Retour de concert et rencontre avec Eva

Après un long trajet de puis San Fransico, j'arrive enfin chez moi, le concert de System Of Down valait bien les nombreux kilomètres que je venais de me faire sur ma fidèle Ninja 650. Pour une fois qu'un cadeau de mon père m'était utile, ça me mis un petit sourire sous mon casque, un petit rictus inhabituelle qui ne manqua pas de me surprendre.

J'étais détendu, bien dans ma peau, un moment rare pour moi qui suis toujours crispé... En même temps je n'avais pas vu un show si cool depuis longtemps. Mais bon demain je devais reprendre les cours et pour la 1er fois ma motivation pour l'histoire de l'art était, elle, au plus bas. J'avais beau essayer de me brusquer à sortir, essayer de rencontrer des gens, je restais incapable de quoi que ce sois. En même temps vu mon caractère.... on peu facilement comprendre que je ne sois pas dans les plus populaire de l'université.

Depuis la mort de ma mère, le "coup de la bonne étoile" je n'y croyait plus vraiment. Mais à croire que pour une fois j'avais tord: arrivé devant ma villa, une voiture garée m'interpela.

Je ne savais pas où je l'avais déjà vu mais cette Mustang Shelby cabriolet me semblait familière, en particulier ce Bleu si spéciale qui n'est finalement pas si répandu que ça a part sur les brochures de chez Ford. Le capot levé, je ne percevais pas qui regardais le moteur mais le fait qu'elle sois devant chez moi en panne m'intriguait. Je posais la moto sur la béquille dans l'allée de la villa et malgré la fatigue je décidais d'aller voir pour donné un coup de main. Après tout j'étais aussi inscrit aux cours de mécanique donc autant aidé quand on peu le faire.

D.O'Brian: Hey ? Salut ? euhhh je peux vous aider?

La personne devant la Mustang se décala, je fut surpris de voir une si jolie jeune femme au volant de cette voiture gavé de testostérone. C'est quand même drôle de rencontré devant chez moi une femme qui a les même gouts que pouvait avoir ma mère.

E J. Adams: Oh bonjour... Elle marqua un blanc soudain puis se ressaisi, on ne se connaitrais pas par hasard?

D. O'Brian: Je suis David O'brian, suis au fond de ta classe en histoire de l'art, mais désolé j'ai pas retenue ton nom...

J'avais passée un début de matinée assez merdique à mon goût. Je m'étais réveillé en retard. Disons, que le réveil fut brutal. Surtout que tu as 20 minutes avant que les cours commencent... Une vrai catastrophe quoi. Pour ce qui est du reste de la journée, tout se passait bien. Très bien même. Alors, le seul cours que je ne supportais plus c'était la politique... Rien de plus ennuyeux comme cours! Je m'efforçais de suivre quand même ce fameux cours ennuyeux. Du moins, essayer de ne pas m'endormir durant ce cours. Malgré tout ça, je poursuivis ma journée avec le sourire aux lèvres. Quel soulagement que j'ai eu quand ma journée fut enfin terminé. La journée avant été si longue. Je suis allé à mon casier pour ramasser mes quelques manuels pour mes devoirs de la journée. Je me dirigeais vers alors vers le parking de la voiture. Ma petite Shelby m'attendait patiemment. Je la fis démarrer à distance. Je déverrouillais ma portière. Puis, je mis mon sac sur le banc passager. Je mis les clés dans le contact, puis démarra la voiture. Je roulais en direction de chez moi. Ma vitre baissé, mes cheveux virevoltaient au rythme du vent. Je roulais à une vitesse légèrement supérieur du kilométrage permise. Je zigzaguais entre les voitures. Je voulais vite rentrer chez moi.

Je pris la première sortie que je croisais sur l’autoroute. Je m'arrêtais au premier feu d'intersection. Ma voiture suffoquait alors à cet endroit. Je laissais un blasphème. Je fis tourner le contact et j'entendis le moteur hésitant. Après 5 minutes, de tentative, celle-ci démarra enfin. Je fis engager ma voiture dans la rue. Elle obéit calmement. J’esperais que je me rende chez moi. Tout allait bien durant un petit moment jusqu'à ce que ma chère petite voiture décida que notre route s'arrêtait ici et maintenant. J'actionnai la tirette, sortie de la voiture et me saisis de la languette de déverrouillage. Je sortis de ma voiture puis me dirigea vers le capot pour soulever celle-ci. Je mis le petit support pour soutenir le capot. Je regardais le moteur puis, je ne vis rien du tout. Je regardais autour de moi pour mieux me situer. J'étais devant une jolie villa. On pourrais clairement deviner que j'étais dans un coin assez riche. J'entendis un bruit de moto arriver. Je ne fis pas trop attention puisque je voulais savoir ce qui était arriver à ma voiture. Concentré sur le contenu mécanique, j'entendis une voix s'adresser à moi.

- Hey ? Salut ? Euh je peux vous aider?

Je me redressa la tête puis décala de ma voiture. Je lui souriais.

-Oh bonjour...

Son visage m'était familière. Je réfléchis un petit moment puis tout s'éclaira soudainement.

- On ne se connaîtrait pas par hasard?

- Je suis David O'Brian, suis au fond de ta classe en histoire de l'art, mais désolé j'ai pas retenue ton nom...

Je lui souriais de plus belle. Je m'avançais vers lui puis lui dit:

- Eva June Adams. Effectivement, je te connais de visage. Je ne sais pas ce qu'elle a mais elle a arrêté de rouler subitement. Pourtant, elle a du pétrole...

J'étais entièrement mal à l'aise de demander de l'aide. Je n'avais pas l'habitude et puis que ma Shelby s'arrête net, ainsi devant une maison qui n'est pas mienne me rendait encore plus mal à l'aise. Je le regardais en profondeur. Il avait les air de gruge ainsi qu'Heavy Metal. Que pouvait-il faire dans le coin? Nous sommes quand même dans un coin assez spacieux alors que lui... Comment dire... Il n'était pas du tout ce que les maisons ici dégageaient. Mais, je dois vous avouer, que tout ceci, donnait un certain charme. Oui, il était charmant.

Je lui souriais de plus belle. Je m'avançais vers lui puis lui dit:

- Eva June Adams. Effectivement, je te connais de visage. Je ne sais pas ce qu'elle a mais elle a arrêté de rouler subitement. Pourtant, elle a du pétrole...


Je la regardais, de jolie yeux, un jolie visage, mais une voiture tout droit sortie de l'enfer. A force de "m'auto-psychanaliser", la 1er chose qui me vient à l'esprit fut: "Qu'est-ce qu'elle cache?".
Comme toujours j'étais empreint de méfiance, ne pas relâcher ma garde et évité tout contact prolongé était devenue une seconde nature maladive depuis le décès de ma mère. Elle me regardait et me tendait la main, je mis un moment avant de lui serrer.

D.O'Brian: ouais bon ben c'est quand même capricieux ces belles voitures... donne moi 10 minutes et je regarde ça.

En repensant au regard qu'elle venait de me lancer peu de temps avant, j'aurais tout donné pour voir la tête qu'elle allait faire quand elle s’apercevrait que je ne m'étais pas arrêté là par hasard mais que je vivais ici.

Je pris la télécommande dans ma poche et appuya sur me bouton d'ouverture du garage. La porte s'ouvrait lentement laissant petit apercevoir le petit atelier qui y était aménagé. Celons certaines de mes connaissances, le garage serait mieux équipé que certain bouiboui de campagne.... bref, avant de rentrer la moto je devais sortir ma voiture, c'était toute ma fierté cet engin.... certes ce n'étais qu'un coupé Civic haut de gamme dernier modèle mais je l'avais payé a la sueur de mon front en enchainant les week-end au salon de tatouage ou j'officie.

Je lança le moteur et discrètement un regard vers Eva, vu la distance qui nous séparait je ne serai vraiment déterminé l'expression de son visage mais une chose est sûre, ça sentait l'étonnement à plein nez.

Je resta un moment dans le garage, pensif et méfiant comme toujours, je commençais à me dire: " c'est foutu elle va en parlé à tout le monde et les ciboire de gripsous vont encore me courir après...." Mais je ne serais dire pourquoi, mais pour une fois je changeais d'avis, elle n'avait pas l'air d'être comme les autres filles, rien que sa voiture en était un témoignage.

Je sortie la voiture dans l'allée, laissa le moteur tourné et poussa la moto au fond du garage tranquillement. Je ne me souciais pas du temps que ça prendrais, mais d'un autre coté je ne souhaitais pas la laissé attendre trop longtemps, devenais-je soudainement sociable.... impossible à dire vrai mais comme on dit: l'espoir fait vivre.

Je sortais totalement la voiture de l'allée pour la garer devant la Mustang. Je sortie, verrouilla la porte et d'un ton assez autoritaire:

D.O'Brian: remonte je vais la poussé dans le garage pour regarder.

Un peu surprise sur le moment, elle s’exécuta sans sourcillé et se mis au volant. Dans ma tête tout ne tournais plus très rond, je commençais à sentir la fatigue et je ne souhaitais qu'une chose, que tout ça se termine vite. Une fois à l’intérieur du garage, je ne fut pas plus moins sympathique dans mon ton:

D.O'Brian: Rentre et prend toi a boire dans le frigo si tu veux moi je vais prendre une douche et me changer.

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Je le vis me regarder. J'étais curieuse de savoir ce qu'il pensait de moi. Je le sentais un peu méfiant. Après tout, c'était peut-être sa réaction quand il rencontre des gens nouveaux. Je ne voulais pas non plus en faire de cas. Je le regardais toujours. Puis, il brisa le silence:

- Ouais bon ben c'est quand même capricieux ces belles voitures... Donne-moi 10 minutes et je regarde ça.


J’acquiesçais d'un mouvement de tête. J'entendis du bruit d'un porte automatique. Je me retournai et vis l'intérieur du garage. J'étais stupéfaite... Une Honda Civic coupé de couleur blanche logeait tranquillement dans le garage. Bon, elle n'était pas aussi belle que ma Shelby mais bon, elle était mignon. Je serais curieuse quand même de savoir ce qu'elle pourrait avoir dans le ventre. Je n'avais plus besoin de me poser la question puisque David, la fit ronronner pour pouvoir la sortir. Elle faisait un vacarme infernal. J'en étais stupéfaite. Il laissait sa voiture tourner et prit la moto pour la mettre dans le garage. Puis, il prit sa voiture et la gara devant la mienne.

- Remonte je vais la poussé dans le garage pour regarder.

Je n'avais pas trop aimée son ton autoritaire mais je me suis dit que peut-être qu'il n'a pas voulu faire par exprès. Je me suis mis derrière mon volant puis, dirigea celle-ci dans le garage. Le garage était grand. Il y avait une fausse dont ma Shelby avait été stationner. Tout autour de la voiture, il y avait divers coffres d'outils de plus gros au plus petits. Il y avait un lampe suspendu au plafond. Il y avait des étagères rempli de bouteilles d'huile de toutes sortes et ainsi que quelques outils. Ce garage pourrait être un vrai de vrai garage mécanicien tellement il y avait la ressemblance. Même je suis venue à me poser la question s'il était mécanicien à ses heures perdu. J'allais lui poser la question quand il m'interrompa:

- Rentre et prend toi a boire dans le frigo si tu veux moi je vais prendre une douche et me changer.

- Euh... Ouais...

Je rentrais chez lui. J’enlevais mes talons puis, j'explorais de mes yeux les lieux. Je m'avançais dans le couloir blanc avec quelques accessoires noirs. Une petite table vitré était en plein milieu du couloir avec un grand miroir au-dessus de celui-ci. Puis, je tombais dans une grande salle de séjour. Les canapés étaient blanc en suède ainsi qu'un grand téléviseur juste en face de ceux-ci. Puis, un foyer logeai près d'un des canapés. Sur les canapés, il y avait deux coussins noirs. Entre le téléviseur et les canapés, il y avait une grande table basse vitrée. Puis, je me retournais puis, me dirigea vers un autre couloir blanc pour tomber dans la cuisine. Ici, j'étais éblouie par la beauté de cette pièce. Les armoires étaient blanches mais le plancher et le set de cuisine noir. Les sièges et ainsi que les dossiers étaient noir mais en suèdes. Bon, vous allez me dire qu'il aimait le noir et le blanc... Je n'en savais rien mais je trouvais ça magnifique. Les comptoirs était fait en marbre et même modèle que le plancher presque. Il y avait une porte vitrée. Bien évidemment, je suis de nature curieuse alors, je m'avançais vers celle-ci. Quel étonnement de surprise que j'ai eu... C'était tellement bien emménager. Il y avait une énorme piscine creusé avec un jolie jardin japonais toute autour de la piscine. Je ne savais pas qu'un mec comme David pouvait avoir un villa aussi luxueuse que celle-ci. Chaque pièce était propre et ça dégageait les meubles neufs aussi. J'étais tellement ébloui par la beauté du jardin, qu'un boule de poil noir vint se frotter contre mes jambes.

- Miaou.

Je le regardais puis me baissai pour le caresser. En moins de deux, il se mit sur le dos pour que je lui caresse le ventre. Il poussa des ronrons de plaisir. Puis, j'entendis du bruit derrière moi. Je me retournai pour vois la provenance du bruit. Je vis David. Je lui souriais puis je pris la parole:

- Je suis désolée, je ne me suis pas servi parce que je ne suis pas chez moi mais ta maison est sublime. C'est toi qui l'a emménager? Parce que tu es le premier mec que je rencontre qui a du gout, ma foi!

J'ai laissé Eva dans le garage, à mon avis elle s'en sortirais bien toute seule pour trouver une bouteille de ce qu'elle voudrait.

J'ai accroché mon blouson de cuir dans le placard et sans même passé par ma chambre, situer à l'opposé, je me suis directement dirigé vers la salle de bain. En très peu de temps cette fille avait réussi à me mettre mal à l'aise. Je ne sais pas ce qui cloche chez moi, pourtant si j'ai quitté Montréal, c'est pour ne plus me retrouvé a refoulé les gens de mon environnement sans même les connaitre.
Une bonne douche me ferra surement du bien, mais hélas je ne devais pas m'attarder, il ne tarderai pas à bientôt faire nuit. De plus je me sentais salle, je n'avais pas pu prendre de douche depuis la veille au matin et je détestais ça.
A peine l'eau ouverte, je détacha mon pantalon, retiras mes sous vêtement et mon t shirt pour filer au plus vite sous l'eau brulante. Je n'aime pas me pressé sous la douche mais pour une fois je devais faire exception... quel plaie qu'elle sois arrivé là.... ça ne pouvait pas tombé 30 minutes plus tard??? Bref je me dépêche de sortir, attrape un grand drap de bain et retourne m’habiller à ma chambre.

C'est surement à ce moment là que je compris se qui clochait chez Eva, tout se passait trop naturellement et c'est une fois dans le salon que je réalisa qu'elle allait me croisé à moitié nue, tout juste couvert par une grande serviette.

D'ailleurs je ne manqua pas mon entrée... cette fille doit avoir des oreilles de chat pour m'avoir entendu arriver. Je la vis là accroupi entrain de dorloter mon chat comme rarement je l'avait vu se laisser faire. On dit souvent tel chat tel maitre et Spencer était comme moi très indépendant.

Elle se retourna et me dit:

E J. Adams: - Je suis désolée, je ne me suis pas servi parce que je ne suis pas chez moi mais ta maison est sublime. C'est toi qui l'a emménager? Parce que tu es le premier mec que je rencontre qui a du gout, ma foi!

Bizarrement mes vieilles habitudes sont revenues au galop:

D. O'Brian: Ca parait étonnant qu'un type habillé en junkie puisse avoir du gout?

Je vie son regard se crisper légèrement et je comprenait tout de suite ma mal adresse.

D.O'Brian: Désolé j'ai pas voulu te dire ça comme ça, je suis un peu brute quand je suis claqué. Je te laisse fouiller dans les placard t'en fait pas y a pas de piège a souris.

Ma petite blague avait réussi à légèrement détendre l'atmosphère et bizarrement je devenait une vrai pipelette.

D. O'Brian: Mon père a acheté la maison et j'ai pu la redécorer à mes gouts, j'ai fait aménagé le garage mais ma seul erreur a été de ne pas faire faire une salle de bain dans ma chambre.

Bon je te laisse je vais enfilé des vêtements de travail et on va regarder ce qui cloche sur ta voiture. Si tu veux tu peux me parlé pendant que je m'habille si jamais tu ne trouve pas ce que tu cherche

Je me retourne et part rapidement dans ma chambre, malgré mon apparente décontraction, j'étais mal à l'aise comme jamais.

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Une fois dans ma chambre, j'ai enfin pu soufflé un bon coup, ce sentiment me mettait mal à l'aise.... Mais quel sentiment à la fin?? Je ne savais rien d'elle à part que nous avions le même cours d'histoire de l'art mais tout aurait prêter à croire que nous nous connaissions depuis longtemps.

Étonnamment, je commençais à vouloir lui "plaire", son comportement un peu gêné et son léger manque de tact m'avaient plu et je commençais à légèrement baisser ma garde.

Soudain j'entendais sa voix à travers la porte:

- Jolie tatoo...

La question était simple et rendais hommage au travail de la seule personne avec qui j'avais encore un "vrai" contact à Montréal: Winona, ma seul véritable amie. je ne pu m'empêcher de répondre:

-C'est le travail de mon amie Winona, c'est elle qui m'a tout appris de ce métier

Quelque chose m'interpella soudainement en moi-même: pourquoi je me justifiais que Winona était une amie? Je réalisa que je me regardais dans la glace de mon armoire et que je fixais inconsciemment ce tatouage "Winona Forever". Je me rappelle encore comme si c'était hier, le jour où par mégarde j'avais appelé Winona "maman", elle avait reussi à prendre la place de ma mère dans mon cœur et Jack son mari était devenu un père pour moi, il m'avait appris tout de la mécanique et avait développé ma passion pour cette discipline.


-Winona et Jack sont comme ma 2e famille...

En y réfléchissant je venais de dire tout haut ce que je pensais et ça honnêtement ça ne me ressemblais pas. Mais aujourd'hui rien ne me ressemblait, même en cherchant des vêtements destiné à travailler dans le cambouis, je cherchais tout de même à avoir l'air "clean". Jack m'avais toujours dis que travailler avec une vrai tenue de mécanicien apportais un plus en terme de qualité de travail, comme il me disais souvent: " Ostie je vois mal un Chirurgiens venir opérer en Jeans et baskets". Jusque là tout allais bien mais pourquoi avoir choisi une combinaison neuve plutôt que celle délavée et déjà très élimée que j'utilisais habituellement?

"Je perds le contrôle et je n'aime pas ça...." intérieurement je réalise que ça ne va pas mais bon je n'arrive toujours pas a comprendre ce qui cloche.

Enfin prêt, je sors de ma chambre, je n'avais pas entendu le moindre bruit de la part d'Eva durant tout le temps où je m'étais enfermé dans ma chambre, en regardant l'heure je remarquais que j'avais trainé 10 minutes, ce moment d’inattention failli provoqué une situation que je n'aurais vraiment pas souhaité. En me retournant je me retrouvais nez à nez avec Eva.
Soudain le jolie sourire qu'elle avait s'effaça et laissa place à un visage un peu crispé et paniqué par la situation

- Je... Je...

Intérieurement je rigolais de la situation, elle avait réussi à me prouver qu'on pouvait se retrouver encore plus gêné que moi dans pareille situation.

- Je suis désolée... Je nous ai fait un petit cocktail... J'espère que tu vas aimé...

Elle recula en direction des verres qu'elle avait préparé, et m'en tendis un.

- C'est un Black Russian . J'espère que ça te plairas. Puis, je suis vraiment désolée.. J'étais en train d'admirer ton jardin et je ne t'ai pas entendu arriver...

Il faut que je détende l'atmosphère, ça gentillesse ne me laisse pas franchement de marbre, j'avoue volontiers que les personne aussi attentionnées ne cours pas les rue et en générale quand je propose à quelqu'un de se servir, je fini toujours par me servir moi même après.

- Hey Tabarnak faudrait voir a te détendre, je mors personne.

Grâce à cette phrase venais de nul part mais avec mon accent et un grand sourire elle finit par esquisser un léger sourire aussi

- Ca me fait plaisir ce que tu dis pour le jardin, j'ai mis un an pour en arriver à ce résultat là.

Je regardais par dessus son épaule, le soleil déjà bas embrasait le jardin de nombreuses couleurs improbables. J’apposai mon verre sur mes lèvres, remonta légèrement mon verre sous mon nez et pris une bouffé de l'odeur qui se dégageait du verre.

- De la vodka et du café, les 2 boissons que je préfère mais rarement je les mélange. Ca fait un bye que je n'ai pas bu d'alcool...

Je bu mon verre d'une seul traite et le déposa dans l'évier. On aurai pu croire que je ne voulais pas le savourer ce verre mais il n'en était rien, le mélange était parfait et on sentais un certain professionnalisme qui me paru étonnant pour une fille en cours d'histoire de l'art.
Pour moi mes camarades de classe étaient sois des "cul serrés" sois des intellos débiles vide de toutes émotions.

Je fini par me raisonner et sortir de mes pensés, je ne devais pas me laissé aller à me comporter comme si je la connaissais depuis toujours, mes vieilles habitudes de la haute société on la vie dur.

Je repris le chemin du garage et lui lança:

- J'ai une petite idée de se qui cloche, je vais voir ça, tu peux resté là si tu veux ou venir papoter dans le garage.

Je me dirigea au garage, détendu et serin à la manière d'un chirurgien qui reproduisait ce jour la même opération pour la 50e fois. une fois dans le garage, je restais un instant à regarder la voiture d'Eva, les questions commençais à fuser dans ma tête, je ne comprenais pas pourquoi soudain tout ça pouvais m'intéresser.
Je me rassura finalement sur un point, si elle avait les moyen de roulé dans ce bolide elle ne me prendrais pas la tête comme toutes ces filles qui ne voit en moi que le compte en banque rempli de mon père.

Je relava le capot, commença à regarder à droite et à gauche, rien ne semblais anormal... Je sentais que si je ne trouvais pas rapidement j'allais me rendre malade, je ne suis pas parfait mais c'est ce que je cherche à devenir donc je me devais de trouver rapidement.

Je ne prêtais pas attention particulièrement à autre chose que ce casse-tête sur roues, je repensais seulement à ce qu'elle m'avait expliqué plutôt sur les circonstances de sa panne. Je ne serai dire si elle m'avait rejoint ou non, je m'affairais autour de la voiture afin de trouver le soucis.

Au final mon intuition fut la bonne, l'essence n'arrivait plus au moteur, après inspection, le filtre a essence était bouché, encore une blague d'étudiant boutonneux ça....

Je m’écriais tout fort sans même savoir si elle était dans la pièce:

- Quelqu'un t'a jouer un sale tour en mettant quelque chose dans ton réservoir, le filtre a essence est bouché. Par contre vu l'heure on a un soucis, on trouvera jamais un magasin ouvert pour acheté la pièce

une fois ma phrase terminé je ne pensais qu'à une chose: "Tabarnak, encore une criss de soirée en perspective". Qu'allais-je pouvoir faire de cette fille et de sa voiture à cette heure là.

Je venais enfin de la remarquer, elle avait jailli dans la pièce comme un diable d'une boite en me balançant un :

-T'es sérieux? Que vais-je pouvoir faire? T'as une idée?

Son regard m’attristât, je pense que je venais de comprendre qu'elle se saignait pour payer sa précieuse voiture. Je me perdais dans mes pensés un instant quand mon regard croisa le siens.
"Mon dieu qu'elle est belle" me suis-je dit intérieurement. Je remarquas qu'elle se mordillais la lèvre, je me demanda si c'était un signe de nervosité habituelle chez elle ou si elle hésitait à me demander quelque chose. Elle interrompit mes pensé à l'instant même où je me noyais complètement dans ces grands yeux bleus azure.

- Quel imbécile aurait eu la brillante idée de faire ça à ma voiture? Je sais que tu ne peux pas me répondre mais quand même...

Je restais avec la bouche légèrement entre ouverte sans un mot prononçable dans ma gorge. Mais que se passait-il en moi? Moi qui suis habituellement si distant avec les gens, qui suis si indifférent au charme des femmes depuis ma relation avec Karla... Mon ex m'a fait si mal, je ne me sentais pas encore prêt à relancer mon cœur dans le jeu de l'amour.

- Je suis désolée vraiment... Je crois que je vais devoir la laisser chez toi... Je ne sais pas comment retourner chez moi... Je vais devoir faire le tour de ma liste d'amis. Par contre, pour te remercier, je te propose un petit souper, ça te va? Je te dois bien ça au moins, non?

Je restais dubitatif devant ces mots, certes il n'était plus possible de trouver un garage Ford ouvert, mais pour la 1er fois, je sentais qu'on me faisait confiance, laisser sa voiture adoré chez quelqu'un qu'elle ne connaissait à peine, voilà une belle marque de confiance. JE pense que depuis mon arrivée à L.A. c'était la 1er fois, hormis mes clients du salon de tatouage, que quelqu'un me faisait confiance "gratuitement".

Elle continuait de me regardé droit dans les yeux, attendant une réponse de ma part, mais je n'y arrivais pas.

Un instant je me perdis dans mes pensées une fois de plus, Winona m'avait déjà parlé de ce feeling qu'elle avait avec Jack et réciproquement, je me rappelais parfaitement de ses mots et pour moi à ce moment là, cette fille me mettais dans cette situation de bien être qu'affectionnait tout particulièrement Winona.

Sans m'en rendre compte tout de suite, j'avais commencé à sourire, un sourire plein de vie et de gentillesse, celui que seul Winona et Jack connaissait.

Eva me fixait toujours et je fini enfin par aligner quelques mots:

-Si tu veux je peux te laisser ma chambre ou te ramener chez toi si tu préfère. Ça évitera que tu sois obligé de déranger tout le campus

Je fis un clin d’œil que je n'aurais pas du faire, je ne voulais pas qu'elle crois que je la draguais ou que je la prenais pour une fille facile. J'essayai de passer pour un mec cool et sympa, l'opposé de mon caractère en quelque sorte.


-Pour le repas, sois on se fait livrer si tu reste sois ben on s’arrêtera en chemin mais je t'assure tu n'es pas obligé. Je te laisse réfléchir, je suis pas pressé, je ne commence pas les cours de bonne heure demain.

C'est la 1er fois que je la rencontrais mais aussi la 1er fois que je lui mentais, je n'aime pas avoir à faire ça habituellement, mais je ne voulais pas qu'elle se précipite car j'étais mort de fatigue. Je sentais une certaine appréhension à la laisser partir comme ça. Ne me demandez pas pourquoi soudainement je devenais si protecteur avec elle, je ne suis pas capable de me l'expliquer moi même.

Je restais face à elle, elle toujours adossé à sa voiture, les bras croisés sous sa poitrine, les yeux fixé dans ma direction mais totalement perdu dans le vague. J'aurais vraiment voulu savoir se qui se passait à ce moment là dans sa tête... Mais à priori ça resterai un mystère.

En attendant ça réponse, je me décida de ranger le matérielle que j'avais sorti pour l'inspection de la Mustang, un mécanicien qui est perfectionniste l'ai aussi dans l'organisation de ses outils, Jack n'avait que trop insisté sur ce point.

Mais la fatigue n'aidant en rien, il fallut que le pire se produisit à ce moment là, je marchais sur un chiffon un peu gras et glissais dessus. Je n'eus d'autre choix que de me rattraper à la voiture en face de moi. Si seulement il n'y avait eu que la voiture, je me retrouvais les bras autour d'Eva, mes lèvres collés au siennes sans même avoir eu le temps de réagir. Je n'aurais pas qualifié ça de baiser au sens premier du terme mais plutôt d'un contact fort agréable mais non souhaité. Même si se moment ne dura qu'une ou deux seconde le temps que je me recule, il c'était passé une éternité pour moi. J'avais même ressenti une certaine chaleur émaner de ses joues, de l'embarras et de la gène à mon avis.

Je me retourna car moi aussi je me sentais chaud et complétement rouge, je ne savais plus quoi dire ni quoi faire et la panique m'envahissait. Les pensées se mélangeaient dans mon cerveau, "que va-t-elle croire, que pensera-t-elle de moi, suis-je vraiment tombé par hasard etc...". Le pire dans tout ça pour moi c'est de reconnaitre que j'y ai pris du plaisir, un sentiment de bien être, oui c'est ça du bien être... Mais je me devais de réagir vite:


-Je ... je ... je suis désolé.......
-J'ai pas voulu, je te jure.... je.. je ...

Je ne réussissais pas à finir ma phrase, je bégayais comme un adolescent de 12 ans qui se retrouverais surpris par le 1er baiser d'une copine.

Pétrifié et pris de panique j'essayais tant bien que mal de partie en direction du couloir qui mène au salon, afin de ne pas resté là dans toute cette gêne. Mais dans ma tête, je n'arrivais pas a bougé celons mes envies, chaque seconde passant a la vitesse d'une minute.

Mais.... mais.... mais c'est quoi qui me retient là ?? Non je veux partir là, je ne dois pas resté là, je ne veux pas me retrouvé triste comme avec Karla... Eva me tenait par la manche, je ne pouvais rien faire, elle me plaqua au mur je chuchota une phrase qu'elle n'eut surement pas entendu:


- Ne me fais pas souffrir

Le "s'il te plaie" fût avaler par le baiser qu'elle me plaça, et la sensation de bien être revenu... Comment ne pas se laisser aller, depuis Karla, je n'avais pas approché une fille, ça faisait déjà 3ans, mon 1er et seul véritable amour à ce jour. Certes, j'avais eu des copines d'un soir par moment, mais je m'étais toujours refusé à les embrasser de la sorte. La dernière chose que Karla avait fait avant de me briser? M'embrasser comme Eva le faisais à cet instant précis. Mais là je ne ressentais ni douleur ni peine mais une incroyable sensation de pureté et de tendresse. Elle ne me lâcha qu'après une bonne dizaine de minutes, nous étions tous les deux à bout de souffle, mais elle me glissa délicatement:

- Tu n'avais pas à être désolé... J'ai apprécié ce baiser... J'espère qu'il y en aura d'autre des comme ça... Puis, pour ce qui est du souper, on se fera livrer le tout, qu'en dis-tu? Si on se faisait plus connaissances... Puis, pour ce qui est de la chambre... Je ne veux pas non plus te déranger...

JE n'arrivais pas à dire un mot, à chaque fois, ça tendresse et sa gentillesse me rendaient timide, je perdais le contrôle totalement sur moi même. Comment me ressaisir... Lui dire la vérité? Autant la faire fuir si c'est pour parlé de Karla... et si ...

Pas moyen de répondre dans ma tête qu'elle me coupa aussitôt:


- J'espère que ce baiser ne t'a pas trop fait peur...

Oki, bon les choses sont claires pour toi mon gars là elle a bien vu que tu allais pas bien. En claire autant tout lui dire et surement mettre un terme à tout ça.


-Autant être claire: j'ai apprécié mais je pense que la suite te plaira moins...

Je l'embrassa rapidement, juste 2 seconde afin de me donner du courage, drôle de réaction en faite, ça ne me ressemble pas du tout et pourtant ce geste était si naturel. Aurais-je enfin trouvé quelqu'un pour m'aider à changer? Non je sais qu'elle fuira dés que tu lui parlera du reste...

je pris sa main et la traina a l’intérieur de la maison, pour beaucoup de personne il pourrait sembler bizarre de vouloir discuter dans une chambre a couché alors qu'on a un salon. Mais ma chambre, c'est mon coin personnel, celui qui me ressemble le plus, celui qui contrairement au reste de la maison n'est pas "épuré"

c'était la pièce la plus grande de la maison et surement la mieux meublé, mis a part mon lit, défait comme a mon habitude (la perfection n'est pas possible dans tout), il y avait 2 fauteuil et un grand canapé d'angle, la seul chaine stéréo de la maison, un coin avec mon bureau, mes cours et mon ordinateur ainsi qu'une grande télévision.

La peinture de la chambre ainsi que la décoration générale faisait pensé à une chambre d'enfant, bleu ciel, de la moquette grise et des affiches et ticket de concert épinglé un peu partout. Une vrai chambre d'adolescent en quelque sorte.

-Assis toi ou tu veux, je vais nous cherché à boire et je reviens pour te parler. Et s'il te plaie, ne dis rien, j'ai besoin de trouvé les forces de te parler.

Cette fois si, je pris du jus d'orange dans le frigo, je ne voulais pas que ça finisse dans l'ivresse et que ça dégénère comme durant les soirées des Delta.

une fois revenue, je lui servi un verre et le posa sur la table basse aquarium situer devant le canapé.


-J'ai retrouvé mon ex petite amie avec 3 mecs dans mon lit il y a 3 ans de ça. Elle s'envoyait en l'air avec tout ce criss de quartier. Nous étions fiancé, elle n'était avec moi que pour l'héritage de mon père. Moi je l'aimais vraiment mais elle non... J'ai fini par me ruiner la santé pendant 1 ans avant de rencontrer Winona et Jack.... et il y a un an j'ai emménagé ici et arrêté de boire a outrance. Si on me brise le cœur à nouveau, je me suiciderai.

Un silence de cathédrale, voilà comment décrire l'ambiance, je me leva, commença à redevenir moi même, froid et distant. Je fis quelques pas dans la pièce et alluma ma chaine hi-fi, je chercha le morceau que je voulais, mon traditionnel Lonely day de System of a Down et retourna m'assoir en attendant une réaction d'Eva. Bizarrement le gouts de ses cigarette lui manqua instantanément, il sortie son paquet de sa poche, en alluma une laissa le paquet ouvert en direction d'Eva et lacha:

- Si tu en veux une vas-y sers toi, sinon... désolé pour la fumé

Je fus assez surprise de ce baiser furtif. Je ne comprenais plus rien en faite. J'avais beau me retourner la situation de toute les côtés mais impossible à déchiffrer. J'étais curieuse surtout quand il me traîna dans sa chambre. Un petit moment de panique m'envahit. Il allait bien trop vite! Bon, d'accord, je l'ai embrassé mais je n'allais tout de même pas couché avec tout de suite! Stop! Minute! On saute trop d'étape! Oui, j'étais paniquée mais j’essayai de rester calme. Je gardai le sourire. Envie de m'enfuir? Oh que oui! Non mais j'allais me faire passer pourquoi? Une pétasse du coin? Ha ça non! Je suis une Gamma pas une traînée! Si j'aurais voulu l'être, j'aurais passer une demande d'admission chez les Alpha Bêta! J'ai bien trop d'honneur et surtout d'orgueil pour faire parti de ce genre de fratrie! Je regardai furtivement autour de moi. La pièce avait l'air aussi bien emménagée que le reste de la villa. Je n'osais pas trop regarder autour de moi. J'étais assis avec le dos bien droit et les mains sur mes genoux. Mon coeur battait tellement fort qu'il aurait pu sortir de mon corps. Oui, j'étais stressée, ne me jugez pas trop vite quand même! Vous ne seriez pas nerveux vous, qu'un mec vous traîne pour leur première ''rencontre'' dans sa chambre? Oh seigneur... Qu'avait-il derrière la tête? Voulait-il me violer? Mon sang se glaça. Seigneur! Maman vient chercher ta fille, par pitié! Je ne veux pas mourir jeune! Bon, je dois me calmer ABSOLUMENT! Eva, stop ta petite crise de panique SUR LE CHAMPS! Je respirais à fond. Soudain, le stress tomba comme une masse.

- J'ai retrouvé mon ex petite amie avec 3 mecs dans mon lit il y a 3 ans de ça. Elle s'envoyait en l'air avec tout ce criss de quartier. Nous étions fiancé, elle n'était avec moi que pour l'héritage de mon père. Moi, je l'aimais vraiment mais elle non... J'ai fini par me ruiner la santé pendant 1 ans avant de rencontrer Winona et Jack.... et il y a un an j'ai emménagé ici et arrêté de boire a outrance. Si on me brise le cœur à nouveau, je me suiciderai.

J'éclata de rire. Je m'effondra sur le canapé. Tout se stresse pour ça? Je dois arrêter de lire les harlequins, moi! Je m'étais fait toute une scène pour... CA! Mais, c'est bien moi ça! La honte que je devrais avoir! Je riais toujours au éclats et je stoppa net mon ricanement. Je posa ma main devant ma bouche. Je me sentis soudainement gênée. Je le regardais droit dans les yeux. J'avais énormément honte... L'idiote... Mais avouez, que ça fout le cafard! Je repris sur moi-même.

- Je suis vraiment désolée... J'ai été malpolie... Je m'étais imaginer une scène horrible... Oh my god... Je ne ris pas de toi! Si tu savais toute la scène que je me suis imaginée! Alors, pour être simple, tu es bien le premier mec qui me traîne dans sa chambre pour parler de son histoire... Ne me juge pas par pitié... Je vais faire court... Alors, la scène a été, le lit plus toi et moi... Oui, je sais, je suis trop idiote! Mais, je veux te rassurer pour ton histoire, si tu crois me faire fuir, il m'en faut beaucoup plus! Tu peux tout me dire; tu sais. Je sais que je n'ai pas été rassurante pendant un petit moment mais saches que je suis une personne d'écoute.

Il alla allumer la radio puis celle-ci joua Lonely Day de System of a Down. Il s'alluma une cigarette puis m'en offra.

- Désolée, je ne fume pas. T'inquiète, je suis habituée à la fumée. Tu sais, chaque personnes ont leurs passée, qu'elles soient monstrueuses ou très clean. La vie est une montagne russe, il y a des hauts comme il y a des bas. Ma mère m'a dit que la vie est un éternel combat. On doit toujours être prêt à se battre pour garder la tête hors de l'eau. Puis, tu as fait de mauvais choix, alors ne les regrettes surtout pas ; garde la tête haute et sois en fière! Je n'ai pas eu la vie rose. La vie te mets divers tentations sur ta route, c'est à toi de faire les bons choix. Tu te plante? Puis , quoi encore? Tu t'en fout, tu souris tout simplement! Pourquoi? Parce que la vie est ce qui a de plus beau! J'ai connu ma mère mais pas mon père... J'ai sombré dans la drogue dur et puis? Je ne suis pas morte, bien au contraire! Nous choisissons pas notre destins sauf que c'est à nous de bien réfléchir au ultimatum qu'elle nous offres! Nos parents veulent nos protéger de la vie mais au diable! Vivons nos propres expérience! Ils devraient être là qu'en soutient pour nous et non dictée notre vie!

Je fis une courte pause. Je regardais sa réaction en faite. Je ne pouvais pas trop la décrire...

- Je vais finir sur une chose...Chaque personne ont leur limite... Peut-être pour toi, leur vie sera rien comparer à la tienne mais pour eux, ça peut être énorme... Puis, dis toi que si la vie te fait traverser les moments durs, c'est que tu as la tolérance pour la franchir. Savoures chaque moment qui passe. Savoures la vie elle-même et apprécie ce qu'elle t'offre. Je ne suis pas croyante et loin de là! Je ne craches pas sur Dieu mais je ne prie pas pour lui mais je n'ai rien contre les croyant par contre! J'ai souffert moi aussi, mais je n'arrête pas de vivre pour autant. Accepte le cadeau qu'elle t'offre. La vie est bien fait. Ma mère n'arrête pas de me qualifiée à un petit chat. Peu importe le niveau de difficulté, je retombe toujours sur mes pattes.

Je le regardais en lui souriant. Je sais qu'il ne m'avait rien demandé mais je devais le rassurer qu'il pouvait avoir confiance en moi.

A partir du moment où les mots étaient sortie de ma bouche, je reconnais que je m'étais mis en mode "dans ma bulle" pour ne pas voir ses réactions. A ce moment, si elle s'était levé et était partie, je ne l'aurais surement même pas remarqué. Pour ainsi dire, je pense qu'elle à répondu quelques choses mais dans ma tête, je ne percevais qu'un murmure lointain et inaudible. Je sortie un instant la tête de ma bulle, j'aurais quand même pu écouté sa réponse concernant les cigarettes mais bon on ne change pas sa nature. En 3ans de temps, je n'avais fais que très peu de crise sur ce sujet, à vrai dire je crois même que c'était la 1er qui se déroulais ce soir, et partie en vrille pour partie en vrille, autant écouté ce qu'elle avait à me dire.

Je repris la conversation, en espérant trouver un sens à ses mots car j'avais peut-être déjà raté le plus important.

-(.........)J'ai sombré dans la drogue dur et puis? Je ne suis pas morte, bien au contraire! Nous choisissons pas notre destins sauf que c'est à nous de bien réfléchir au ultimatum qu'elle nous offres! Nos parents veulent nos protéger de la vie mais au diable! Vivons nos propres expérience! Ils devraient être là qu'en soutient pour nous et non dictée notre vie!

Ses mots raisonnèrent dans ma tête : "J'ai sombré dans la drogue dur et puis? Je ne suis pas morte, bien au contraire! Nous choisissons pas notre destins sauf que c'est à nous de bien réfléchir au ultimatum qu'elle nous offres!" Pourquoi j'avais ce sentiment de déjà avoir entendu ça quelque part... Heureusement qu'à ce moment là elle fît une courte pause, sinon, je n'aurais jamais suivi le reste de la conversation, perdu comme je pouvais l'être dans mes pensées.

"ça y est je sais" ces mots, c'était ceux de Winona à quelques détails prêt, ceux qu'elle avait eu lorsque je lui avais raconté mon histoire un soir de beuverie abusive, une vrai habitude de l'époque ça. Je commençais à voir plus claire dans ma tête.

- Je vais finir sur une chose...Chaque personne ont leur limite... Peut-être pour toi, leur vie sera rien comparer à la tienne mais pour eux, ça peut être énorme... Puis, dis toi que si la vie te fait traverser les moments durs, c'est que tu as la tolérance pour la franchir. Savoures chaque moment qui passe. Savoures la vie elle-même et apprécie ce qu'elle t'offre. Je ne suis pas croyante et loin de là! Je ne craches pas sur Dieu mais je ne prie pas pour lui mais je n'ai rien contre les croyant par contre! J'ai souffert moi aussi, mais je n'arrête pas de vivre pour autant. Accepte le cadeau qu'elle t'offre. La vie est bien fait. Ma mère n'arrête pas de me qualifiée à un petit chat. Peu importe le niveau de difficulté, je retombe toujours sur mes pattes.

J'avais réussi à reprendre la conversation à temps, ces quelques mots était assez simple pour me mettre en confiance sur beaucoup de choses mais encore insuffisant pour que j'accepte réellement les quelques baisers volontaire ou non que nous avions échangé. Après tout cela faisait grand maximum 3h que nous parlions et nous ne nous connaissions pas vraiment. Pour en avoir le cœur net, être sur que je ne me trompais pas sur elle je me devais de tout lui dire sur moi. Je ne faisais pas partie de la confrérie la plus "coté" du lycée, ma réputation n'était pas parmi les meilleurs du campus (en même temps, à part mon physique éventuellement, rien ne me prédispose à devenir la coqueluche du campus) et si elle devait en parler, ça ne changerai pas vraiment la donne.

Eva continuait à me regarder, scrutant la moindre réaction de ma part, elle me souriait, d'un air de dire "vas-y lâche toi ça ira mieux après" mais avant de répondre à ce sourire je me devais de dire quelque chose.

-Merci mais on va parler dans la voiture, j'ai envie d'un beignet et d'un bon café.

J’éteignis ma cigarette, regarda le cendrier avec le dégout habituelle qui me caractérise, pris un chewing-gum dans ma poche et jeta le papier. Je ne supportais pas mon addiction à la cigarette, ce vis me venais de Karla et malgré tout ce qu'elle avait pu me faire, je n'arrivais pas à me débarrasser de ce visse.

Nous nous dirigions vers ma voiture, je ferma le garage à l'aide de la télécommande et ouvris la voiture. Sa démarche était magnifique, elle débordais de féminité sans pour autant avoir l'air d'une allumeuse des Alpha Bêta. Je savait qu'elle ne faisait pas partie de cette fratrie (et heureusement d'ailleurs) car je connaissais presque toutes ces filles. J'avais appris à me méfier d'elle comme de la peste.

J'eus tout juste le temps de lui ouvrir la porte et de la laissé s'installer dans le siège baquet, je pu la contemplé un instant, ses longues jambes me plaisaient, le reste aussi d'ailleurs. Elle me glissa un merci, je fermais la porte et alla m'installer dans mon siège.

-Désolé si elle n'est pas aussi silencieuse et confortable que ta Mustang, mais je roule avec sur circuit de temps en temps, un vrai défouloir pour moi donc elle n'est plus très adapté à la route.



Je démarra mon petit coupé, le son grave de l'échappement raisonna dans tout le quartier, "je vais encore avoir les voisin sur le dos, tabarnak, je hais ses bourgeois". Eva semblais bien, trop d'ailleurs, était-elle totalement en confiance où jouait-elle la comédie pour ne rien laisser transparaitre?

-Laisse moi parlé à l'aller et je te laisserai parler au retour s'il te plaie

Elle tourna la tête vers moi, esquissa un sourire me permettant de commencer à parler sans la moindre interruption. L’enclencha la 1er et c'était partie pour la petite balade

-Je suis le fils d'un riche industriel, ça tu dois déjà le savoir, ce que peu de gens savent, c'est que ma mère c'est suicidé car mon père ne rentrais jamais du travail les jours important et un soir du 24 décembre, elle craqua et se jeta du toit de notre maison.
De ce fait, je n'ai presque plus parlé à mon père et depuis l'age de 15ans, je suis comme sans famille. C'est le portrait de ma mère sur mon épaule, c'est en le faisant faire que j'ai rencontré Winona. Elle et Jack.... on en reparlera une autre fois, ils n'ont rien de négatif pour moi.


Le son de mon échappement raisonnait de plus belle, le sifflement du turbo que j'avais installé perturbant par moment mon monologue. Je me tourna, vers elle, ces grands yeux que j'arrivais à percevoir malgré l'obscurité continuais toujours de me fixer. Je lui plaisais c'était un fait mais à part mon apparence, aimerait-elle l’intérieur de mon âme?

-J'ai commencé à boire et à faire toutes sortes de bêtises après la mort de ma mère, mais je n'ai jamais remonté la pente. J'ai rencontré Karla, elle était très différente de toi, je ne me suis pas méfier et tu sais comment tout ça a fini.
.....
J'ai eu quelques aventure passagère mais je n'ai jamais réussi à ressentir une once d'amour pour qui que se soit.
.....
Toi je ne sais pas mais moi j'ai craqué sur toi pour des raisons qui m'échappent totalement.

Nous arrivions à mon "repère", le petit coin de Québec au milieu de L.A. mon Tim Hortons, le meilleur café du monde selon moi, et je ne parle pas de leurs beignets encore...

Je me mis dans la file du "Drive", me tourna vers Eva et lui dis:

L'aller est fini, tu sais tout maintenant... Tu veux un truc à boire et à manger?

Il avait faim et je dois vous avouez que moi aussi. Tout le long du trajet, je l'avais écouté raconter sa vie, en faite, une partie de sa vie. Je lui souriais pour le rassurer que j'étais là à l'écouter que je ne faisais pas semblant. Je ne voulais pas refaire la même erreur que tantôt. Nous étions arriver chez Tim Hortons. Il y avait une file de gens mais bon rien de très bien grave.


- L'aller est fini, tu sais tout maintenant... Tu veux un truc à boire et à manger?

Je réfléchis à ce que je voulais manger. J'avais faim mais je ne savais pas trop quoi manger. Puis, je dis comme ça au hasard:

- Je veux bien un chocolat chaud et une danoise, s'il-vous-plaît? Merci beaucoup.

Je me rappela de ses paroles qu'il avait dit peu avant. Il flashait sur moi? Moi, une pure inconnue? Assez bizarre quand même , non? A vrai dire, je flashais aussi sur lui. Puis, si je lui disais tout. Je me mordillai la lèvres inférieure. Je me pencha vers lui puis l'embrassa. Ma langue dansait avec la sienne. Ce baiser fut rempli de passion et de désir. Je ne pouvais dire ce que je ressentais vraiment mais la seule chose que je peux dire c'est que j'avais des papillons dans le ventre. Chaque secondes qui passaient étaient lent mais délicieuse à la fois. Ce moment je le savourait énormément et je ne le regrettais pas du tout mon geste que je venais me de poser. Je séparais mes lèvres des siennes.

- Si tu crois que je n'ai pas eu le coup de foudre, je crois que tu viens de te tromper...

Puis, je repris ses lèvres avec plus d'intensités et de désirs. J'avais mit de la sensualité et de la douceur. Je voulais qu'il tombe amoureux de moi, du moins, que nous pouvions se fréquenter. Je ne le connaissais pas beaucoup mais j'en savais quand même assez pour le moment.

- Je crois que j'ai, moi aussi, le coup de foudre pour toi et j'aimerais que ça aille plus loin mais tout en prenant notre temps pour ne pas se blesser. Je crois que autant l'un que l'autre on a souffert et personne ne le mérite...

Je le regardais droit dans les yeux. Je lui montra mon plus beau sourire. Toute son histoire m'avait touchée énormément. David me plaisait bien et j'étais bien avec lui.

- Je crois que j'ai, moi aussi, le coup de foudre pour toi et j'aimerais que ça aille plus loin mais tout en prenant notre temps pour ne pas se blesser. Je crois que autant l'un que l'autre on a souffert et personne ne le mérite...

Ces mots raisonnaient dans ma tête, avais-je compris là même chose? Elle venais de m'avouer qu'elle était comme moi mais à priori elle le vivais mieux et ne le montrait pas. Au final ça devenait claire pour moi, voilà pourquoi je me sentais attiré par elle, comme on dit souvent "qui se ressemble s'assemble".

Son baiser m'avait surpris, mais en même temps je doit avouer que la voir assise à coté de moi ne me donnais qu'une seul envie, l'embrasser encore. La seul question qui me trottait dans la tête, serait-elle disposé à me parlé si ouvertement que je l'avais fait.

- Bonjour, un café noir 2 sucre, un chocolat chaut, une danoise et une roussette au miel s'il vous plaie.

Je n'attendais qu'une chose: sortir de se drive et reprendre notre discussion. JE voulais tous savoir d'elle, je voulais être certain qu'elle était moi, mon sosie féminin, voir mon âme-sœur.
Je tirais surement des plans sur la comète mais pour une fois que je ne névrosais pas a 200% je me devais de tenter le tout pour le tout.

J'avança la voiture, récupéra la commande et me parqua un peu plus loin sur le parking.
Bizarrement je me comportais avec elle comme je me serais comporté avec mon clone:

-J'ai préparé le moteur pour qu'elle développe 400Hp, elle est à température, tu veux voir ce qu'elle à dans le ventre?

J'avais laissé entendre que je tournais sur circuit pour me détendre, là, j'espérais qu'elle me donnerais le feu vert pour me déstresser car oui, j'angoissais déjà sur la question que j'allais poser.

-Parle moi de toi comme je l'ai fait pour toi à l'aller s'il te plaie, soyons honnête des le départ, ça limitera la casse.

Les mots raisonnèrent dans ma tête, j'avais peur d'avoir été trop direct.

Il voulait que je parle de moi. Je déteste parler de mon passée et tout ce qui le touche de loin ou de près. J'aimais bien oublier mon passée. Je sais que je ne devais rien regretter mais j'étais meilleur pour conseiller les autres que moi-même... Je déteste ma petite vie monotone actuelle et aussi, je n'ai pas une très grande confiance en moi. Je poussai un soupir.

- Autant être claire, je n'aime pas parler de moi. J'ai tendance à m'enfuir quand il faut parler de moi. Je suis assez réserver sur ma vie mais je crois, que je peux avoir confiance en toi comme toi tu l’as fait avec moi.

Je pris un moment de pause pour prendre une gorgée de chocolat chaud ainsi qu’une bouchée de ma danoise. Puis, je pris une grande respiration.

- Alors, j’ai été élevée par une mère adorable qui a su bien m’éduquer. Mon père et ma mère se sont rencontré quand mon père venait en Miami pour affaire. J’ai appris qu’il avait une famille ici alors, je suis venu à la rencontre de ma famille mais bon, je sais que j’ai une demi-sœur qui va à la même université que moi. Je ne l’ai pas encore croisé par contre… J’ai sombré dans la drogue dure parce que je n’avais plus grand estime de moi-même… Je me cherchais en fait… Qui j’étais et ce que je devais faire… Pourtant, j’ai eu de bonnes notes à l’école. Je ne me battais avec personne juste que le modèle masculin manquait à la maison et je crois que ça paraissait…

Je me suis tut parce que je voulais voir sa réaction. Je ne voulais pas qu’il me juge mal par mon passée et je ne voulais pas non plus le faire fuir. Puis, je continuai :

-Je sais que je peux te faire peur… Mais aujourd’hui, je ne regrette rien mais je voudrais bien par contre revenir à l’arrière ! Je sais que je n’ai pas toujours été un ange et je m’en veux énormément. Donc, voilà tu sais tout.


Je le regardais droit dans les yeux. Je voulais savoir ce qu’il pensait de moi. Penserait-il en mal ? Je ne savais pas mais ce n’est pas l’envie qui me manquait… Je déposai ma main sur le sienne. Je voulais l’encourager à me dire ce qu’il pensait de moi.

-Je sais que je peux te faire peur… Mais aujourd’hui, je ne regrette rien mais je voudrais bien par contre revenir à l’arrière ! Je sais que je n’ai pas toujours été un ange et je m’en veux énormément. Donc, voilà tu sais tout.

Une fois ces mots prononcé, je n'avait qu'un seul truc en tête: "c'est une impression ou... c'est moi ça?" Je ne pensais pas un jour rencontré quelqu'un qui avait un passé aussi chargé que le mien.. Elle avait eu la drogue dur, moi l'alcool et alors ? chacun son trip non? JE ne pouvais pas lui en vouloir de ne pas avoir envie de parler de son passé, je pouvais tout à fait le comprendre mais dans un sens, je l'enviais tout de même un petit peu. Oui elle avait finalement encore ses deux parents bien qu'à priori elle ne voyait plus son père.

Je passa ma main sur sa joue, une peau si douce et délicate, j'en avait des frissons dans le dos... Eva me sourit et je saisi l'occasion de l'embrasser à mon tour. Je n'avait pas été si bien depuis longtemps, elle m'avait fait confiance et ça je ne pouvais pas l'oublier. Pour une fois mon intuition était juste et je priais intérieurement pour que nos routes ne s'éloignent jamais. Je me rassis dans mon siège convenablement, repris mon souffle et dis bêtement:

-Faut vraiment que j’arrête de fumer tu as trop de souffle pour moi.

Eva explosa de rire et j'en fit autant, cela faisais bien 2 ou 3 ans que je n'avait pas rigolé comme ça.

-Je suis pressé de rentrer pour qu'on puisse parler plus calmement d'autres choses chez moi, attaches toi bien ça va pas trainer

Je sortie du parking en douceur, elle avait l'air heureuse, pourquoi je ne le savais pas mais le principale pour moi c'était son sourire. Elle m’appréciais pour ce que je suis et non pour ce que je représentais pour la plus part des gens. Je tombais simplement amoureux d'elle plus vite que je ne l'avait jamais fait.

Par chance, la route pour rentré chez moi ne comportais qu'un feu suivit d'une grande ligne droite, le lieu de rendez-vous des jeunes fils à papa du coins pour les courses sauvages du Vendredi et samedi soir. Je jeta un œil au parking, deux voitures de polices stationnaient, vide de leurs occupants. La chance inespérée de pouvoir en profiter et de rouler à tombeau ouvert.


-J'espère que la vitesse ne te fait pas peur...

Elle me regardais mais je ne savais pas interpréter son regard. J'enclencha la 1er, le feux passa au vert et je lâcha la bride des chevaux et parti en faisant crisser les pneus. J'engageais les rapport les uns après les autres, la soupape du turbo lâchant un gros pssssshhhhhiiiiiit à chaque passage de vitesse. A ce moment là, je dois avouer que je ne pensais plus vraiment à Eva, je relâchais la pression emmagasiner pendant ces quelques heures avec elle. Le compteur affichait déjà 130 mph (220km/h ndr) et nous n’étions pas au quart du trajet, encore 2 rapports à engager mais je me rappela que je n'étais pas tout seul, je passas le rapport suivant et leva le pied. Je me reposa à 50 miles et continu le chemin tranquillement.

Je garais la voiture dans l'allée de garage, attendu 2 minutes avant de coupé le moteur et mis se temps à profit.

-Ça va ? pas trop secouée?

Elle me souriait, même si elle avait eu peur, elle ne le montrait pas, elle se pencha vers moi, m'embrassa et nous rentrions à la maison.


-Viens on va s'installer dans ma chambre, c'est la seul pièce où je me sens vraiment chez moi

Il était pressé de rentrer et moi donc. Je voulais en apprendre d'avantage sur lui. Il était encore mystérieux pour moi. Ce mystère m'attirait énormément, moi qui est de nature curieuse je ne pouvais m'empêcher de tout savoir. Puis, la voiture était confortable mais je préférais mieux ma Shelby.

- J'espère que la vitesse ne te fait pas peur...

Si la vitesse me faisait peur? Pas du tout! Je suis une fille qui adore le drag et le drift! Étonnant, non? J'adore faire la course contre d'autre voiture. Ma petit Shelby a été retapé de A à Z, même que c'était voulu que je fasse des courses avec. J'aurais bien acheté la Mustang SuperSnake mais elle était trop puissante et me tuer en pleine course, je m'en passerai pleinement. Je suis une femme qui à le pied lourd qui veut dire que j'adore rouler à très grande vitesse.

- Si tu crois que j'ai peur de la vitesse, je n'aurais pas acheter ma Shelby, non?

Je lui fis un clin d’œil. Au feu vert, il décolla comme un fou. Je me laissais bercée par la vitesse de la voiture. Pour moi, c'est de l’adrénaline pure qu'on m'offrait en agissant ainsi. Je fermais les yeux puis savoura ce petit moment de vitesse. Chaque moment de la voiture était pour moi comme si on bercerait son enfant dans une chaise berceuse. Ça m'apaisait et c'était si délicieux. Je n'avais rien vu du trajet que je sentis le moteur se couper. J'ouvris un œil puis vis que nous étions déjà arriver. Déjà? Je n'avais rien vu venir. Le temps avait passée beaucoup trop vite selon moi.

-Ça va ? Pas trop secouée?

- Non , pas du tout. J'ai adorée! Quand on recommence?

Je lui souriais de plus belle. Oui, j'étais assez folle pour en redemander encore. Je n'avais pas froid aux yeux et la vitesse et moi, nous formons qu'un. Juste avant de sortir de la voiture, il me lança:


- Viens on va s'installer dans ma chambre, c'est la seul pièce où je me sens vraiment chez moi.

- D'accord...

Personnellement, ce n'est pas dans une chambre que j'irais discuter mais bon s'il se sentait bien dans sa chambre, je n'allais pas le contredire. Je le suivis que jusqu'à dans sa chambre. J'étais silencieuse,calme et posée. Rendu dans la chambre, je m'installai sur un des canapés puis me croisa les jambes. Je lui souriais pour lui démontrer qu'il pouvait avoir confiance en moi.

- Alors, que voulais-tu qu'on parle?

J'attendais patiemment sa réponse.

- Alors, que voulais-tu qu'on parle?

En faite, je n’en avais aucunement idée… Je dois bien avouer que j’avais dis ça sans réfléchir et là je me trouvais salement idiot.
En même temps, je prétendais avoir tout dis mais ce n’étais pas le cas, il restait un point douloureux au plus au point dont je devais lui parler.

-Tu veux t’installer dans mes bras ?

Elle acquiesça d’un mouvement de tête, je m’installais dans l’angle du canapé, la laissa se placé et commença à réfléchir. Elle attendait patiemment que je parle, c’était surement la 1er fois que j’avais l’impression de réellement capté l’attention de quelqu’un.

-Il reste quelque chose que je ne t’ai pas dit… quelque chose qui me poursuit et qui m’effraie. Par chance je t’ai rencontré et je pense que ça va aller mieux. Mon ex est à L.A. …

Ma phrase laissa place à un long silence. Eva n’avait pas réagis, je n’avais peut-être pas été assez explicite, après tout qu’elle soit a L.A. pourquoi ca me dérangerai, c’est plus le pourquoi de sa présence qui posait problème.

-J’ai su par Winona qu’elle avait décidé de me retrouver, elle a soi-disant changée, et elle voudrait s’excuser de ce qu’elle a pu me faire. Je ne crois pas à tout ça, je ne veux plus souffrir de tout ça. Karla pour moi c’est le mal incarné, elle ne voudra pas juste s’excuser. Elle voudra plus….

Une larme commença à couler le long de ma joue, je venais pour la première fois de pleurer devant Eva. J’espérais que mon hyper-sensibilité vis-à-vis de ce sujet ne la gênerait pas. A priori il n’y avait pas de risque :

-Eva ? …… Eva ?

Je venais juste de remarquer qu’elle s’était endormie dans mes bras. En regardant l’heure, je compris pourquoi, il était 0h30 et ça journée n’avait pas l’air d’avoir été de tout repos.
Son visage était si beau, elle avait l’air si paisible… Je pris tout mon temps pour ne pas la réveiller, je lui enlevai d’abord ses chaussures puis la pris dans mes bras pour l’emporter sur le lit. Je la déposai en douceur, bizarrement elle me parla en dormant, mais quelque chose d’incompréhensible pour moi, elle devait déjà être en plein rêve. Je tirai la couverture sur elle, l’embrassa doucement et lui chuchota à l’oreille :

-Merci Eva, je crois que tu es l’ange que j’attendais. Je ne suis pas sûre de tout mais je crois que je t’aime déjà énormément.

Je la laissai seul dans mon lit par courtoisie et alla me coucher dans le salon.



Ma nuit fut relativement bonne et à 7h je me réveillais frais et dispo, comme si la fatigues de ces derniers jour n’avait jamais existé.

Eva dormais toujours, moi j’avais fini par me déshabiller pendant la nuit, j’avais bien trop chaud et finalement je n’avais gardé que mon caleçon. Habituellement, je me serai rhabillé mais là, je ne voyais pas la nécessité de le faire. Je me sentais en confiance et serein, tellement que je pris la décision de préparer le petit déjeuner alors qu’habituellement, je ne mangeais pas le matin. Je préparai du café, du jus d’orange maison et mis des muffins à réchauffer. Un bruit attira mon attention soudainement, le chat venais de traversé de la chambre vers le garage, qu’est-ce qu’il avait encore celui là ?

Je ne mis pas longtemps à comprendre et la mâchoire m’en tomba.

-Euhhh bon… bon… bonj… bonjour Eva… B bbb bien dormi ?

Elle était là, dans l’encadrement de la porte mais pas comme je l’avais laissé hier soir… Elle aussi avait eu chaud à priori et elle n’avait plus que son chemisier et ses sous vêtements. Pas besoin de me voir dans la glace pour savoir que j’étais totalement rouge, pour une fois je pensa « Tabarnak, ça promet une criss de longue journée, mais celle là commence déjà à me plaire »

J'étais confortablement installé dans les bras de mon beau roméo. Sa voix me berça et je sombrais dans Alice aux pays des merveilles. Je dormais profondément quand un peu plus tard, je me réveillais dans un lit. Je regardais autour de moi pour savoir où j'étais. Mes yeux s'habituèrent à l'obscurité. Je réalisai que j'étais seule dans la pièce et aussi dans le lit. Je sortis du lit puis me dirigea vers la salle de bain. Je marchais sur la pointe des pieds pour ne pas faire de bruit puis je vis David couché sur le canapé du salon. Je le regardai un long moment. Il dormait si paisiblement alors, sans bruit, je continuai mon chemin de la salle de bain. Je rentrais dans la petite salle de bain puis en sortit quelques minutes plus tard. Je me dirigeais vers la chambre à coucher puis commença à me déshabiller. Je n'avais laissé que mes sous-vêtement et ma chemise. Je m'installai dans le lit pour pouvoir dormir. Quelques secondes passaient pour que je finisse par m'endormir.


Je me réveillais vers 8 heures du matin par une terrible soif. Je m'étirai de tout mon long. Le soleil plombait dans la chambre ce qui faisait que la pièce était éclairé par celui-ci. Je posai un pied au sol puis le retira sur le champ, le plancher était froid. Je reposai ce dernière par terre puis me leva du lit. J'avais tellement bien dormi dans ce grand lit douillet. Je me suis mis sur la pointe des pieds puis m'étira totalement J'entendis du bruit puis vis le chat courir en direction du couloir. Il avait dormi avec moi toute la nuit. Je me dirigeais vers le bruit en question, ça venait de la cuisine alors peut-être que David préparait le petit déjeuner. Donc, je me dirigeais vers la pièce en question à pas de souris. Je ne voulais pas non plus le déranger. J'arrivais à la pièce en question et m'accotais sur le cadrage de porte. Puis, soudainement, le chat révéla ma présence en faisant du bruit. Je souriais quand David se retourna vers moi.

-Euhhh bon… bon… bonj… bonjour Eva… B bbb bien dormi ?

- Bonjour David. J'ai très bien dormi merci et toi?

Je lui souriais toujours. Il était en caleçon mais cela ne me dérangeais point. Puis, j’avançais vers lui, puis approcha ma main sur son torse. Je caressais son torse puis, j'approchais mes lèvres des siennes. Je lui donnais un petit baiser mais il ne dura pas longtemps ce n'était qu'un petit baiser matinal. Puis, je respirais à fond l'odeur délicieuse des muffins. Je fermais les yeux pour mieux savourer ce moment puis les ouvrirent.

-Puis-je t'aider? Tu ne vas quand même pas tout faire toi-même? Je peux peut-être faire cuire des œufs, non?

Je ne savais vraiment pas quoi répondre, son joli regard était si touchant, je me sentais simplement bien. Depuis toujours je me demandais comment ça se passait dans un couple normal loin des habitudes que j'avais pu avoir à l'époque dans la maison familiale.

Étonnamment je prenais du plaisir à faire à manger, à être là pour l'impressionné et lui faire plaisir.

- Non assis toi, un invité n'a pas à se faire à manger d'où je viens.

Je continuais à m'affairer dans la cuisine et la questionna un petit peu.

- Ça va? Bien dormi?, je t'ai posé sur le lit, tu t'es endormi pendant que je te parlais, je n'ai pas eu le courage de te réveiller. On t'a déjà dit que tu as l'air d'un ange quand tu dors?

J'étais de bonne humeur et rien ou presque n'aurais pu changer ça, à part une chose qui lui avait échappé hier lorsqu'elle c'était endormi. Par chance, Karla ne connaissait pas mon adresse et n'avait pas encore ou pas du tout été admise à UCLA. Il ne manquerai plus que ça que mon ex soit admise et se retrouve dans ma classe. La connaissant elle s'en prendrait directement à Eva.

- Vas prendre ta douche pendant que je fini de préparer si tu veux.

Je ne prêta pas attention à sa réponse ni même à ce qu'elle pourrait faire, je me retrouvais dans des pensées sombres qui me déstabilisaient dès le matin. Combien de temps Karla allait-elle encore gâcher ma vie? En tout état de cause, je me devais de garder mes distances avec Eva pendant les cours, du moins je le pensais. Et pis si les choses venaient à changer en mal, je serai obligé de quitter Eva pour que Karla ne lui fasse pas de mal. Je ne connaissais que trop bien son "pouvoir destructeur" et après avoir entendu le passé d'Eva, je ne pourrais pas l'accepter et je me savais trop faible encore pour faire face à Karla.

Je commençais à me sentir mal, très mal, je partis dans la chambre, pris une feuille et un stylo et écrivis ceci à ma charmante invitée:

"Désolé Eva, j’ai du partir précipitamment, je te laisse les clefs de ma voiture pour aller en cours, je n'irais pas aujourd'hui. Ferme juste la porte du garage, je pourrais rentrer avec ma télécommande. A ce soir je pense

Bisous David

P.S. ne t'en fait pas tu n'y es pour rien, je tombe sous ton charme minutes après minutes"

Je déposais le mot sur la table, pris mon casque et enfourcha la moto.

Je n'aimais pas l'idée de prêté ma voiture, mais cette idée n'étais rien comparé aux images qui avaient défilé dans ma tête. Je réussis à tenir bon jusqu'au bord de mer, j'arrivais au bord du sable et rejeta mon estomac à terre. Karla ne devais plus me pourrir la vie, mais pour le moment je ne savais toujours pas comment faire.

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Il ne voulait pas que je l'aide puisque pour lui j'étais une invitée. Je le vis continuer à faire le petit déjeuner. Je souriais puis prit un banc et le regarda travailler. De temps en temps nos regards se croisaient et mon coeur bondissait à chaque fois que ses yeux croisaient les miens.

- Ça va? Bien dormi?, je t'ai posé sur le lit, tu t'es endormi pendant que je te parlais, je n'ai pas eu le courage de te réveiller. On t'a déjà dit que tu as l'air d'un ange quand tu dors?

Je fais un geste de tête négatif. On ne m'avait jamais dit que j'étais un ange quand je dormais et il en était le premier. Je lui souriais d'avantage. J'aimais bien ses petites attentions toute particulière. Il me dicta d'aller prendre ma douche et je ne me fis pas prier pour y aller. Je me dirigeais vers la salle de bain puis ouvrit une des armoires en espèrant de tomber sur celle des serviettes. Puis, par pur hasard, je tombais sur la bonne. Je pris deux serviettes dont une pour mes cheveux et une autre pour envelopper mon corps. Je commençais à me déshabiller tout en espèrant qu'il me rejoindrait. J'ouvris l'eau puis pénétrai dans la douche. Le jet était en mode massage. Quel sensation que ça me faisait; c'était fortement agréable. Je m'assis dans le fond de la douche puis laissait les gouttes d'eau sur mon corps. Je ne pensais à rien en faite. J'écoutais le bruit des gouttelettes qui frappaient le mur et le fond de a douche. Quelques minutes avaient passé puis je décidai de sortir de la douche. Je fermai le robinet puis ouvrit la porte de la douche pour prendre un des deux serviettes. Je mis celle-ci sur mes cheveux puis prit l'autre pour sécher mon corps. Je me souvenais alors que je n'avais pas pris mon linge qui était dans le coffre de ma voiture. J'ouvris la porte de la salle de bain puis je me dirigeais à pas de souris vers le garage. J'ouvris la porte qui menait au garage puis ouvrit la portière de ma Shelby pour appuyer sur le bouton qui ouvrira ma valise. Une fois celle-ci ouverte, je me dirigeai vers le coffre puis sortit un sac sport rempli de linge puis je choisis une paire de soulier. Je pris mes préférées des sandales noirs à talon haut puis, je refermai la valise. Je me redirigeai vers la salle de bain quand soudain, j'entendis le silence total. Je me dirigeais vers la cuisine et vis un papier sur la table. Je déposai mon sac de sport et les soulier puis pris le papier entre mes mains.

Je fus déçu de la lettre. Disons que diverses questions me traversaient l'esprit. Qu'avais-je fait de mal? Il avait beau m'avoir rassurer dans son sujet mais bon, ça ne m'empêchait pas de le penser quand même. Je retournais dans la salle de bain et je m'habillais rapidement. Une fois habillée et maquillée, je pris les clés de la Honda puis me dirigea vers le garage avec mon sac de sport. Je m'installai derrière le volant. Puis, j'engageai la voiture vers l’autoroute qui alla vers l'université. Tout en conduisant, je pensais à lui. J'espèrais qu'il répondrait à mes questions quand je le rencontrerai une nouvelle fois.

Après avoir attendu 2 bonnes heures, je rentrais chez moi, je priais malgré tout pour qu'Eva sois bien partie en cour et je priais encore plus pour qu'elle n'ai pas d'ennui avec ma voiture. Non je n'étais pas entrain de m'inquiéter pour ma voiture comme beaucoup pourrait le penser, mais on ne sais jamais ce qui peut arriver, la preuve avec la Mustang de la demoiselle en question.

Arrivé devant la porte du garage je tremblotais à l'idée de voir ma voiture parqué là, signe qu'elle ne serait pas partie. Il n'en était rien et sous mon casque je relâchais un soupir de soulagement. On pourrais assimiler ça à de la lâcheté mais il ce n'était pas tout à fait ça, je ne supportais pas de me sentir faible devant une femme, Karla m'avait assez humilier sur ce point. En faite, rien que de repensé à tout ça, le morale qui était légèrement remonté repartit faire un tour de son coté. Je ne trouvais pas la force de dire à Eva qu'elle risquait des ennui à me fréquenter, je connaissait Karla et elle ne me lâcherai pas si facilement JE ne voulais pas qu'elle fasse souffrir celle qui me paraissait être la fin de "ma traversé du désert".

Une fois la moto rentré au fond du garage, je me rendais directement à la cuisine, je n'avais finalement pas pris mon petit déjeuner, Eva n'avait pas mangé non plus a priori..... J'étais un peu déçu mais en même temps je comprenais un peu se qu'elle avait pu ressentir, pour elle c'était un abandon pur et simple de ma part. Je grignotais rapidement mais pas par faim, juste qu'avec les années je savais qu'on ne picolait pas avec l'estomac vide... Cette criss de journée allait être longue et mon vieux démon frappait à la porte, j'avais arrêté de boire sans vrai raison depuis plus d'un an mais là la tentation était trop forte. J'attrapais la bouteille de Vodka et me traina dans ma chambre avec mon téléphone à la main, je devais demander à un ami garagiste de m'apporter le filtre à essence pour la Mustang d'Eva et me racheté de ma conduite du matin.

Les nouvelles était bonnes, il passait me porté la pièce vers 2h pm ce qui me laissait tranquillement le temps de finir le travail.

Je me mis en mission de me faire pardonné et de finir mon "grand déballage" à Eva, je cherchais dans mes contactes qui pouvait avoir son numéro de portable et je fini par trouver. Je lui envoyait un message texte pour lui demandé de passer ce soir pour récupérer sa voiture et si elle le souhaitait resté diner avec moi. Je posai le téléphone sans me soucier de la réponse, de toute façon elle était en cour et ne me répondrait surement pas.

Après avoir fini sur ça voiture, je montais prendre une douche, m'habillais avec de vrai beau vêtements loin de mon style habituelle et attendis patiemment 5h pm. Je n'avait pas vérifié mon téléphone, je préférais le coté surprise de la situation. Viendrais ou viendrais pas, j'allais être rapidement fixé.

Je suis arriver à l'école avec 20 minutes d'avance. Mon premier cours était celui de la littérature. Rien de plus ennuyeux selon moi comme cours mais bon puisque j'ai payer moi-même les cours, je n'avait pas intérêt à manquer de cours! Bref, de temps en temps je peux me le permettre mais pas trop souvent quand même. Le temps semblait passée lentement quand soudain je reçu un sms de David. Comment avait-il eu mon numéro puisque je ne lui avait pas donner? Je lis le texto rapidement puis rangea mon téléphone. Je ne pouvais pas lui envoyer un texto en plein milieu des cours quand même! Je souriais intérieurement, il m'avait enfin écrit et ça me rendait joyeuse puis je voulait que ma journée se déroule bien pour pouvoir vite le rejoindre.

Après quelques heures, mes cours étaient enfin terminées! Quel joie de découvrir que c'était bientôt le week-end, ce qui signifie bientôt les grasses matinées! J'avais tellement hâte de pouvoir me lever à des 11 heures ou 12 heures de l'après midi, et me promener en pyjama toute la journée sans me soucier du reste ou tout simplement être confortablement installer dans ma cours à me faire bronzer au bord de ma piscine creusé. Je soupirais. Je faisais tellement une belle vie depuis que je suis à l'université. Je m'avais offert une voiture et loué une belle maison que je partageais avec une très bonne amie, Claire F. Walker, qui étudiant en psychologie. Bon et si on retournait à nos moutons? Alors, je me dirigeais vers la voiture puis envoya un texto à David. J'avais hâte de récupérer ma petite sportive. La honda était conduisable mais pour moi, elle n'avait rien comparer à ma voiture. Je m'installai derrière le volant puis je la fis démarrer. La radio nous joua du Hedley avec Don't Talk To Stranger puis guida la petite honda vers l'autoroute direction chez David.

Une fois rendu devant la maison de David, je rangeai le voiture devant la porte de garage puis sonna à la porte de David. Mon coeur battait fort. J'en tremblais presque puis je pris une grande respiration. Puis, sans crier gare, la porte s'ouvrit et vis enfin mon beau roméo. Un sourire se dessina sur mes lèvres.

- Bonjour David...

J'étais un peu gênée en faite, je ne savais pas si je devais l'embrasser ou non. Puis, je rentrais chez lui.

- Alors, ma petite voiture ne t'a pas fait voir de toutes les couleurs, j'espère? Je te remercie beaucoup pour ce que tu as fait. Je ne sais pas comment te remercier en faite sauf peut-être combien je te dois? Sinon tu as passé une belle journée?

Puis, sans attendre sa réponse je poussais mes questions encore plus loin.

- Je suis sorti de la douche et tu n'était pas là, est-ce moi le problème? Suis-je trop directe? Je suis désolée si je t'ai blessée, je ne voulais pas du tout. Ha puis, zut! Je vais me taire! Je vais te faire peur à force... Puis, je ne veux pas ça à moins que tu ne veux plus me voir...

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