je ne savait pas du tout quoi lui répondre, je restais devant elle en silence, puis je remarquais qu'il lui restait un paquet par terre et le ramassa pour lui donner. Ainsi, je m'étais rapproché d'elle et répondit sur un ton tout aussi calme que le sien. « Écoute, je suis désolé ... » Je ne sus quoi rajouter, je n'allais pas dire ce que je ressentais, ce que j'avais sur le cœur car, je ne sais même pas ce que cela veut dire.

Ne savant pas quoi rajouté et sachant qu'il n'y avait personne d'autre dans le couloir, je pris sa main, et pour la première fois je sentis le contacte de sa peau contre la mienne et soudain un frisson se glissa tout au long de mon corps.

Après mettre acheté un livre sur lequel j'avais, entre parenthèse, craqué; je ne perdis pas une minutes avant de rejoindre le dortoir des Gamma. N'ayant pas énormément le temps, j'avais hate de lire mon livre, je du donc passé par le dortoir des Deltas, oh non ! Je ne voulais absolument pas le croiser. J'eus soudainement peur d'avoir oublié un de mes autres sacs au café, comme d'habitude, je fonçais dans quelqu'un, décidément, quelle maladroite. Relevant la tête en me reculant de quelques pas et vis la personne que j'avais le moins envie de voir : Samuel, le mec qui me méprisais plus que tout, je ne voyais absolument pas pourquoi d'ailleurs, je ne lui avais jamais rien fait. Il me regardait d'un air toujours aussi haut que d'habitude, marmonnait quelques choses, qui était à mon avis inconpréhensible à l'ouïe d'un humain. Jurant, puis s'excusant, il me dit aurevoir, puis s'empressa de partir me laissant seul avec mes paquets, toujours par terre. Il ne croyait tout de même pas que j'allais les ramasser seul, sans lui ? Décidement, la politesse n'est pas sa plus grande amie a celui-là, mais après avoir pronnonçais quelques mots ayant critiqué sa personne, il fit demi tour et revint vers moi. « Je sais que tu vas m'envoyer balader ou m'insulter, mais pourquoi me méprise-tu donc ? » Quelle question stupide de ma part, il allait surement croire des choses, je jurais interieurement, au fond je n'étais qu'un fille n'ayant pas eu un soutien familal, n'ayant pas beaucoup d'argent, tout du moins assez pour venir à UCLA. Lui bien sûr, c'était un gosse de riche, élevé dans le luxe, avec des domestiques parfois traités comme des moins que rien, d'autres un peu mieux, mais chez les Lewis, il ne faut pas s'attendre a être accueilli a bras ouvert quand on est pas riche ou si notre passé est difficile.

Par terre, il ne restait qu'un seul paquet, Samuel étant resté un moment silencieux, planté devant moi, a me regardait, il lui pris l'idée de le ramasser délicatement, puis de me le donner toujours en me fixant. Grâce à se geste plutôt anormale de sa part, sa me surpris et je ne sus que dire, je ne pus même pas le remercier de suite, il s'était rapproché de moi par la même occasion. Il répondit enfin, sur un ton aussi calme que celui que j'avais employé en lui demandant pourquoi il me méprisait. « Écoute, je suis désolé ... Samuel ? S'excuser ? Mais c'est le monde à l'envers, encore une fois je ne su quoi répondre, attendez un Lewis qui présente des excuses, ce n'est pas tous les jours qu'on a le droit à ça, surtout envers une personne qui n'est pas du même "rang" que lui. Oui certaines personnes se croit supérieur aux autres grâce à leur argent. J'ouvris la bouche afin de lui dire merci pour le paquet qu'il avait ramassé, mais aucun mot de pu sortir, j'avais vraiment l'air d'un idiote.

Samuel regardait autour de lui, puis reposait son regard sur moi, ne prononçant toujours aucune parôle. Il avançait tout doucement son bras vers moi et me pris la main, au contacte de sa peau, un frisson s'emparra de moi et me parcoura le corp entièrement. Comment réagir ? Pourquoi cette réaction de ma part ? Peut être avais refoulé des sentiments et les avais tranformé en haine, vu qu'il me méprisait, je perdis tout mes moyens et me noyais dans son regard bleu océan. Etait-ce la même chose de son coté ? Comment savoir, même si ça m'étonnait qu'il ressente environ la même chose pour moi, rien n'est impossible après tout, mais vu la chance que j'ai depuis ma venue au monde. « Samuel, mais... je... » Je m'emélais à moitié dans mes mots puis me stoppais le voyant me regarder avec une petite étincelle dans ces yeux. Je le regardais, puis au bout de quelques secondes, voir une minute, nos visages se rapprochèrent, puis nos lèvres furent qu'à quelques centimètres, puis finir par se toucher. C'était comme ci tout cela c'était déroulé instinctivement, de la part de nous deux. J'avais juste un peu peur, peur de sa réaction. Comment réagir également, puis je verrais bien comment lui réagirait.

707 mots.

[ HS : désolé du retard, mais comme je te l'ai dit dans le mp, c'est chaud en ce moment, enfin voilà J'espère que tu aimeras ma réponse (a) ]