Santana & Nolan ϟ « Once upon a time on the same side »

Santana & Nolan

J'avais l'amer sensation d'être au lycée et de me faire convoquer par le proviseur. C'était d'ailleurs ce qu'il se passait, sauf qu'aujourd'hui je n'étais plus un élève, mais un professeur, ce qui en somme sonnait encore plus grave. Je savais pertinnement d'ailleurs pourquoi j'étais convoqué. Les échos du bal de vendredi soir avaient déjà raisonnés dans toute l'université. J'entendais cette histoire ce murmurée dans les couloirs, tout le monde avait fait le rapprochement entre mon geste envers Cayden et Santana. En même temps ça devait sentir la jalousie à dix kilomètres. J'avais eu tord, je m'en rend parfaitement compte, en tant qu'adulte, que psychologue j'aurais du garder le contrôle de la situation ... Mais j'avais craqué.
En prenant du recul je me rendais compte que cette situation ne pouvait s'expliquée que d'une manière : je suis amoureux de Santana. Et même si c'était difficile pour moi à admettre, il fallait que j'arrête de me voiler la face. Etre loin d'elle me rendait fou, savoir qu'elle m'en voulais me culpabilisais et la savoir avec un autre homme me donné envie de le tuer rien que pouvoir osé espérer quoi que ce soit d'elle. A l'heure qu'il est je me demandais jusqu'où elle était aller avec ce type, ce qu'ils avaient fait ensemble. Et bizarrement ce qui me dérangeais le plus n'étais pas qu'elle est couché avec, mais qu'elle soit amoureuse. Bon d'accord si elle avait couché avec lui je ne la verrais pas de la même façon c'est sûr, je pense que j'aurais du mal à l'accepter. Mais si elle en était amoureuse ... A vrai dire je ne sais même pas quelle serait ma réaction, tout ce que je sais c'est que je ne veux pas l'entendre ...

Je soufflais la main sur la poignet du bureau. Je me concentrais sur ce que j'allais dire, pour me défendre. J'essayais de ne pas paraître trop paniqué, même si au fond de moi j'avais peur des conséquences. J'étais aller trop loin et je le savais très bien.

« Bonjour ... Vous vouliez me voir ? »

« Ah Nolan asseyez vous ... ça va sûrement prendre du temps. »

Je m'exécutais vraiment pas rassurer. Il avait l'air grave, bon d'accord il avait toujours l'air grave, mais aujourd'hui c'était plus accentué. Je ne disais pas un mot, attendant qu'il parle, qu'il me dise ce qu'il se passait. Je ne voulais pas faire de gaffe bêtement.

« Je voulais parler avec vous de cette soirée d'Haloween organiser par des étudiants. Vous voyez de quoi je veux parler ? » J'hochais la tête comme seule réponse afin de ne pas trop en dire. Je ne savais pas exactement ce qu'il avait entendu, cela ne servait à rien que je parle de chose dont il n'avait pas entendu parler. « J'ai entendu dire que vous aviez frapper un élève est-ce vrai ? » Vite une idée ... « J'ai en effet eu une altercation avec un élève à cette soirée mais je ne l'ai pas frappé enfin ... » Je n'eu pas le temps de me justifié que le doyen me coupais. « Il y'a une vidéo de vous qui circule dans l'université, et d'ailleurs je l'ai visionnée. Sur celle ci on vous voit effectivement frapper un étudiant. » Je baissais la tête piégé. La technologie ... « Ecouter effectivement je l'ai frapper et quand j'y repense je me dis que c'était une terrible erreur que je ne referais pas. Je n'ai rien d'autre à dire. » J'avais bien envie de filer sans ajouter un mot mais j'avais l'impression d'avoir à nouveau 15 ans et de me faire engueuler par le principal de l'école. J'étais pétrifié et ne bougeais pas d'un milimètre. « Le plus surprenant est la raison ... A ce que j'ai entendu et ce que je constate grâce à la vidéo, ce geste aurait été fait à cause d'une étudiante. Santana ... Vous avez une relation particulière avec la demoiselle ? » J'écarquillais les yeux, là j'allais avoir de sérieux problème. Je n'eu le temps de répondre que la porte s'ouvrait. Et là je fut stupéfié d'appercevoir Santana. Pour la première fois depuis que je l'avais rencontré, je n'avais pas retenu son expression, son sourire ... Comme si j'avais sentit que c'était elle sans pour autant vraiment la regarder. « Ecouter monsieur, je pense que ce n'étais vraiment pas nécessaire ... J'ai fait des avances à Santana elle les a refusé, je me suis emporté voilà tout. J'accepte les sanctions que vous estimerez devoir me donner. »

Je mettais levé, prêt à partir. Je risquais mon job, mais ma réponse semblait satisfaire le doyen. Au moins Santana n'aurait aucun soucis avec lui, c'était le principal. Cependant il ne semblait pas en avoir finit. « Mademoiselle Wildworth vous confirmer les propos de Monsieur Wellington ? »

Je ne voulais pas me tourner vers elle, j'avais peur d'affronter son regard, ou de me trahir en faisant passé une quelconque émotion. J'attendais qu'elle parle, espérant qu'elle irait dans mon sens.

Je m'étais levée avec la ferme intention de passer une bonne journée, et ce même si j'avais une dure journée de cour, en faite je m'étais mis en tête de me concentrer sur mes études, et essayer de ne pas penser à ma vie personnelle qui est tout simplement un vrai désastre, oui ma vie ressemblait plus à un chaos qu'autre chose, je regrettais les temps ou j'étais tranquille, et que je ne ressentais rien pour personne. Tout était tellement plus simple. Bref je me préparais pour cette journée, prenant le soin de ne pas oublier des affaires indispensable pour tout les cours. Je m'arrêtai un instant devant le miroir. « Tout va bien se passer aujourd'hui. » Je cherchais à m'en convaincre à vrai dire, oui je voulais croire que au moins une journée tout se passerait bien, sans prise de tête, sans croiser Nolan ou Sarah si possible aussi, parce que il est vrai que depuis le bal d'Halloween je les évitais, à vrai dire rien que le fait de les imaginer ensemble me rendait dingue, et pourtant de mon coté je n'étais pas blanche comme neige puisque j'avais en quelques sortes entamé une relation avec Cayden.

Direction l'université, je dois dire que j'étais un peu stressée à l'idée de croiser Nolan ou Sarah, ou qui que ce soit d'ailleurs qui me ferait une remarque concernant la soirée du bal d'Halloween. Je marchais lentement dans les couloirs jusqu'à mon casier lorsque je senti une main me toucher l'épaule. C'était la secrétaire. « Vous êtes convoqués chez le principale. » Là mon coeur commença à battre bien plus vite, pourquoi j'étais convoquée chez le principale ? Je redoutais que les histoires de la soirées aient été jusqu'au oreilles du principale, me forçant à sourire, je lui répondis en prenant la feuille de convocation en main. « Vous savez pour quelle raison ? » Je la regardais toute stressée, je pouvais lire dans son regard que ça ne sentait pas très bon pour moi, j'étais foutue, et ce qu'elle finit par me dire confirma mes soupçons. « Je ne sais pas, mais il y a déjà Monsieur Wellington dans le bureau.» J'avalais lentement ma salive commençant sérieusement à stressée, j'étais prise au piège, je réfléchissais déjà à une excuse à dire au principale, quelque chose de crédible, mais rien ne me venait à l'esprit, rien du tout. J'avançais alors vers le bureau du principale puis la main tremblante j'enclenchais la porte du du bureau. J'essayais de paraître la plus détendue possible, mais je dois dire que ce n'est pas une tâche facile, et encore plus lorsque je croisai le regard de Nolan.

J'écoutais le discours de Nolan, et je dois avouer que je fus touchée par ce qu'il venait de faire, son histoire était complètement fausse bien évidemment, mais je compris rapidement qu'il voulait évitait que je sois sanctionnée. Pendant quelques secondes j'étais tentée de dire la vérité au principale, je ne voulais pas que Nolan soit le seul à être sanctionné, je méritais moi aussi de l'être, seulement après réflexion il se peut très bien que si la vérité éclate ma place dans l'université soit totalement remise en jeu, et je ne pouvais tout simplement pas me le permettre, ne serait-ce que pour ma réputation, mais surtout pour mon avenir professionnelle.

Lançant un regard furtif vers Nolan, je pris la parole en me tournant vers le principale. « Je confirme ses propos monsieur...Monsieur Wellington m'a fait des avances et je lui ai fais comprendre qu'il ne m’intéressait pas du tout et il l'a mal prit. » Fixant le principale j'attendais ce qu'il à a ajouté, je m'en voulais déjà de me protéger en laissant Nolan assumer toutes les responsabilités. « Très bien mademoiselle Wildworth, vous pouvez sortir. » Sans ajouter quoi que ce soit, je pris la direction de la sortie croisant le regard de Nolan je baissai rapidement la tête, me sentant horriblement mal de n'avoir rien dit de plus disparaissant du bureau du principale.

Une fois sortie, je pris mon téléphone en main, commençant à écrire un sms à Nolan.

Citation :

SMS : rejoins moi dans le parc lorsque tu as finis avec le principale. »

Je voulais absolument parler avec lui, déjà pour le remercier de ce qu'il à fait dans le bureau, mais aussi pour savoir la sanction que le principale lui à donné. Je me sentais coupable, j'avais besoin d'une discussion avec lui.

Dire que je ne me doutais pas que toute cette histoire allait me retomber dessus serait mentir. Mais j'aurais aimer me préparer un peu plus. Nous étions lundi matin, et en arrivant dans mon bureau, ma secrétaire m'annonçait déjà que j'étais convoqué chez le doyen. La journée aurait pu être belle, un doux soleil réchauffait doucement mon visage, une légère brise caressait ma peau. Il n'y avait pas beaucoup de bruit, peut-être parce qu'il n'y avait pas beaucoup d'étudiant sur le campus. Mais cela faisait vraiment du bien. Je ne m'étais pas douter une seconde que cet état de bien être ne durerait pas plus longtemps. Chaque acte, chaque geste avait des répercussions. Et je l'avais appris à mes dépends. J'avais fait deux erreurs, la première ramener Santana chez moi, la deuxième et la pire, tomber amoureux de la jeune femme. Elle m'avait rendu dingue, cela faisait bien longtemps que je n'étais pas tomber amoureux et qu'à vrai dire je n'avais pas eu de soucis. Mais depuis que j'avais commencer à ressentir des choses pour Santana tout allait de travers. Je finissais par me dire que tout cela ne vallait pas le coup. On se faisait soufrir, et tout pour rien ... Avec du recul je regrettais d'avoir frapper ce type. Pas parce qu'il ne l'avait pas mériter, simplement parce que c'était un geste qui ne servait à rien. Un geste désespéré, ce n'était pas comme ça que j'allais récupéré Santana. Et en plus ça m'attirait des problèmes. Je soufflais. L'interogatoire devenait pesant. De plus le doyen avait des vidéos de moi prouvant chacun de mes actes. Mais le pire dans tout ça, fut quand je vit Santana au pas de la porte. Là c'était aller trop loin, toute cette histoire était aller trop loin. Il fallait que j'y mette un terme et que j'écarte Santana de tout ça. Je ne voulais pas lui causer de problème, je ne voulais pas que notre relation lui cause des sanctions ... Je voulais quelque part la protéger. Je justifiait alors ce qu'il c'était passé par le fait que j'avais fait des avances à Santana et qu'elle les avaient refusées. J'espérais qu'elle me suivrait et qu'elle ne jouerait pas les héros en révélant la véritable histoire. « Je confirme ses propos monsieur...Monsieur Wellington m'a fait des avances et je lui ai fais comprendre qu'il ne m’intéressait pas du tout et il l'a mal prit. » Bizarrement, je pouvais tout de même avouer que cela m'avait mal. Mal qu'elle se protège, même si c'était ce que je voulais, mal d'entendre ça de sa bouche. Je baissais la yeux, ne la regardant même pas partir.

Je me rassis afin d'entendre la sentence qui devait légitimement me tomber dessus. Le doyen avait l'air gêné. « Vous me mettez dans une position très désagréable Monsieur Wellington. Je ne peux toléré que le psychologue de mon établissement cherche a avoir des relations avec mes étudiantes. Bon ce n'est pas la première fois que cela ce ferait chez nous, mais Santana fut également votre patiente ... » Je n'avais plus rien à justifié, même si elle n'étais pas resté longtemps ma patiente, surtout à cause de cette éthique, je ne voulais pas en dire plus. J'étais las de tout ça, j'attendais simplement d'entendre la sanction puis de rentrer chez moi. « Bien évidemment après ça, je ne peux vous garder ... Ramasser vos affaires pour ce soir. Pour ce qui en est de votre droit d'exercé je n'avertirais pas les autorités. J'espère que cela vous servira de leçon. » J'hochais la tête, mes yeux droit dans les siens. Je me levais sans un mot et quittais la salle. Je pris ma tête entre mes mains un moment, réalisant à quel point cette histoire allait me détruire. Je soufflais une nouvelle fois, prenant la direction de mon bureau afin de ramasser mes affaires. Cependant mon téléphone vibra. C'était un message de Santan. Elle me demandait de la rejoindre dans le parc. Je réfléchissais quelques secondes, je n'avais vraiment pas envie de me prendre la tête. Je venais d'être viré, j'avais juste envie de rentrer chez moi et de boire quelques verres. Mais je sentais que l'intention de Santana n'était pas mauvaise. Je pris la direction du parc.

Elle était assise sur un banc. Toujours aussi belle, un visage parfait ... Je m'asseyais à côté d'elle, à une certaine distance, affrontant son regard, sans montrer une quelconque expression. « Désolé que ça soit aller jusque là ... Je ne pensais pas que tu avais été convoquée ... Mais il ne t'arrivera rien. » Elle l'avait sûrement compris, mais je préférais la rassurée. C'était peut-être ce qu'elle voulait entendre.

Si j'avais su que cette histoire allait causer tant de problèmes, je ne sais pas si je le referais, même si il est plus qu'évident que je n'ai strictement rien contrôlé dans cette histoire, mais alors vraiment rien. A présent c'était finit, ce fut court, mais je dois dire que je ne peux pas m'empêcher de penser à lui, et ce même si je sais qu'il m'a trompé avec une certaine Skyler, même si il est revenue pour une autre femme ici, même si je l'ai vue en quelques sortes dragué Sarah une de mes meilleures amies. Enfin concernant Pearce, j’espérais de tout mon coeur qu'il ne c'est rien passé entre eux, il ne manquerait franchement plus que ça.

Bref ma préoccupation à présent était m'en sortir de cette satané histoire, et à vrai dire je me sentais vraiment piégée, devoir aller au bureau du principale était vraiment mauvais signe, d'ailleurs je n'y suis presque jamais allé, j'ai beau avoir eut un passé sulfureux, concernant les études j'ai toujours été impeccable niveau comportement, bon même si je dois avouer que j'ai quelques fois été prise d'une grosse flemme, mais je veux dire ça peut arriver à tout le monde. Mais je dois dire que depuis la fusillade, ma vie n'est plus du tout un long fleuve calme, au contraire, et tout à commencé à cause de ma relation avec Nolan, puis est arrivé le retour de Cayden...Cette tranquillité que j'avais dans le passé me manquait énormément, bien que j'aime mon nouveau statut de chef des Alpha qui a propulsé ma popularité vers le haut - et d'ailleurs je ne sais pas si c'est vraiment une bonne chose, après tout maintenant tout le monde voudra en savoir plus sur moi et j'ai tellement de chose me concernant qui doivent rester secrète, et je ne parle pas seulement de mon aventure avec Nolan.

Nolan avait prit ma défense, je lui serais surement à jamais redevable parce que si il avait tout raconté non seulement cela lui aurait coûté sa place, mais la mienne aussi, et autant dire que ma vie serait tout simplement fichue. C'est pour cette raison que j'ai pris l'initiative de lui envoyer un sms pour le voir dans le parc, je voulais le remercier, et puis lui parler...Une chose est indéniable : il me manque, même si bien évidemment je savais que notre relation ne serait plus jamais la même, surtout après cette histoire, ou devrais-je dire toutes ces histoires plutôt...

Je marchais alors vers le parc, les jambes encore un peu tremblantes de ma confrontation avec le principale, j'essayais tant bien que mal de calmée, mais pas moyen, puis j'avais en tête que Nolan allait surement être viré ou quelque chose comme ça, et tout serait de ma faute...

Je m'asseyais alors sur un banc regardant droit devant moi en croisant les jambes, j'étais perdue dans mes pensées, et en même temps un peu stressée de devoir faire face à Nolan, parce que oui c'est la première fois depuis le bal qu'on se parlera. Je me demandais d'ailleurs si il allait prendre la peine de venir, parce que honnêtement se serait légitime qu'il ne vienne pas après tout ce qui c'est passé entre nous et encore plus si il c'est fait viré de l'université.

Lorsque je l'aperçue au loin, mon coeur se mit à battre un peu plus vite, surement l'adrénaline, j'avais peur que cette conversation dérape et ne se transforme en disputes comme un peu toutes nos dernières conversations d'ailleurs.

Il m'assura que je n'aurais rien, mais à vrai dire sur le coup je m'en fichais pas mal, je voulais savoir ce que lui avait eut comme sanctions, sanctions qu'il ne méritait pas et que j'aurais du avoir avec lui.« Tu n'as pas à être désolé, on est tout les deux fautifs...J'aurais du dire quelque chose dans le bureau du principale...» On pouvait décelé dans ma voix que je me sentais coupable, que j'étais mal à l'aise, j'avais le visage baisser, honteuse de n'avoir rien dit, puis je le relevais éprouvant le besoin de croiser son regard, ce regard qui m'a tant manqué. « Il a dit quoi le principale ?! Si tu es viré je ne te laisserais pas assumé seul cette histoire, je ne pourrais pas et tu dois comprendre, je n'arriverais plus me regarder dans un miroir, je ne pourrais plus te regarder en face en sachant que tu as pris toutes les responsabilités et que je m'en suis sortie indemne. » Je venais d'une traite tout déballer, tout ce que je pensais, tout ce que je ne pourrais pas supporter, mais j'en avais besoin.

Pour dire vrai en fermant la porte du bureau du doyen, je n'avais qu'une envie c'était de rentrer chez moi. Rester seul un moment, boire et dormir. Déconnecté mon esprit de tout ça, arrêter de penser à Santana, mon boulot et tout ce qui gravitait autour de ça. Je voulais vraiment tout oublier, même si ce n'était que pour quelques heures j'avais besoin d'un break. De faire une pose, de souffler. Car en y repensant bien, j'avais été malheureux, depuis un mois, j'étais malheureux ... Aujourd'hui je ne voulais plus l'être, je ne voulais plus soufrir. S'en était assez. Malgré tout ce que je ressentais pour Santana, car non mes sentiments ne s'étaient pas volatilisé parce qu'elle m'avait dit qu'elle ne m'aimait pas ... Non ils étaient toujours là, en moi. J'étais toujours amoureux d'elle. Et il fallait que je trouve le moyen de faire cessé cela.

Je me dirigeais vers mon bureau. Etant donner que j'étais viré, il fallait également que je dise à mon assistante qu'elle venait de perdre son job ... et ça à cause de moi ... J'étais mal à l'aise à l'idée de lui faire perdre son job. C'était une étudiante et je savais que le peu d'argent que je lui versais lui servais quand même beaucoup. Les étudiants sont toujours fauchés on le sait bien ... Je soufflais de desespoir. C'est à ce moment que mon téléphone sonna. Je le tirais de ma poche et vit le nom de Santana ... elle me demandais de la rejoindre dans le parc. Non je ne voulais pas me disputer à nouveau, car c'était la finalité de chacunes de nos discussions ... Mais aujourd'hui c'était différent, la situation était trop grave pour moi pour qu'on se dispute. Je sentais que Santana n'avait pas de mauvaises intentions et comment pouvais-je affirmer ça ? L'intuition sûrement. Je me rendais alors au parc et m'assis à côté d'elle. Laissant bien quarante centimètre entre nous, de peur d'être trop prêt, de sentir son odeur, d'avoir envie de la toucher ... Je lui expliqué qu'elle n'avait pas à être désolé et qu'elle ne risquais rien, aucunes sanctions. Sa réponse ne me surpris pas, car au fond c'était ainsi que je la connaissais, juste et altruiste. Mais je ne pouvais caché que cela me serrait l'estomac. Elle s'en voulais, parce que j'avais des problèmes et qu'elle pensait que c'était par sa faute. « Tu n'avais rien à dire Santana ... j'ai décidé de prendre la faute et ça vaut mieux comme ça pour toi et pour moi, tu aurais pu te faire virer de l'université, et perdre une année ... moi je retrouverais du travail ne t'inquiète pas. Et puis il vaut peut-être mieux que je m'éloigne un peu de l'UCLA de toute façon. »

L'idée de partir me caressait l'esprit. C'était ce que je faisais de toute façon à chaque fois que les choses n'allaient aps comme je le voulais, je fuyais ... Ce n'était pas nouveau venant de moi. Je venais seulement de m'apperçevoir que j'avais avoué m'être fait virer. De toute façon elle l'aurait appris tôt ou tard. Je croisais à présent son regard, et il n'y avait aucune animosité dedans ... Un simple regard compréhensif et amicale ... qui me fit énormément de bien. Depuis combien de temps ne m'avait-elle pas regarder sans m'en vouloir ? Ces yeux étaient vert, marron et un peu jaune il me semble ... et dire que j'avais finit par oublier leurs couleurs ... Je n'avais pas envie d'être méchant, rancunier ou quoi que ce soit d'autre. Il avait fallut qu'il arrive tout ça pour qu'on puisse enfin ce parler normalement ... « Il m'a bien virer, mais je t'interdis d'aller lui dire quoi que ce soit. Tu es étudiante et moi je suis psy, ton psy, c'est moi qui est frapper ce type, pas toi. Si j'en suis là c'est de ma faute, tu n'as pas à en prendre la responsabilité ... Et puis j'ai besoin que cette histoire s'arrête, tu comprends ? »

Je ne la regardais plus dans les yeux, j'avais trop honte d'admettre que cette histoire me touchait trop et me rendait malheureux. « Ecoute Santana, je ... je suis désolé si je t'ai fait du mal. C'était pas le but. J'ai été con avec toi, je t'ai promis de pas te faire soufrir et j'ai merdé. Je voulais t'avoir tout en me protégeant d'avoir des sentiments pour toi ... mais je me suis pris à mon propre piège parce que je suis tombé amoureux de toi et que ça me rend dingue. » Je venais tout bonnement d'avouer que j'avais des sentiments pour elle. Je ne pouvais plus le cacher cela me rongeais, et maintenant que c'était dit je me sentais mieux, plus léger. Cette confession n'avait pas pour but qu'on ressorte ensemble, qu'elle m'embrasset qu'on reprenne notre relation comme si de rien était. Mais je voulais quand même qu'elle comprenne mes actes. Ma manière d'agir. « Merci de t'inquiété pour moi, pour ce qui peut m'arriver. J'espère que tout ira bien pour toi maintenant. » Je pensais à mon futur voyage, il fallait que je décide de l'endroit où j'allais aller maintenant. L.A. fut ma ville, mais ce n'était plus le cas maintenant, trop de mauvais souvenirs y étaient liés.

Je ne sais pas comment une relation peut tellement dérapé en si peu de temps, c'est vrai quoi, on n'allait si bien fut un temps, et il fallu que les fantômes du passé nous rattrape, et surtout nos statuts, le mien d'étudiante et le sien de psychologue de l'université. Mais autant dire qu'on avait plus que merdé, et le mot est faible parce que pour se faire avoir par le principale, l'histoire du bal à du faire le tour de tout les blogs, facebook et j'en passe. J'étais à mes dépends en haut de l'affiche, non pas que je n'aime pas l'être, mais disons que je préfère l'être pour des meilleures raisons, là c'est juste mauvais pour ma réputation et je dois la tenir.

En sortant du bureau du principale, j'aurais d'ailleurs très bien pu ne pas joindre Nolan, seulement encore une fois ce fut plus fort que moi, j'avais besoin de lui parler, de m'assurer qu'il n'ai pas été trop sanctionné même si au fond je savais pertinemment que la sanction allait être dure. Nolan avait réellement un pouvoir sur moi, et je m'en rendais de plus en plus compte. Lui dire que je n'étais pas amoureuse de lui était un bon vieux mensonge, un horrible mensonge parce qu'il est plus qu'évident que je suis éperdument amoureuse de lui, mais ça c'est une chose de le savoir, mais lui dire c'est carrément une toute autre histoire, déjà que j'ai pas pour habitude de dire mes sentiments à qui que ce soit, même à mes amis alors bon, dire à quelqu'un que je suis amoureuse de lui est une chose presque irréalisable, si un jour je dois le dire se serait un miracle.

Pourtant j'aurais aimé pouvoir lui dire ce que je ressentais rien qu'en le voyant venir au parc alors que rien ne l'obligeait à le faire, un petit pincement au coeur, l'espoir d'être toujours quelque chose pour lui, oui l'impression d'être toujours importante pour lui. A chaque parole qui sortait de sa bouche je ressentais un petit quelque chose au coeur, ça doit faire effectivement un moment qu'on a pas réussi à avoir une conversation sans si je puis-dire hurler, et je dois dire que même si les circonstances sont pas superbes, ça fait du bien de l'entendre.

De tout ce qu'il venait de dire la seule chose que je retenue c'est le fait qu'il évoque le besoin de s'éloigner de l'université, je compris par la même occasion qu'il c'était viré, et autant dire que je me sentais on ne peut plus mal, tout ça était ma faute, et il en payait les conséquences alors que moi j'allais m'en sortir indemne. Dur à accepter. L'entendre ensuite ajouter qu'il voulait que cette histoire s'arrête me fit l'effet d'un couteau qu'on enfonce droit dans mon coeur, parce que en parlant de cette histoire il parlait de la notre, notre histoire, notre relation. « Mais...Jpeux pas te laisser prendre toutes les responsabilités, on est tout les deux fautifs dans cette histoire... »

C'est vrai quoi, nous étions deux dans cette relation, il n'était pas le seul à avoir voulue cette relation. Il me fit ensuite une sorte de déclaration, oui c'était bien une sacré déclaration et je dois dire que je ne m'y attendais pas vraiment, je restais là bouche bée avec le coeur qui battait à une vitesse bien au dessus de la normale, sur le coup je n'avais qu'une envie, lui dire que moi aussi je suis tombée amoureuse de lui, mais je n'y arrivais pas, et pourtant dieu sait que je le suis, et pas qu'un peu. Je baissais la tête, la tournant pour ne pas à avoir à affronter son regard, je me retenais craquer. Mais lorsqu'il ajouta "j'espère que tout ira bien pour toi" là s'en était de trop, je ne pouvais continuer d'accepter ses mots qui voulaient clairement dire qu'il allait partir et la laisser ici seule.« Tu...Tu peux pas partir comme ça.» Je me tournais vers lui affrontant son regard, le mien était inquiet, comme si j'étais en détresse. « Tu ne peux pas me laisser...Je...J'ai besoin de toi...» Je posais ma main timidement sur la sienne, comme pour le retenir de rester à L.A, j’espérais qu'il reste, même si d'un coté je comprenais qu'il ait besoin de partir, mais je ne pouvais pas me faire à cette idée. Je venais de lui faire comprendre - enfin je l'espère - que je tenais tout de même à lui, c'était le mieux que je puisse faire, lui dire que je suis amoureuse, j'en étais incapable malheureusement...

Bizarrement le ton était calme, poser. Détendu ? Je n'irais pas jusque là mais au moins nous discutions en adulte, sans se hurler dessus et je pense que ça nous faisait du bien à tout les deux. Je sentais dans le regard de Santana qu'elle était heureuse qu'on puisse de nouveau discuter. Et je pense qu'elle devait sentir la même chose dans le mien. Sentait-elle également à quel point j'avais envie de la prendre dans mes bras ? De l'embrasser ? De lui dire à quel point je tenais à elle ? Je m'emballais, après tout, c'était finit. Je l'avais "trompé", elle m'avait dit qu'elle ne m'aimait plus et je l'avais vu avec un autre. Que pouvais-je encore espérer de notre histoire ? Aujourd'hui mon seul but était d'arrondir les angles, de faire en sorte que tout ce passe bien entre nous, que l'on puisse se croiser sans se déchirer et qu'on arrête de souffrir à cause de l'un et de l'autre.

D'ailleurs j'avais mis fin aux problèmes avec le doyen, en m'accusant seul. Protégeant ainsi Santana mais aussi en me faisait virer de l'établissement. Je l'avais fait également parce que je savais que je retrouverais du travail, mais pour Santana sa serait plus compliqué,la fac coûte cher surtout aux Etats Unis, et je ne connaissais rien de sa situation familial mais je ne voulais pas qu'elle ai à expliqué à ces parents comment elle avait perdu un semestre de fac et qu'il fallait maintenant trouvé et payé à nouveau une fac pour qu'elle puisse continué ces études. Je ne voulais pas qu'elle se retrouve dans cette situation, m'en sortir serait beaucoup plus simple pour moi. Cependant Santana s'obstinait à prendre ces responsabilités. Je souris, pour la première fois depuis longtemps avec Santana. « Si tu le peux ... Et tu le feras, promet le moi ... Qu'on soit tout les deux fautifs n'est pas la question, c'est juste que tu as plus à perdre que moi. Alors ne t'en fais pas. »

Au final je pouvais exercé à plein temps à l'hôpital de l'UCLA ... Mais j'avais envie de partir. De changer d'air, même si ma cure "sans Santana" allait être difficile. Car je n'arrivais pas à me passer d'elle. M'imaginer loin d'elle était une torture, mais le fait est que prêt d'elle je souffrais aussi. Plus ou moins je n'en savais rien mais je souffrais ...

J'avouais peu à peu à Santana ce que je ressentais pour elle, que j'étais désolé de l'avoir blessée, de ne pas avoir tenu ma parole. Sa seule réponse fut de tourner la tête, je me demandais ce qu'elle pensait pourquoi elle ne me regardais pas ? Puis tout d'un coup je l'entendit prononcé des mots qui me firent l'effet d'un coup de poing en plein visage. Elle ne voulais pas que je parte ? Son regard me figea, je comprenais dans ces yeux que c'était bel et bien le cas. Elle m'avoua que je ne pouvais pas la laisser, qu'elle avait besoin de moi. Sa main se posa sur la mienne, et je ne savais pas comment réagir, tellement de question se bousculaient dans ma tête. Mon estomac se noua. « Je pense que ce n'est pas une bonne idée que je reste. Car si je reste ce serait pour toi, mais il y'a des choses que tu ne me dit pas, et des choses que je ne peux t'avouer, des choses qui ont fait qu'on en est arrivé là ... tout ça ne nous permet pas d'avoir une vraie relation. » Je parlais bel et bien de la dispute à la crique, je ne savais toujours pas pourquoi Santana c'était énervée ... Je ne connaissais toujours pas le lien entre elle et Matthew et je ne pouvais pas lui révélé la vérité à propos d'October et moi de peur qu'elle ne veuille plus de moi, sachant que j'ai fait à une femme la même chose qui la tant fait souffrir ... J'étais piégé. Et notre relation n'avait aucun espoir ... « J'ai besoin de toi moi aussi, mais est-ce que tu es prête à me faire revenir dans ta vie ? Et ce type, ce Cayden ? Est-ce que je serais assez important pour qu'il sorte de ta vie ? » Je voulais mettre Santana devant le fait accompli, si je reste, il me faudrait de sérieuses raisons. Et je n'étais plus sûr d'être le seul qui compte pour elle ce qui était une des conditions pour qu'on puisse repartir sur de bonne base.

Plus la conversation avançait, plus je commençai à penser que notre relation était terminé et qu'il est venue ici me voir pour me dire au revoir, un genre d'adieu et je dois dire que j'en avais le ventre noué rien que de penser à un possible d"épart de Nolan, il ne pouvait pas me laisser, pas si il tient à moi, j'ai besoin de lui, j'ai besoin de sa présence, de son petit sourire, de son regard profond lorsqu'on passe un bon moment, ses caresses, ses baisers... Oui je ne peux juste pas me passer de lui, et je m'en rendais bien compte, surtout à ce moment précis où j'ai clairement l'impression qu'il veut partir et me laisser, comme le proverbe dit hein, c'est lorsqu'on est sur le point de perdre une personne qui nous est cher qu'on se rend compte à quel point elle est indispensable.

J'appréciais le fait qu'il ne puisse pas imaginer que je sois moi aussi sanctionné, il pensait plus à ce que je sois épargnée que lui, j'étais donc si importante à ses yeux ? Après ce qu'il vient de dire, je ne trouvais rien à dire, et puis de toute manière il me reprendrait si j'osais dire une nouvelle fois que j'allais tout dire au principale, et d'une façon ou d'une autre, il avait raison, je ne pouvais pas me le permettre et perdre ma place à l'université, et encore moins auprès de ma mère qui je crois m'égorgerait, et je crois même que le terme égorgé n'est pas assez fort pour dire ce qu'elle me ferait si elle apprenait ça. - bien qu'elle ne soit pas forcément mieux que moi dans ce genre de domaine -

Lorsqu'il m'avoua qu'il était amoureux de moi, je compris un peu plus encore sa réaction lors du bal, il était simplement fou de jalousie, et à vrai dire après réflexion je le comprend très bien, j'aurais surement réagit de la même manière si je l'avais vue embrasser une fille, et encore pire si c'était Sarah, une très bonne amie à moi. L'entendre me dire qu'il reste n'est pas une bonne idée me fit des mots de ventres, j'en avais vraiment l'estomac noué parce que je ne pouvais tout simplement pas imaginer une vie sans lui, c'est fort je sais comme sentiment, mais c'est la vérité, la stricte vérité. Sur le coup l'entendre dire qu'il y avait des choses qu'il ne peut pas m'avouer piqua ma curiosité, mais la situation était tellement dure que je n'y fit même pas attention, enfin pour le moment. Là je désirais juste une chose, qu'il reste avec moi. Dit comme il l'avait dit, cela me faisait presque pensé que notre relation était sans espoir, que nous n'étions simplement pas fait pour être ensemble, et je dois dire que cela me fit mal, parce que je tiens vraiment à lui.

Les questions qui me posa m'emporta dans une vague de réflexion assez intense, est-ce que je voulais qu'il reste dans ma vie ? Bien évidemment, je ne pouvais simplement pas imaginer une vie sans lui, mas est-ce que je peux sortir Cayden de ma vie ? Ça je crois pas...J'étais aussi attachée à lui, et ça ne date pas d'hier, cela fait tout de même un moment, je m'étais déjà tellement battue pour qu'il puisse revenir dans ma vie, c'était tout bonnement impossible, et je regrettais déjà ce que je me préparais à dire... « Nolan tout ce que je sais c'est que je ne veux pas te perdre, je ne veux pas que tu partes...Je ne tiendrais pas. » De cette manière, je venais de lui faire comprendre clairement qu'il était important à mes yeux et que me passer de lui n'était pas une solution envisageable. Je serrais sa main un instant, je ne voulais pas la quitter, cela fait si longtemps que je n'ai pas senti sa main dans la mienne, il me manquait à un point inimaginable. Puis vint la partie moins joyeuse...Je devais lui dire à propos de Cayden. « Mais...Je ne peux pas sortir Cayden de ma vie, je suis désolé...» Je le regardais, attendant un geste, une réaction, je savais qu'il n'allait pas adhéré, mais j'étais sincère avec lui...

Reprendre à présent une relation avec Santana ? Pour moi c'était possible, il fallait simplement qu'on soit totalement honnête l'un envers l'autre, car au fond c'était bien pour ça que ça n'avait pas fonctionner la première fois. Si je lui parlais d'October, de mes relations avec des étudiantes, que je lui parlais de ma vie à Boston, de mon retour à L.A. et qu'il n'y aurait plus de mensonge, je suis persuadé qu'on pourrait construire quelque chose ensemble. Une belle histoire, celles qui ne se finissent pas ... Une relation durable, faite d'amour et de complicité, bref tout ce que je cherchais. Mais je savais aussi que lui confier tout mes secrets serait la perdre à nouveau ... Comment lui dire que j'avais été le même salaud qu'elle avait connu elle aussi et qui lui avait brisé le coeur ? J'étais jeune mais serait-ce une excuse suffisante pour elle ? Surtout pour elle, j'avais l'impression que j'étais jugé par rapport à mon passé et hélas il n'avait rien pour lui plaire. J'aurais simplement voulu qu'elle m'aime pour ce que je suis maintenant sans me juger par rapport à mes erreurs passées. Je m'interdisais de le lui dire de peur de la perdre, mais aujourd'hui quoi qu'il se passe je la perdrais de toute façon. J'avais jouer, je m'étais permis de ne pas prendre cette relation complètement au sérieux, de ne pas poser de base, de ne pas en faire une vraie relation et aujourd'hui je l'avais perdue. J'avais perdu celle avec qui je m'imaginais facilement vivre, même si c'était débile vu que nous n'étions jamais réellement sorti ensemble ... Malgré ça, Santana comptait réellement pour moi ... J'aimais sa manière de montrer sa force et de divulguer ses faiblesses, sa manière de me snober lorsque nous nous taquinions, sa façon de me sourire ou de se mordre les lèvres. J'aimais également son humanité, son humour, sa façon de me regarder, de me cacher ces sentiments mais de me les exprimer dans sa façon de m'embrasser ...

Tout ça allait me manquer, et honnêtement j'avais beaucoup de mal à m'imaginer sans elle. A ce moment précis, je pensais avoir encore une chance, un espoir. Je sentais dans ces yeux que je comptais pour elle et elle me demandais de ne pas la laisser ... Peut-être qu'il y'avait encore une chance pour nous ? Pour reprendre à zéro ? Ces mots me touchèrent, elle ne pourrait pas tenir sans moi ? J'avais envie de lui répondre que je restais que je ne la laisserais jamais, que je ferais tout pour elle ... Mais sentant une pression sur ma main, je compris qu'il fallait que je me taise, qu'elle n'avait pas finit sa phrase. Je fronçais alors les sourcils et ces mots me firent l'effet d'un coup de couteau planté en plein coeur, et qu'on s'amusait à le remuer en me regardant souffrir et agonisé. Je lâchais la main de Santana, prenait ma tête entre mes mains. Il fallait que je me remette de sa confession, oui elle avait été honnête mais ça faisait trop mal. Je la regardais ensuite, sûrement les yeux humides, les larmes ne coulaient pas, car ce n'était sûrement pas dans mes habitudes de pleurer, mais je sentais que je n'étais pas dans mon état normal. Je mis ma main sur sa joue, la caressant avec tendresse, je lui souriais, même si le coeur n'y était pas, puis j'approchais doucement mon visage du sien. Je m'arrêtais à quelques milimètre de ces lèvres, sentant son souffle, son parfum, imaginant la douceur de celles-ci. Et enfin je l'embrassais ... Un baiser tendre, mais passionnel. Un baiser qui vous donne la même impression que celle d'un ascenceur, quand vous avez l'impression que votre estomac ne vous à pas suivit. Puis enfin je la relâchais après quelques instants. Je me levais, refermer ma veste et enfin je marchais quelques pas avant de me retourner et de dire la regardant en souriant. « Je t'aime Santana ...» Puis je continuais à m'éloigner. Encore une fois de la jeune femme ...

Lui dire que je ne ressens rien pour lui était un mensonge, et pourtant je l'avais fais et sans réfléchir comme si lui dire ça avait été simple. Le pire dans tout ça, c'est que cela m'avait paru sur le coup vraiment simple, enfin jveux dire par là que que j'ai tellement peur de dire je t'aime, d'assumer mes sentiments que dire le contraire est presque automatique lorsque ça va trop loin, et je ne peux pas m'en empêcher, je crois d'ailleurs que c'est un sacré défaut et qu'en le gardant, je n'arriverais surement jamais avoir une relation sérieuse, et c'est bien triste en y pensant. Étais-je donc destinée à rester célibataire toute ma vie et mourir seule ?! Je ne pouvais pas croire ça, surtout moi qui à toujours rêvée d'une vie de couple parfaite, avec des enfants, enfin bref je devais enlever cette image de ma tête puisqu'il est évident que je n'aurais jamais tout ça, et puis en y réfléchissant, des enfants je n'en veux pas tellement, puis jsuis trop jeune pour pensée à ça merde, pourquoi je me prend tant la tête ?

J'essayais d'imaginer la tête que Nolan à du faire en lisant que je n'avais jamais rien ressenti pour lui, enfin que je n'étais pas amoureuse, et c'est dans ses moments de réflexion que je me disais que je n'aurais jamais du lui dire une chose pareil, parce que la vérité c'est que j'aime ça façon de me regarder, ça façon de sourire lorsque je le taquine, sa jalousie...J'étais surement amoureuse, et le pire c'est que je n'arriverais surement jamais l'accepter.

Je l'avais perdu à cause de mes réticences, mais lui avait perdu bien plus, déjà sa place puisqu'il n'est plus en fonction à l'université, mais je lui avais aussi surement briser le coeur. Je n'ai jamais voulue ça, et lorsque je compris qu'il projetait de partir de L.A, je ne pu l'accepter, je ne pouvais simplement pas rester assise à coté de lui et dire "d'accord adieu", non parce que je ne peux pas m'imaginer sans lui, pas maintenant, ni jamais. C'est donc avec tout le mal du monde que j'essayais de le faire rester ici, dévoilant un peu plus mes sentiments, j’espérais de tout coeur que cela suffise à le faire rester, mais lorsqu'il me demanda de sortir Cayden de ma vie, à cet instant précis je savais que je ne pouvais plus le convaincre de rester, il n'allait pas aimer ma réponse et tout serait finit, il partira. Je vis notre relation tout entière défilé dans ma tête, notre rencontre au bureau, la nuit ou il m'a accueilli alors que j'étais dans un état pitoyable, la soirée qui a suivit ou nous avons couchées ensemble, et bien sur le magnifique moment que nous avons passés à la crique, j'en avais la boule au ventre rien qu'en imaginant ne plus vivre des moments pareils avec lui, c'était tout simplement horrible comme sensation. Il m'embrassa, geste que je ne compris pas au début, me laissant faire profitant de ces lèvres qui m'avaient tant manquées, je ne voulais plus les quitter, seulement voilà, lorsqu'il se leva je compris très vite que ce baiser était en faite une sorte de me dire adieu, ce qui me brisa de l'intérieur mais j'étais trop bouleversée pour dire quoi que ce soit, je le regardais juste partir, les yeux humides et lorsque je l'entendis ajouter qu'il m'aime, ce mot que je n'arrive pas dire, je prenais ma tête entre mes mains me laissant aller, je craquais, et le voir s'éloigner de cette manière était une réelle torture.